Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Intelligence économique - Cours

Par   •  25 Janvier 2018  •  4 820 Mots (20 Pages)  •  644 Vues

Page 1 sur 20

...

Les acteurs en matière de veille stratégique : on distingue 3 catégories :

- Collecte et acquisition de l’information (veille passive) → Le veilleur (spécialiste) : sa mission est de surveiller en continu un périmètre prédéfini de l’environnement de l’entreprise (périmètre, technologique, concurrentiel, légal…).

- Faire intervenir des acteurs qui sont plus actifs (veille active) → Le chasseur (spécialiste) : il est acteur de son environnement.

- Le guetteur (polyvalent) : mettre en alerte le système, n’importe quelle information peut avoir selon lui, une importance stratégique pour l’entreprise. Il travaille le côté organisationnel (solution en cas d’alerte, reconfiguration organisationnelle), il fait corps avec son environnement.

La veille stratégique a une vision parcellaire : veilles thématiques → puis coordination entre les différents thèmes.

L’intelligence économique incorpore le système de veille stratégique.

- Vision ascendante : du terrain à la stratégie (bottom/up).

- Vision descendante : stratégie vers le terrain (top/down).

La veille stratégique est coordonnée, intégrée et donc collective → caractère collectif doit prendre forme aussi bien en interne (permet de rendre le contexte interne plus pacifié, plus prompt d’écouter ce qui se passe en externe) qu’en externe (Je ne peux être influent en externe en étant seul, ou en étant en distorsion thématique).

La désinformation : développer un bad buzz qui va entrainer une chute de l’image de marque = attaquer, nuire aux intérêts.

L’anticipation est la démarche de l’IE, le « risque = signal faible » en est la matière première.

3 scénarios d’emplacement :

- Généralement :

- Intelligence économique : top management.

- Veille stratégique : middle management.

- Veille thématique : down management (pôle fonctionnel).

- Entité de services : mon objectif → fournir de l’information (cœur de métier) :

- Intelligence économique : fonction à part, parmi les services de l’entreprise.

- On s’en fout

Prévision : moyen de surveillance → extrapoler une tendance dans le futur en prenant comme hypothèse que l’environnement ne change pas.

Anticipation : essayer de lire le futur et l’appréhender en termes de danger ou d’opportunité dans un environnement incertain. La démarche pour arriver à détecter l’objet (inconnu) confirmant mon pressentiment :

- Mise en alerte du système ;

- Je ne peux identifier l’objet que chemin faisant.

- Faire des scénarios grâce aux bribes d’informations.

- Prendre la décision à proximité de l’objet (difficulté, voire impossibilité de manœuvrer = subir).

- L’enjeu est de savoir avant les autres : mes radars doivent détecter les signaux faibles (signal faible : information banale prise de manière isolée), mais pertinent si on creuse.

Synthèse : Aspect dynamique de l’intelligence économique (mise en alerte continuelle du système) / aspect statique de la veille stratégique.

AXE CONCEPTUEL

Démarche d’anticipation :

Dans le cas d’environnement incertain, la prévision ne pourrait avoir lieu car elle devrait prendre en considération plusieurs paramètres, on est davantage dans le qualitatif que dans le quantitatif. Lorsque j’anticipe, il n’y a pas un seul chemin, mais plusieurs scénarios (futuribles : futures possibles).

A chaque fois qu’on a un évènement X à identifier, chemin faisant (T1, T2, T3, T4, T5, T6…) je vais essayer de valider certains scénarios et d’en exclure d’autres.

Sur le plan démarche, l’intelligence économique se réduit à de l’anticipation : exemple du Titanic, logique du puzzle.

Qu’est-ce qu’un signal faible ?

C’est une donnée/information fragmentaire à priori, d’apparence insignifiante, mais dont l’interprétation peut nous alerter sur quelque chose qui va se passer dans le futur et susceptible d’avoir des conséquences considérables (une information/ un évènement favorable à saisir ou un évènement/information défavorable à contrecarrer) : un signal est faible en apparence, fort en impact.

- Le signal : information volontairement émise, pour être réceptionnée par quiconque.

- Le signe : diffusé par un objet muet, risque de ne pas être identifié.

Lorsque vous émettez des signaux, il y a le risque d’être identifié, mais il y a le privilège de détecter des feed-back.

Face à un signe, il faut émettre un signal pour provoquer une réaction : « prêcher le faux pour le vrai ».

Dans l’entreprise, l’émetteur du signal est connu : une publicité est un signal, mais si l’entreprise reste muette et l’information vient d’un journaliste, on peut considérer celle-ci comme un signe (rumeur, bruit…).

L’intensité du signal en termes de visibilité : signal visible, audible, palpable.

Moins le signal est visible/audible/palpable → signal faible : aller vers les zones sombres, les zones éclairées sont connues de tous et n’ont pas la même portée stratégique.

Signaux faibles = signaux d’alerte précoce.

Caractéristiques d’un signal faible :

Faible visibilité

Faible signification

Faible utilité en apparence / pertinence

Faible saisissabilité

Ce qui rend la

...

Télécharger :   txt (35.1 Kb)   pdf (109.7 Kb)   docx (735.9 Kb)  
Voir 19 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club