Cultures de la communication

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du corps des saints ou de personnes sacrées, effets leur ayant appartenu, qui font l’objet d’un culte.

• Ferveur : ardeur passionnée. Ce terme a souvent une connotation religieuse.

• Compulsive : dans le texte, signifie irrépressible. C’est un terme du vocabulaire psychiatrique, utilisé pour désigner un comportement qui échappe à la volonté du sujet.

• Commémoration rituelle : dans le texte, cela désigne des cérémonies répétées en souvenir d’un événement passé.

• Droits imprescriptibles : droits qui ne peuvent s’éteindre, qui ne peuvent être oubliés.

• Recouvrement : c’est le fait de retrouver, de restaurer, de rétablir.

• Sécrète : dans le texte, secréter est à peu près synonyme de générer.

Exercice 3 (10 points)

1. Paragraphe 1 : En ce moment... s’en étonner

Comment Todorov prend-il de la distance par rapport au culte de la mémoire ?

Le champ lexical utilisé par l’auteur (« obsédés », « comme saisis de nostalgie », « s’adonnent », « censés ») est connoté légèrement péjorativement. Il semble que dans cette introduction du texte, Todorov fasse le constat d’un comportement collectif qu’il trouve surprenant, presque ridicule. Ceci prépare, en fin de paragraphe, une phrase clé, « Le culte de la mémoire ne sert pas toujours les bonnes causes », dans laquelle Todorov remet en question une vision simpliste du culte de la mémoire.

2. Paragraphe 2 : Il est superflu... fidélité du souvenir Todorov refuse-t-il la connaissance du passé ?

Todorov ne refuse pas du tout la connaissance du passé. Il ne nie pas que cette dernière soit indispensable. Mais pour lui, la fidélité au souvenir est biaisée par ce qui en est fait. Pour lui, les rappels du passé sont subjectifs et servent une idéologie, une manière de voir le monde, un choix de valeurs.

0,5 point par bonne réponse.

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3. Paragraphe 3 : La commémoration rituelle... les mêmes formes

Selon Todorov, quels sont les aspects négatifs des commémorations rituelles ?

Pour l’auteur, contrairement à une idée commune, les commémorations rituelles ont un faible effet éducatif. Todorov reprend l’idée du paragraphe précédent sur la subjectivité qui fausse les rappels du passé :

« confirmer l’image négative des autres ou sa propre image positive ».

L’auteur accuse même la commémoration rituelle d’être un leurre, une diversion, voire une manipulation qui aveugle en masquant les problèmes du présent : « détourner notre attention des urgences présentes », « nous aide à ignorer les dangers actuels ». En prenant pour exemple l’inefficacité des rappels de la guerre de 1914-1918 pour empêcher celle de 1939-1945, Todorov appuie son propos par un exemple incontestable.

4. Paragraphes 4, 5, 6 : On dit volontiers... mutuellement

Quels liens entretiennent ces paragraphes avec le paragraphe précédent ?

Ces paragraphes 4, 5, 6 précisent en les développant des idées déjà évoquées plus haut.

Dans le paragraphe 4, le pronom indéfini « on », déjà utilisé, désigne, sans les préciser, les personnes ou institutions qui vouent un culte à la mémoire. Todorov s’en était déjà écarté dès le début du texte, dans le premier paragraphe.

Le paragraphe 5 reprend l’idée, déjà présente dans le paragraphe 2, que les rappels du passé ne sont pas neutres. Ces rappels sont rarement destinés à empêcher l’oubli, mais sont souvent destinés à orienter une interprétation. Les faits sont triés et présentés pour donner une vision du monde favorable à ceux qui racontent.

Le paragraphe 6 contredit cette croyance qui admet que connaître le passé permet d’empêcher qu’il recommence. Traitant la formule connue du philosophe Santayana de « fatiguée », Todorov accentue ce qu’il évoquait au paragraphe 3.

Todorov a donc repris deux fois sensiblement le même cheminement argumentatif en variant, afin de mieux ancrer son raisonnement et l’accentuer.

5. Paragraphe 7 : Le passé... les nôtres

Quelle solution préconise Todorov pour que le passé soit bénéfique ?

Todorov évoquait dans le paragraphe précédent que les interprétations peuvent varier, voire s’opposer. Pour l’auteur, connaître le passé nécessite une confrontation d’idées avec d’autres points de vue. C’est à cette condition qu’il pourra construire sainement l’identité des individus comme celle des groupes. Pour Todorov, le passé ne doit pas contribuer à un repli d’une culture sur elle-même, mais confronter ses interprétations avec d’autres permet un recul sur ce qui la fonde.

Nombre de mots clés présents

Plus de 12 mots-clés : 10 points (totalité). Entre 8 et 12 mots-clés : 8 points.

Entre 6 et 8 mots-clés : 6 points.

Entre 4 et 6 mots-clés : 4 points.

Moins de 3 mots-clés : 2 points. Aucun mot-clé : 0 point.

Pondération rédaction

Chaque phrase syntaxiquement incorrecte est pénalisée d’1 point en moins.

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Pondération orthographe

Moins de 3 fautes d’orthographe : pas de pénalité. Entre 3 et 6 fautes : 1 point en moins.

Entre 6 et 10 fautes : 2 points en moins.

Entre 10 et 15 fautes : 3 points en moins.

Plus de 15 fautes : 5 points en moins.

Pondération vocabulaire

L’utilisation de termes inappropriés sera pénalisée d’un point par usage incorrect.

Exercice 4 (2 points)

En s’appuyant sur les conseils méthodologiques donnés, rédiger

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