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Management de l'innovation cas

Par   •  8 Mai 2018  •  2 273 Mots (10 Pages)  •  620 Vues

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Aussi, en France, la consommation moyenne de viande de bœuf est de 25 kg/hab./an, contre 15 kg/hab./an en Europe.

Les français, réputés pour entretenir avec l’aliment une relation de type affective et hédoniste, associent à la viande des symboliques telles que le plaisir de manger ainsi que le partage d’un « bon » repas.

Bien que, les insectes soient comparés aux autres aliments sources de protéines, ils n’occupent pas les mêmes symboliques dans l’esprit des français.

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Ci-dessous un tableau qui présente les différentes réponses fournies lors de réunion de groupe et entretiens individuels (dont les participants ont entre 20 et 24 ans : notre cible) au sujet de la consommation d’insectes.

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Suite à ces réponses, nous pouvons comprendre que notre produit devra répondre à plusieurs critères :

- La traçabilité est essentielle pour les consommateurs

- Le prix doit être plus bas que les autres sources de protéines

- L’emballage doit être attrayant

- Le produit doit respecter la loi rigoureusement de manière à rassurer le consommateur

- Doit respecter une hygiène évidente

- Le lieu de vente aura une influence

- Visuellement, l’insecte doit être caché car son aspect physique provoque le dégout

A noté aussi que le coté innovant du produit peut constituer pour le consommateur un point positif (considéré comme une « expérience »).

3) Qui seraient les plus aptes à manger des insectes en France ? Quels problèmes/habitudes alimentaires pour ces gens-là ? Quels sont les besoins ?Selon une enquête …

Les personnes qui songent à réduire leur consommation de viande sont 4 à 5 fois plus susceptibles de consommer des insectes. L'âge joue aussi un rôle important. Les jeunes sont donc plus ouverts.

Le profil du consommateur pionnier est donc une personne jeune.

Dans ce cas pratique, nous devons développer un concept pour les étudiants. Les résultats de ce sondage sont donc plutôt en notre faveur : les jeunes sont les plus partisans pour ce genre d’expérience. Notre produit ciblera donc principalement les jeunes étudiants.

Il faut désormais savoir quelles sont les difficultés alimentaires qu’ils rencontrent au quotidien pour pouvoir créer un concept qui réponde au mieux à leur besoin.

Repas sautés ou pris sur le pouce faute de temps, petit-déjeuner négligé, alimentation peu diversifiée du fait d’un budget limité : les étudiants sont en première ligne face à la mauvaise alimentation.

Les études de l’Observatoire de la Vie Etudiante ou d’Emevia montrent année après année que les étudiants simplifient de plus en plus leur repas. Ainsi, selon l’OVE, 51 % des étudiants interrogés prennent un déjeuner réduit et négligent ainsi les besoins de leur organisme. Un étudiant sur trois estime ne pas manger équilibré. Les repas sont souvent pris rapidement dans les cafétérias et les fast-foods.

On peut donc conclure que les étudiants :

- Ont un petit budget

- Doivent manger rapidement (manque de temps)

- Sautent des repas

- Se nourrissent mal, ne mangent pas équilibré (aucune notion de cuisine ou de connaissance des besoins de l’organisme)

- N’ont pas toujours la motivation de se faire à manger et consomment donc à l’extérieur (mauvaises habitudes alimentaires)

Après quelques années d’études et une alimentation archaïque, les kilos s’installent chez les garçons comme chez les filles. Ainsi, on estime à environ 10% le nombre d’étudiants ayant un problème de surpoids. (Selon une enquête des étudiants de la Sorbone sur le comportement alimentaire des étudiants. Sur un échantillon de 450 étudiants parisien)

L’envie de suivre un régime amincissant devient alors une idée fixe. Ainsi, 34 % des étudiants avouent avoir déjà fait voulu suivre un régime. (Source : topsanté)

4) Face à cette cible et compte tenu des réticences : Lequel/lequel (insectes) choisir ? Pourquoi ?

Comment les présenter ? Comment y vendre, en faire la promotion ?

Notre concept doit donc pouvoir répondre au problème du surpoids et de la mal nutrition chez les étudiants. En effet ce concept pourra être une alternative sur une période donnée (de régime) pour reprendre le contrôle sur l’équilibre de l’alimentation et le poids du consommateur.

Car pour les raisons énumérées plus haut : pizza, fastfood, plats industriels, grignotage, repas pris à n’importe quelle heure et manque d’activité physique sont souvent le lot quotidien des étudiants.

Par manque de moyens, les étudiants pensent souvent qu’en sautant des repas ils vont retrouver la ligne. Ce qui est faux et dangereux pour la santé, et même s’ils réussissent à perdre quelques kilos, ceux-ci reviendront plus nombreux encore au premier écart.

De plus, et par manque de temps et d’argent, leur attrait pour les régimes est très limités.

Ils n’ont que peu de temps a consacré à l’élaboration de leurs repas, et négligent les apports nutritionnels dont leur corps a besoin.

Pour palier à cela, nous nous sommes penchés de plus près sur les différents insectes comestibles et leurs bénéfices afin d’apporter une réponse à un besoin: le régime alimentaire pour les étudiants.

Nos recherches nous ont amenées vers un insecte en particulier : le criquet. En effet, c’est un des insectes qui provoque le moins de dégout : il n’est pas à l’origine de la contamination des aliments ni synonyme de saleté, de pourriture ou de maladie. Le criquet un insecte qu’on retrouve plutôt dans la nature, les jardins, il sera donc considéré comme moins repoussant pour les consommateurs.

De plus, les criquets ont des propriétés nutritionnelles intéressantes vis-à-vis de notre concept, comme nous pouvons le constater dans ce tableau :

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