ADM 2007 tn4

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Le service offert est un service relativement simple, il ne nécessite donc pas une structure organisationnelle importante. En effet, puisqu’il s’agit d’un service en libre-service, aucun préposé n’est nécessaire au point de dépôt. Il ne s’agit que de réservé un véhicule en ligne ou par téléphone et de ce présenté au point de dépôt à l’heure prévue pour prendre possession du véhicule à l’aide d’une clé passe-partout (nous verrons le fonctionnement de cela plus tard). Donc outre le président et fondateur Robert Benoît, l’entreprise nécessite un contrôle au niveau de la réservation des véhicules, de leur entretient, de leur financement et au niveau des assurances et immatriculation.

Outre le prix que nous verrons plus tard, les deux plus grands défis à l’interne de l’organisation c’est la densification du nombre de points de service et la disponibilité constante des véhicules. Tout d’abord, analysons la densification du nombre de points de service. Pour que le service soit avantageux pour le consommateur, tous les véhicules devraient dans un monde idéal, se retrouver à moins de 250m des consommateurs qui sont destinés à les utiliser. Sinon, l’entreprise ne peut concurrencer efficacement la propriété d’un véhicule. La difficulté c’est de bâtir une telle offre et une telle diversité au sein des zones fortement urbanisées comme le grand Montréal. Ensuite, l’entreprise doit s’assurer de toujours avoir des véhicules disponibles à tout moment pour les consommateurs. Puisque l’entreprise offre différent forfait de location, nous parlons ici du nombre de temps ou les consommateurs peux louer le véhicule, il est difficile de garde un contrôle efficace sur le roulement et la disponibilité des automobiles. Comme l’entreprise ne peut se doter d’une flotte de véhicule très importante lors du lancement du projet, car cela signifierait des investissements trop importants, l’organisation n’a pas le choix de s’allier à des partenaires importants à la réussite de la mise en place du service. En effet, pour pallier au problème de disponibilité des véhicules, Communauto devra et s’alliera avec des entreprises de location de véhicule standard tel que Discount. Cette entente assure à Communauto la disponibilité continue d’une flotte de véhicule. Ce partenariat est bénéfique pour les deux entreprises, car à la base ce ne sont pas des compétiteurs puisque le besoin des consommateurs des entreprises de location de véhicule standard et de Communauto est différent. En effet, selon statistique Canada, la plupart des compagnies de location d’automobiles tirent l’essentiel de leurs revenus, de leurs transactions avec des entreprises et le gouvernement (74%); les particuliers représentent seulement 26% de leur chiffre d’affaires.[3]

L’environnement externe :

La loi au Québec (L.R.Q), précise, au chapitre A-25, qu’il est obligatoire pour tout véhicule se promenant sur une voie publique d’avoir une assurance responsabilité.[4] Comme nous l’avons dit plutôt, pour éviter les tracas et pour attirer les consommateurs, c’est Communauto qui devra s’assurer d’assurer chacun de ses véhicules. Il n’est pas facile pour l’entreprise de convaincre une compagnie d’assurance d’embarquer dans le projet puisque l’entreprise demande à l’assureur de faire confiance à un grand nombre d’individus différent. C’est la compagnie d’assurance La Capital que l’entreprise a convaincue d’embarquer dans le projet. Ceux-ci ont décidé d’embarque puisqu’il croit au projet et aux valeurs défendues par l’entreprise (que nous avons vu plutôt). Cette assurance offre une responsabilité civile maximum de 5 millions de dollars, et Communauto assure une franchise de 2000$[5] pour tout sinistre causé sur les véhicules.

Pour ce qui est des capitaux, l’entreprise fait face à un problème au niveau des investissements. En effet, l’entreprise devra être en mesure de s’autofinancer en partie vu la difficulté à trouver des investissements. Ce qui explique ce manque d’investissement est la dépréciation très rapide des véhicules automobiles. En effet, l’obtention d’un niveau de financement adéquat pour un bien qui se déprécie très rapidement à la suite de son achat, c’est le cas de l’automobile, représente un défi en soi : « En moyenne, une voiture neuve perd la moitié de sa valeur en trois ans seulement. Les meilleurs modèles perdent de 35% à 40% de leur valeur. Pendant les trois années suivantes, une voiture perd encore annuellement de 8% à 10% de sa valeur. »[6] Afin de posséder un capital, l’entreprise devra trouver son investissement à travers sa clientèle. En effet, l’organisation demandera aux nouveaux clients de payer de droit d’adhésion de 500$ lors de la signature du contrat. Ce montant sera entièrement remboursable après 1 an si jamais le consommateur ne désire plus adhérer au service offert par l’entreprise. Communauto demande aux clients de voir ce droit d’adhésion comme un investissement. En effet, puisqu’il est renouvelable, cet argent n’est donc pas perdu. De plus, ce coût à payer représente bien moins que l’achat d’une voiture. Finalement, comme nous l’avons dit plus tôt une voiture perd de la valeur rapidement, alors l’argent qu’investit par le consommateur pour l’achat d’une voiture, il ne la retrouvera pas à la fin, tandis que le 500$ lui, ne diminuera jamais. Bref cette mesure permettra à Communauto de disposer d’un capital de fond et d’investissement au sein de l’entreprise.

Parlons maintenant de la clientèle. Communauto doit s’assurer de répondre à tous les besoins de déplacement automobiles de leurs clients. Nous verrons plus tard, lorsque nous parlerons des prix, que plusieurs options sont offertes aux clients tout dépendamment de leurs besoins. Ce que cherche l’entreprise à faire par rapport à leur clientèle, c’est de leur démontrer que posséder un véhicule n’est plus une nécessité. Pour ce faire, comme nous l’avons dit plutôt, Communauto doit s’assurer d’avoir véhiculé près des consommateurs visés, et cela, en tout temps. L’entreprise doit aussi s’assurer que le moyen pour prendre possession du véhicule est simple et efficace. Pour ce faire, les abonnés du service reçoivent une carte opus, qui soit dit en passant, peuvent aussi utiliser pour le transport en commun. C’est à l’aide de carte opus personnelle que la réservation sera inscrite et que le client pourra déverrouiller les portières du véhicule pour en prendre possession. L’entreprise est consciente que les clients ne se débarrasseront pas de leur véhicule du jour au lendemain et que cela prendra un certain temps

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