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Chapitre 1: les fondateurs de la sociologie du travail

Par   •  7 Juin 2018  •  1 527 Mots (7 Pages)  •  654 Vues

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- La doctrine de Saint-Simon (1760-1825) :

C’est une doctrine sociale, économique et politique. C’est la pensée fondatrice de la révolution industrielle française. D’après Saint-Simon, les privilèges et les biens acquit par la noblesse doivent être supprimés. Il propose une société basée sur l’égalité entre les individus. Chacun doit pouvoir grimper les échelons de la société pour pouvoir arriver au premier rang et bénéficier des fruits de son travail. Chacun doit donc contribuer à l’évolution sociale. Ce principe repose sur le mérite, l’effort, la récompense. Pour Saint-Simon, la société doit être industrialisée et dirigée par les intellectuels, les politiques et les industriels. Cette idéologie là est faite pour que l’humanité en finisse avec les révolutions, avec les guerres, et c’est une rupture complète avec l’ancien régime et ses injustices.

- L’utopisme de PRODHON (109-1865) :

Il critique l’église qui selon lui est responsable de toutes les inégalités sociales. Sa pensée politique est radicale, lui prône l’anarchie, mais a bien conscience que les nations ne sont pas prêtes d’adopter ce modèle. D’après lui, si l’anarchie est une utopie, il est pour l’idée de la fédération. Il propose des idées humanistes et révolutionnaires. Il remet en cause la notion de propriété. L’individu a le droit de recevoir la totalité du produit de son travail. Cela sous-entend que toutes les logiques de prêts, etc. doivent disparaître.

2ème point de vue : la gratuité du crédit. Pour être égalitaire, la société doit reposer sur la libre-circulation. Pour construire une société égalitaire, il doit y avoir un libre-échange des produits financiers, sans taxation et sans intérêts.

3ème point : la mutualisation financière. PRODHON propose des banques du peuple pour les travailleurs qui sont destiné a éviter l’exploitation des classes et à leur paupérisation et la précarisation des travailleurs.

4ème point : la justice pour tous. Elle doit garantire la liberté de chaque individu et lui fournir une vie sociale descente

- L’approche marxiste(1818-1883) :

La contribution de MARX à la sociologie du travail est fondamental, essentiellement grâce à la notion d’aliénation qu’il propose. Sa pensée repose sur les inégalités sociales, les conflits sociaux et la lutte des classes. Il considère que l’Etat exerce une influence de domination sur les classes défavorisées et qu’il est influencé par la servitude des classes dominantes. Pour MARX, les classes prolétaires sont soumises à la classe bourgeoise. Si celles-ci sont dominantes et riches, c’est parce qu’elles exploitent les classes ouvrières. MARX propose le concept de l’anéliation pour expliquer le rapport que l’ouvrier entretient avec son travail.

1er point : l’ouvrier est étranger au produit, au résultat et au bénéfice de son travail qui est exproprié au profit du capitaliste.

2ème point : l’ouvrier n’a aucune autonomie, aucune influence, il est soumis sur l’organisation du travail.

3ème point : il est séparé de la communauté des travailleurs car il y a une concurrence sur le marché du travail et que celle-ci empêche toutes formes de solidarité.

4ème point : le travailleur est isolé des autres aspect de son existence, le travail n’est qu’un simple moyen de subsistance. L’homme au travail n’est plus un homme libre, le travail annexe une grande partie de son temps, de sa force physique et de son intellect.

- Le droit à la paresse de Paul LAFARGUE (1842-1911) :

C’était un socialiste révolutionnaire ami de PRODHON et gendre de MARX car il a épousé sa fille. Toute sa vie il a combattu des systèmes économiques, politiques et libéraux. Il est l’auteur d’un ouvrage « Le droit à la paresse ». Dans cet ouvrage, LAFARGUE s’étonne de l’étrange folie qui s’est emparé de la classe ouvrière et qui amène la classe ouvrière de parler d’amour du travail à une époque où les usines sont synonymes de douleur, de misère et de corruption. LAFARGUE constate un décalage radical entre le discours des classes dirigeantes sur le travail et la condition réelle des classes laborieuses. Pour les classes dominantes, le travail est facteur de progrès social et de progrès humain, alors que le quotidien des classes ouvrières se déroule dans des conditions épouvantables, on travaille 16h par jour sans pouvoir se sortir d’une extrême pauvreté.

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