Le clonage et la citoyenneté.

...

Cependant, en Allemagne, en Suisse, en Norvège ainsi qu’en Autriche, les tests concernant le clonage sont interdits. C'est le cas de la France mais cette derniere commence à les accepter.

Par rapport aux religions, les Catholiques et les Orthodoxes refusent formellement le développement et l’expérimentation du clonage, ils estiment que l’Homme n'a pas à se substituer à Dieu qui est le seul créateur.

A l’inverse, les Protestants et les Juifs sont d’accord pour la recherche en lien avec le clonage, mais avec certaine conditions.

Tandis que les Musulmans et les Bouddhistes sont plutôt réservés, en effet, les Musulmans sont préférablement contre et les Bouddhistes sont de préférence pour, parce que pour eux, l’être cloné n'est pas une réincarnation, qui est le fondement de leur religion.

2). Répondre à un besoinLe Clonage reproductif humain tout comme le clonage thérapeutique ont tout deux un but et répondent à des besoins formulés soit par/pour l'individu ou bien par la société.

Tout d'abord le clonage reproductif pourrait etre une réponse au désir d'avoir un enfant, un moyen en plus pour les couples infertiles, les femmes seules ou encore les couples homosexuels.

De plus cette reproduction serait une conception sans fécondation et par conséquent sans incertitudes car l'enfant serait l'exacte reproduction génétique des parents.

Ce progrès pourrait aussi servir à des fins affectives tel qu'après le décès d'un proche le recrée a partir d'une de ses cellules.

Un autre but recherché par le clonage reproductif serait le clonage d'espèces en voie d'extinction (dont le premier test de clonage a été effectué en 2001)

Pour le clonage thérapeutique, les buts sont plus connus: il permettrait de guérir des maladies encore incurables jusqu'a ce jour ou d'aider des personnes ayant vécu une situation particuliere (grands brulés, amputation...) ce qui consisterait alors en une greffe.

En effet les tests sur les animaux sont réalisés à ce jour afin d'expérimenter cette technique, les animaux tel que les souris pouvant posséder les mêmes maladies que celles des hommes et formant par consequent une bonne base de recherche.

De plus ces deux types de clonage pourraient représenter un revenu financier considérable (médecins ...) néanmoins la loi stipule (en France) que tout usage commercial serait puni.Néanmoins, le désir d’avoir un enfant atteint parfois une intensité extrême et les praticiens font tout pour satisfaire leur client/patient, sans forcément s’entourer de toutes les garanties souhaitables; cette technique deviendrait alors un luxe reservé à une élite seule.

Malheureusemant cette technique n'apporte pas que des points positifs, de nombreuses associations se battent contre et ce sujet fait polémique un peu partout, les arguments à son encontre se trouvant en nombre considerable.

3). Des enjeux négatifs

> Le clonage est un procédé onéreux du fait des multiples tentatives necessaires avant d'arriver à un unique résultat et n’est donc pas utilisable pour tous ce qui par consequent creuserait les inégalités deja existentes. En effet le taux d’échec du clonage sur les animaux (90%) ainsi que leur nombre fréquent de malformations et leurs infirmités nous montre que ce n’est pas viable de l’expérimenter sur l’Homme.

> Les scientifistes travaillant sur le clonage n’ayant pas atteint leur but de leurs recherches, le risque de dérapage est largement envisageable, comme des embryons gaspillés (ex Dolly 434 échecs avant resultat positif ), des "grossesses avortées", ou encore des malformations (99% d’échec). De fait certains d'eux s'inquietent sur la pathologie de ce clonage (mort de Dolly)

> Les opposés au clonage vont meme jusqu'a le denoncer en tant que "crime contre l'humanité".

Neanmoins le Clo reproductif reste le plus rejetté avec une liste des contraintes empechant son avancée

Le principal problème etant celui des mères porteuses, sujet actuellement polémique, le clonage reproductif pouvant etre un souhait tant d'une homme que d'une femme, il necessite le recours à ce procedé interdit dans de nombreux pays

L’esclavagisme est également dénoncé. En effet, ce sont les parents du future enfant cloné qui décident de ce qu’ils veulent pour lui (l’hérédité...). L’enfant aura donc un certain problème à pouvoir trouver son identité, ses repères familiaux, généalogiques…

Par ailleurs beaucoup de questions restent en suspend quant au sort reservé au nouveau né: aura-t-il la même santé, comment et qui devra decider de son identité, de ses droits, sont-ils egaux aux enfants 'naturels'. Les tensions ethiques etant plus presente dans cette forme de clonage, en ce qui concerne le liberte personnelle du clone, la liberte collective ou encore l'eugenisme, la solution serait alors d'empecher l'instrumentalisation des clones.

En plus de ces questions sur le futur de ces clones, des problemes de fiiations s'additionnent aux autres, par exemple prenons un couple sterile souhaitant un enfant, seul le pere peut donner ses cellules (mere etant sterile), mais il faut les cellules d'une femme par conséquent on preleve les cellules de la soeur du pere ou de la mere ce qui reviendrait a un inceste et creerait une perte de la genealogie ainsi que du patrimoine genetique.

En 1963 en Belgique puis en France, une methode consistant à injecter directement des spermatozoïdes dans l’ovule pour « forcer » la fécondation a debuté,cependant cette methode empêche la mobilité du futur bebe. C'est donc sans prendre la précaution de faire des expérimentations animales préalables que les differents scientifiques avait lancé ce projet. Il apparaît donc qu’on se préoccupe plus de répondre à la requête des couples sans trop se demander comment évoluera l’enfant, faisant du clonage une facon pejorative de manipuler l'etre humainDe fait ces techniques sont appelées « procréatique » par J. Testart, ce terme est volontairement inquiétant à cause de l’irruption de la technologie et le commerce des reproductions humaines.

Mais le clonage ne touche pas que les familles decidant de s'en aider, effectivement, en 2050, nous serons 9 milliards d’individus sur terre et les

...