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COM-5000 Communication dans les organisations

Par   •  15 Novembre 2018  •  Dissertation  •  2 886 Mots (12 Pages)  •  575 Vues

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Communication dans les organisations

COM-5000

Examen 1

TÉLUQ

Automne 2008


Question 1

Quelles sont les principales caractéristiques des approches naturaliste et culturelle qui en font les bases de l’école interprétative. (maximum 20 lignes)

Réponse :

        L’approche naturaliste « cherche à comprendre les systèmes symboliques, les règles et les normes qui constituent les routines et les pratiques organisationnelles quotidiennes ». (Laramée, 2006 : 79) Le chercheur qui utilise cette approche utilise six méthodes de recherche : l’observation participante, les extrants organisationnels, l’entrevue, les documents de l’organisation, les mémoires et la documentation d’apprentissage. En apprenant le langage des acteurs de l’organisation et en rassemblant des textes internes et externes, le chercheur interprète les données recueillies et en déduit un sens de l’unité. (Laramée, 2006 : 79) L’approche naturaliste permet de découvrir des interprétations sous-jacentes aux comportements de surface et ainsi, permet de faire la lumière sur des micro-processus organisationnels.

        L’approche culturelle « se compare à l’étude anthropologique des formes de travail, des histoires folkloriques et des rituels d’une culture ». (Pacanowsky, O’Donnel, Trujillo in Laramée, 2006 : 82) Laramée (2006 : 82) soutient que « la culture organisationnelle est le résultat de la transformation de la réalité expérimentée en réalité symbolique ». Il fait référence aux plaisanteries, aux histoires, aux mythes, aux échanges de politesse au sein de l’organisation, « qui donnent une substance et une signification aux organisations » et « renforcent les liens du groupe et l’appartenance à la culture organisationnelle ». (Laramée, 2006) Outre les buts et décisions des acteurs, cette approche permet de comprendre « les conflits, le manque d’engagement, les motivations et la qualité générale de la vie dans les organisations. Cette théorie permet d’anticiper de futurs événements communicationnels ». (Laramée, 2006 : 83)

Question 2

La différence entre l’école interprétative et l’école fonctionnaliste se situe dans leur approche de la réalité. Expliquez (maximum 20 lignes).

Réponse :

        L’école fonctionnaliste considère que « la réalité existe en soi et (qu’) il suffit
de l’analyser de l’extérieur pour comprendre la substance des processus communicationnels ». (Laramée, 2006 : 83) L’objectivité et la neutralité sont les mots-clés des fonctionnalistes. Ils estiment que la réalité sociale est objective, ordonnée, qu’elle existe à l’extérieur des acteurs de l’organisation et qu’elle prend forme avant toute activité humaine. (Laramée, 2006 : 64)

        L’école interprétative croit plutôt « que la réalité est partiellement construite par le chercheur » et la recherche y est investit de manière participante. (Laramée, 2006 : 83) Cette école « se concentre sur l’étude des significations, c’est-à-dire sur la façon dont les individus donnent un sens à leur monde à travers leurs comportements communicationnels ». (Laramée, 2006 : 73 et 74) Les interprétationnistes tendent vers la subjectivité en participant à la réalité organisationnelle.

Question 3

Décrivez l’évolution des préoccupations du domaine de la communication organisationnelle, de sa création aux orientations de développement actuelles (maximum 20 lignes).

Réponse :

        L’évolution de la communication organisationnelle s’est faite en quatre phases. La première, appelée « années de gestation » s’est déroulée de 1942 à 1947, aux États-Unis, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale. Dans ces circonstances, « les milieux universitaire et militaire ont conjugué leurs ressources et leurs efforts afin d’aborder les multiples problèmes communicationnels reliés à l’industrie de la guerre ». (Laramée, 2006 : 13) Ces efforts se sont concentrés ensuite sur la productivité à la fin de la guerre, qui était devenue une des principales préoccupations des Américains. (Laramée, 2006 : 15) Cette nouvelle préoccupation (le besoin de productivité) amène les gestionnaires à se pencher sur la question de la coopération des travailleurs. On constate que « plus le travailleur est informé plus il est productif ». (Laramée, 2006 : 15) De plus, c’est à cette époque que Fritz Roethlisberger propose la doctrine des « relations humaines ». L’organisation formelle et l’organisation informelle en sont les deux processus de base. Finalement, la fin des années 40 a connu l’émergence du concept de « communication bidirectionnelle », concept favorisant une communication des gestionnaires vers les travailleurs, mais également des travailleurs vers les gestionnaires.

        La deuxième phase d’évolution de la communication organisationnelle, appelée « cristallisation », s’est découlée de 1948 à 1958. Cette décennie voit la publication de plusieurs documents importants dans le domaine, dont le premier traité de la discipline, Communication in Management, rédigé par Redfield en 1953. De plus, deux études dont les conclusions et recommandations sont encore d’actualité aujourd’hui ont été publiées en 1948 et 1949 par Baker. C’est également pendant la décennie de cristallisation que les premiers programmes d’études graduées en communication publique ont vu le jour. L’on pouvait y étudier la pragmatique de la gestion, les techniques d’amélioration des aptitudes en communication et les relations humaines.

        La troisième phase (1960 – 1970) se « caractérise par une tendance marquée à vouloir appuyer toutes les recherches théoriques et méthodologiques de données empiriques « objectives » ». (Laramée, 2006 : 25) Le but de cette tendance était alors de donner une crédibilité scientifique, objective, aux recherches produites en communication. Les outils utilisés à cette fin sont la psychométrie, les études expérimentales en laboratoire, les analyses de corrélation, la sociométrie, l’analyse de contenu et les sondages. L’école la plus influente dans ce domaine était alors l’Institute for Social Research de l’Université du Michigan, développée par Rensis Likert.

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