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Travail noté 1: cas SEMCO

Par   •  14 Septembre 2018  •  1 758 Mots (8 Pages)  •  525 Vues

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les forces déstabilisantes telles que les conflits, la direction doit aller au-devant des situations et prendre des mesures qui tiendront compte de la dimension affection du travail » (Bédard et coll., 2011, p. 55).

D’après Ricardo Semler, la démocratie « fait partie de la nature humaine » (Kuyken, 2012, p. 6)

Le modèle participatif, qui s’agit d’un mode de gestion axé davantage sur la participation des salariés aux prises de décisions, a quant à lui apparu peu de temps après le mouvement des relations humaines. Ce modèle prône et motive l’implication des employés dans la prise de décision à différents niveaux et favorise un sentiment d’appartenance. Kuyken (2012) nous démontre que ce modèle est assurément très présent au sein de la SEMCO. En effet, les membres du personnel jouent un grand rôle lorsque vient le temps d’identifier les collaborations éventuelles (Semler, cité par Kuyken, 2012, p. 9). D’un autre côté, les travailleurs participent activement au processus d’embauche, même si le candidat peut vraisemblablement devenir leur supérieur. La démocratie, qui est bien installée chez SEMCO, fait en sorte que tous les salariés contribuent activement à la prise de décision, peu importe sa nature, au sein de l’entreprise (Kuyken, 2012, p. 6). Contrairement à la majorité des entreprises où les profits sont directement versés entre les actionnaires, les profits de la SEMCO sont partagés en pourcentage entre les employés. Les travailleurs sont donc encore plus motiver à faire valoir la croissance de l’entreprise (Kuyken, 2012, p. 7). De plus, les valeurs de l’entreprise encouragent le développement de nouvelles initiatives par les salariés dans la gestion de l’organisation. En effet, trois programmes ont fait leur apparition au cours des années soit « Out of your mind » qui favorise la création de nouveaux projets, « Retire a little bit » qui propose différents modèles pour la planification de la retraite, et « Date SEMCO » qui quant à lui vise à élargir le réseau de l’entreprise par l’entremise de rencontres entre des employés actuels et potentiels. De plus, au fil des années, la SEMCO a établi des partenariats avec différentes entreprises afin d’élargir son champ de compétences (Kuyken, 2012, p. 14-15). Compte tenu de ces informations mentionnées ci-haut, l’entreprise SEMCO est indéniablement prête à mettre en oeuvre ce qui peut être bénéfique pour ses employés, et ce tout en convoitant une bonne croissance de l’entreprise.

Question #3 : En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier?

À l’époque où le capitalisme industriel pris de l’ampleur, la maximisation des profits à court terme et les finances étaient au cœur de cette ère de changement. En effet, « il y a une rupture entre l’objet produit et la personne qui le produit. Chaque personne sur la chaîne de montage ne fait qu’une partie de l’ensemble, et ce, de façon répétitive » (Bédard et coll., 2011, p. 13). Contrairement à ces croyances, notons qu’au sein de la SEMCO les employés sont encouragés à changer de fonction continuellement pour ainsi favoriser le développement de nouvelles compétences au sein de l’organisation (Pozzebon, 2008 cité dans Kuyken, 2012, p. 15). Le partage de nouvelles idées ainsi que « la valorisation de la sagesse » permettrait aux salariés de se sentir investit davantage au sein de l’entreprise (Kuyken, 2012, p. 6-7). D’un autre côté, les principes associés au capitalisme industriel sont encore une fois remis en question puisque pendant cette ère « le capitaine d’industrie était à la fois le propriétaire, le gestionnaire et l’actionnaire de l’entreprise. Autrement dit, l’entrepreneur-actionnaire majoritaire avait tous les pouvoirs dans son organisation » (Bédard et coll., 2011, p. 15). Au sein de la SEMCO, les niveaux hiérarchiques ont été rapidement mis à pied pour laisser place à l’innovation et à la participation des employés dans la prise de décision sur plusieurs niveaux, comme la sélection de nouveaux employés (Kuyken, 2012, p. 6).

« Le capitalisme financier désigne l’ensemble d’activités spéculatives entre agents qui vise à maximiser les gains dans le délai le plus court possible » (Bédard et coll., 2011, p. 18). En conséquence, trois contradictions découlent du capitalisme financier soit le court-termisme, le maximalisme et l’immatérialité (Bédard et coll., 2011, p. 23). La SEMCO ne cesse de créer des partenariats et d’établir des liens avec des sociétés satellites qui sont fondés par des anciens employés de l’organisation. Ces collaborations permettent sans aucun doute à l’entreprise de demeurer proche du marché international, mais aussi de s’approprier de nouvelles connaissances et d’entretenir un réseau de partenaires à travers le monde (Kuyken, 2012, p. 10-11). Sans aucun doute, « (…) la SEMCO est une entreprise capitaliste qui « réussit suivant les critères du marché » (Semler, 2004, p. 12) » (Kuyken, 2012, p. 15). Cependant, il n’est pas sans surprise de concevoir que l’organisation ainsi que le style de gestion humain et innovateur de la SEMCO diffère des entreprises de même envergure. Plusieurs hésitent à aller dans cette même direction disant que cette méthode de gestion « va à l’encontre de toute tradition managériale « (Fisher, 2005 cité dans Kuyken, 2012, p. 16). SEMCO est un bon exemple pour faire découvrir aux autres multinationales que la forme de gestion utilisée n’a pas qu’à être managériale, avec plusieurs niveaux hiérarchiques, pour cesser de croître et être profitable pour la

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