Quelle est la nature des situations problématiques qu’expose ce cas

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Par exemple, un manque de motivation des employés risque de créer une mauvaise ambiance de travail et abaisser la productivité, entrainant ainsi une baisse des profits. Ensuite, il faut s’assurer d’avoir la collaboration entière de M. Letendre et lui faire comprendre qu’il devra céder une partie de son pouvoir à ses employés.

La baisse de productivité

Niveau stratégique

Il est possible de remédier à la situation problématique de baisse de productivité en appliquant des solutions à plusieurs niveaux de l’organisation. Au niveau stratégique, il serait bénéfique d’établir une politique de rémunération basée sur les primes au rendement. Cette méthode de rémunération a été proposée par Fayol (Management à l’ère du savoir p.41). En utilisation cette forme de rémunération, on encourage la productivité car, plus les employés sont efficaces dans leur travail, plus ils sont récompensés pécuniairement. Cela a également pour effet de diminuer l’absentéisme puisqu’ils (les employés) veulent gagner plus. Il faut cependant rester conscient que cette forme de rémunération n’apporte pas que des points positifs. En effet, elle risque d’augmenter de façon considérable la pression sur les employés car ils risquent de se défier entre eux pour produire toujours plus. De plus, il ne faut pas négliger le fait que le travail risque d’être parfois bâclé car la production en quantité devient désormais l’un des buts à atteindre. (« Le comportement opportuniste » Management à l’ère du savoir, P.363)

Niveau administratif

Afin d’augmenter la productivité, d’autres actions doivent être posées. À la lecture du cas de M. Letendre, trois solutions sont envisageables. Premièrement, il faut revoir les processus de travail afin de réduire les points de contrôles. Ceux-ci sont actuellement effectués à chaque étape de la chaine de production. Il s’agit d’une méthode désuète. En effet, les objectifs du contrôle doivent être l’efficacité et l’efficience (Management à l’ère du savoir p.338). Dans ce cas, il y a trop de contrôles, ce qui a un effet néfaste sur la productivité et réduit par le fait même l’efficience car cela fait exploser les couts de production. De plus, selon le sondage, la diminution de contrôle augmenterait la performance des employés. L’un des inconvénients à diminuer le nombre de points de contrôle est le risque qu’au bout de la chaine de production, il y ait un nombre plus élevé de produits défectueux.

Deuxièmement, il faut mettre en place des métriques permettant de mesurer la performance des employés (Management à l’ère du savoir p.338). La mesure de la performance permet aux employés de connaitre leurs forces et faiblesses et de s’améliorer afin de répondre aux exigences de leurs supérieurs. En contre partie, cela risque de d’apporter une certaine lourdeur administrative et dans certains cas, générer des revendications salariales.

Troisièmement, le sondage révèle également que 54% des employés performeraient mieux s’ils étaient mieux informés des objectifs de l’organisation (Management à l’ère du savoir p.212). Il faut donc mettre en place un système de communication efficace qui permet à la direction de bien communiquer avec ses employés. Ce canal doit être bidirectionnel, afin que les employés puissent également discuter plus facilement avec la direction.

Niveau opérationnel

Au niveau opérationnel, il faut déléguer des pouvoirs décisionnels aux employés. Cela permet aux individus d’exercer leur jugement et de prendre des décisions dans un domaine de compétence délimité (Management à l’ère du savoir P.377). Le fait de donner des pouvoirs aux employés permet de les responsabiliser et de les faire se sentir impliqués au sein de l’entreprise. De plus, cela augmente l’agilité de l’entreprise en décentralisant la prise de décision. En effet, le patron n’est plus au centre de toutes les décisions. L’inconvénient d’utiliser cette méthode se situe surtout au niveau de M. Letendre qui ne sera plus en mesure de tout contrôler et qui ne se sera plus le seul maitre de toutes les décisions.

L’absentéisme et le moral bas

Niveau stratégique

Afin de contrer l’absentéisme il faudrait mettre en place système de primes biannuelles attribué à l’équipe ou aux différents secteurs d’activité basé sur les profits de l’entreprise (Management à l’ère du savoir P.368). La présence quotidienne au travail de tous les employés est maintenant nécessaire afin de s’assurer un maximum de productivité. Cela a également pour effet de les motiver davantage à trouver des solutions économiquement ingénieuses qui leur permettront d’augmenter les profits de l’entreprise. Il existe cependant un risque se situant au niveau de la production car les employés risquent de privilégier la quantité au détriment de la qualité.

Niveau administratif

Une autre façon d’améliorer le moral des employés serait de leur apporter un peu de changement dans leur travail. En effet, le sondage révèle que seulement 18% des gens sont satisfaits de la variété dans leur travail. Il est donc conseillé d’encourager les gens à changer régulièrement de poste sur la chaine de production (management à l’ère du savoir p.373). Outre la variété dans le travail, cela augmente l’agilité de l’entreprise en permettant entre autres, de remplacer plus rapidement quelqu’un de malade. Cela augmente également la valeur de l’employé puisqu’il se spécialise maintenant dans plusieurs postes au niveau de la chaine de production. De plus, « l’enrichissement des tâches permet à l’employé de mieux utiliser ses compétences et de les élargir de sorte qu’un sentiment de réussite personnelle en émerge » (management à l’ère du savoir p.374). Il faut cependant s’attendre à ce qu’il y ait de la réticence et que quelques-uns aient de la difficulté à s’adapter. De plus, il peut être difficile pour un employé d’être spécialiste et excellent dans tous les postes occupés.

Niveau opérationnel

L’établissement d’un contrôle axé sur la participation permet aux employés d’innover et augmente leur motivation car ils se sentent engagés dans cette mission. Il faut donc réduire l’utilisation de méthodes et procédures trop strictes. De plus, cela favorise le sentiment d’appartenance envers l’organisation.

La diminution des ventes et l’augmentation

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