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Histoire de la pensée économique

Par   •  15 Août 2018  •  45 393 Mots (182 Pages)  •  377 Vues

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Les économistes écrivaient pour des publics différents suivant les époques.

1) La pensée antique et médiévale

→La littérature économique grecque, était écrite par des philosophes s’adressant à un public doté d’une solide formation philosophique.

Elle concernait les problèmes d’une cité état démocratique reposant sur le travail des esclaves, tout naturellement les philosophes grecs se sont penchés sur des rôles de l’échange et de la monnaie, puisqu’il fallait approvisionner la ville.

Platon s’est intéressé à la division du travail et Aristote à l’origine et aux rôles de la monnaie.

Les penseurs grecs ont prêté une attention particulière aux aspects éthiques du prêt à intérêt, et aux questions financières en générale.

→La pensé médiévale est celle qui nous parait le plus loin de nos préoccupations actuelles, les œuvres économiques ont été principalement écrites par des moines et pour des moines. A une époque où la vie monastique était un idéal et où l’organisation sociale dominante était l’église. Dans ce cadre le commerce était traité par substitution, les opérations financières souvent considérées avec hostilité.

Dans la conception la plus répandue l’échange devait être une simple routine régie par des prix « justes » le concept de prix justes discuté par les théologiens peut être défini de plusieurs façons, c’est en règle générale à un prix correspondant à la coutume et assurant aux vendeurs un niveau de vie stationnaire conforme à la place attribué aux diverses places sociales.

Le pré à intérêt « usure » c'est-à-dire un taux excessif, très élevée, était souvent condamné même si un certains nombres d’exception sont toléré notamment quand le prêt comporte des risques.

2) La période moderne :

A la vue de se développer des doctrines qualifié de mercantile, les états nations ne sont pas encore vraiment constitués mais il existe des royaumes ou principauté assez homogènes. L’influence de la religion sur la pensée et la vie économique s’est fortement estompé, l’influence des considérations politique s’est renforcé, la richesse d’un pays étant considéré presque comme synonyme de la puissance de son souverain. Le progrès technologique à atteint des domaines nombreux comme le transport, la métallurgie l’imprimerie, économiquement l’Europe est en tête en termes d’utilisation du progrès technique peut être pas en revenu par tête.

Les marchands utilisent les techniques commerciales inventées à la fin du moyen âge à partir des pratiques arabes et byzantine, la comptabilité et l’assurance maritime se développent les banques se multiplient, les Rois mesurent leur puissance en termes de richesse matérielle et financière si bien que tout naturellement le commerce extérieur est conçu comme le moyen d’enrichir le royaume et donc de remplir les caisses du souverain. L’Europe se partage l’or et l’argent qui vient des Amériques, une balance commercial excédentaire c'est-à-dire où les exportations de marchandises sont supérieures aux importations signifie une entrée de métal précieux, les princes et marchands ont un intérêt commun a stimulé les ventes, parfois les bourgeois ont besoin de protection de la part des princes et des rois. Parfois la bourgeoisie assure elle-même les charges gouvernementales.

3) L’école classique et les débuts de la pensée scientifique en économie :

La naissance de l’économie politique actuelle est étroitement liée au développement de la pensée philosophique individualiste et libérale du 18ème Siècle.

Le capitalisme et la libre entreprise représente le versant économique de cette philosophie tandis que la démocratie en constitue le coté politique. C’est a cette époque qu’a été explorée la relation entre démocratie politique et libéralisme économique avec une profondeur qui n’as jamais été retrouvée comme en témoigne la pauvreté des débats vers 1990 sur la transition des pays ex socialistes ou des problèmes fondamentaux comme l’économie de marché suppose t-elle au préalable la démocratie ? ou inversement, ont été survolés sans conclusions utilisable.

Le passage du mercantilisme au libéralisme s’est fait par étapes, d’ailleurs certains auteurs anglais français ou italien de la période 1690-1780 peuvent aussi bien être considérés comme mercantiliste tardif que des précurseurs du libéralisme.

C’est à cette époque qu’apparaît la science économique au sens strict cad les instruments d’analyses utilisés de nos jours qui ont été forgé pour étudier les interdépendances dans les phénomènes de marché. On peut considérer d’ailleurs que c’est Adam Smith le premier qui a donné une description générale des interdépendances des marchés et de ses conséquences. C’est l’origine de l’école classique : Ricardo, Malthus, Jean Baptiste Say

Certains de ces auteurs sont mercantilistes sauf en ce qui concerne les restrictions aux importations, à la fois libéraux et mercantiliste.

Le protectionnisme qui caractérise les mercantilismes purs recule dans la pensée économique du 18ème siècle.

Le protectionnisme consiste en l’édification de barrières protectrices contre l’arrivée massive de produits étrangers.

On peut estimer que la naissance de la science économique au sens stricte c'est-à-dire des instruments d’analyse utilisé de nos jours, datent de la découverte de régularité dans l’inter dépendance des phénomènes de marché et de l’analyse de ces régularités à l’aide d’une théorie des choix individuelles.

La tradition considère en générale que c’est Adam Smith 1776 qui est le premier à donner une description assez précise des inters dépendance des marchés et des conséquences de ces inters dépendances. Son ouvrage « recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » marque l’origine de l’école classique, les classiques sont les successeurs d’Adam S. (David Ricardo 1817, Malthus, Jean-B Say (Fr))

La base de la théorie est l’analyse par Smith de la façon dont le marché influence la division du travail. Le concept de division du travail avait déjà été proposé par Platon

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