Problématique de la démocratie en Afrique

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Concernant l'organisation du pouvoir, il s'agit d'un État unitaire. Le régime politique est présidentiel, le président gouverne sans nécessairement avoir l'appui du pouvoir législative.

Au Burkina, les questions constitutionnelles sont théoriquement traitées, pour l’essentiel, par la Constitution et les questions électorales, par le Code Électoral. Dans la réalité, les choses ne sont cependant pas si tranchées.

Ce pays a connu plusieurs coups d’Etats à travers les années, des coups d’Etats entravant le bon fonctionnement des institutions de l’Etat.

Il ne faut pas négliger le manque d’une alternance au pouvoir, l’ex président Blaise Compaoré a resté en pouvoir jusqu’à son renversement l’année dernière après un long mécontentement populaire.

Partie II : Les défis de la démocratie en Afrique

- Les obstacles socio-économiques

La pauvreté est un phénomène qui existe depuis toujours en Afrique, cette situation qui semble inchangeable accentue un mécontentement populaire qui décide à nouveau à chaque fois de renverser le régime ou bien de changer le corps exécutif.

Egalement, un manque d’un développement économique net donne une image inefficace de l’Etat dans sa gestion des affaires publiques.

Il faut ajouter dans ce cadre le problème l’analphabétisme qui touche tous les pays africains, ainsi que l’ignorance des principes démocratique.

- Les entraves politiques

L’organisation des élections donne lieu à plusieurs contestations, Au Sénégal, l’opposition dite significative regroupée au sein du Front « Siggil Sénégal » a décidé de boycotter les élections législatives du 3 juin 2007 au motif que le fichier électoral n’était pas fiable. Il faut ajouter que le pouvoir en place a unilatéralement modifié à plusieurs reprises les règles du jeu électoral, remettant ainsi en cause le consensus réalisé sur cette question en 1992.[4]

Au début des années 1990, l’entrée de l’Afrique dans un cadre de la démocratie sous l’influence de la convergence d’événements nationaux et internationaux avait laissé entrevoir l’espoir d’un bannissement de la violence dans les relations sociales. Mais cet espoir a été de courte durée. Les coups d’État ont repris de plus belle et les conflits armés perdurent bien que le vent de la démocratie continue de souffler en Afrique.

Sachant que les textes législatifs constituent une garantie des droits et libertés, il convient d’assurer la stabilité de ces textes. On constate en Afrique plusieurs révisions constitutionnelles incessibles. Il résulte de ces révisions faciles et répétées une instabilité institutionnelle.

Appréciation générale

Le début des années 1990 a marqué l’entrée de l’Afrique dans une nouvelle vague de transition démocratique. Ce processus a abouti à l’adoption, dans presque tous les pays africains, de nouvelles constitutions consacrant une démocratie dont la reconnaissance du pluralisme, de l’opposition politique ainsi que la proclamation de droits et libertés.

Il est assez de dire que Des progrès significatifs ont certes été réalisés par de nombreux pays africains, mais des obstacles subsistent.

Finalement, on peut dire que l’Afrique a plusieurs défis à relever en matière de démocratisation. Si l’Afrique pose la base de son développement sur les piliers de la liberté du peuple, elle deviendra un endroit où les gens vivront en harmonie sans conflits (politiques, ethniques, religieux…) tout en assumant leur responsabilité économique.

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