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Cours de Macroéconomie: les marchés des biens et des services

Par   •  5 Septembre 2018  •  1 710 Mots (7 Pages)  •  485 Vues

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Traditionnellement, on présente l’analyse Keynésienne de la consommation en affirmant que chez Keynes, les consommateurs disposant d’un revenu consomment d’abord puis épargne le résidu.

La propension marginale à consommer est un outil qui synthétise l’ensemble des facteurs psycho socioculturels (les facteurs subjectifs).

Cependant, à court terme, le principal facteur expliquant la consommation est le revenu.

Les relations entre les propensions à consommer et l’élasticité de la consommation par rapport au revenu

(ΔC/C) / (Δ de l’élasticité Y/Y) = ΔC/C x Y/ ΔY=

L’analyse Keynésienne s’oppose à l’analyse néo-classique, quant aux facteurs qui déterminent le partage du revenu entre consommation et épargne.

Dans la théorie néo-classique, c’est le taux d’intérêts qui explique le partage du revenu entre consommation épargne.

Lorsque le taux intérêt augmente, l’épargne augmente et se substitue à la consommation.

Section 3 : Les facteurs psycho socioculturels de la consommation

L’hypothèse du cycle de vie fut théorisé par Franco Modigliani, (né le 18 juin 1918 à Rome et mort le 25 septembre 2003, il était un économiste italo-américain).

En microéconomie, la théorie du cycle de vie est une théorie expliquant comment un agent économique choisit son niveau de consommation et son niveau d'épargne au cours de sa vie.

Elle est liée à une analyse sur le long terme, le modèle de base commence l’analyse avec l’entrée dans la vie active et se termine avec leur décès.

Le ménage entre dans la vie active et détermine en fonction de son revenu et de ce qu’il estimait être son revenu futur, il détermine son niveau de consommation, qu’il va essayer de maintenir stable jusqu’à son décès.

Pour cela, il va créer un patrimoine qu’il va accumuler jusqu’à sa retraite. L’intérêt de cette analyse est de montrer que les ménages ont intérêt à construire des plans sur le long terme.

Le revenu permanent de Milton Friedman

Le modèle de Friedman est logique, il construit en 1957 ce modèle de consommation qui fait intervenir le temps qui dure sur 2 à 4 ans dans le futur ; il appelle cela des périodes horizon. Pour déterminer sa consommation le ménage détermine les flux de revenu. Il construit son modèle du revenu permanent comme un indicateur synthétique du revenu total, passé-présent et futur.

En même temps, il veut contester l’analyse Keynésienne.

Lorsqu’un agent décide de consommer au temps t1, il le fait en tenant compte de son revenu perçu (revenu transitoire) mais aussi en fonction de son revenu prévu ou revenu permanent.

Le revenu observé est égal au revenu transitoire + le revenu permanent.

Le revenu permanent est prévu, anticipé par le consommateur pour une période de plusieurs années (trois - quatre ans) et il détermine ce revenu en fonction de ses revenus passés, de son patrimoine et de sa capacité à emprunter.

Le revenu transitoire ou courant dépend d’éléments imprévus ou de fluctuation à court terme est un revenu que l’on reçoit à un moment donné.

Y (revenu observé) = Yt + Yp.

Le consommateur peut utiliser le marché financier pour déplacer une partie de ses ressources dans le temps, soit par placement ou par endettement selon le cas. Cet emprunt ou ce placement se fait au taux d’intérêts du marché et si ce placement ou cet emprunt sont réalisés sur plusieurs années alors il faut actualiser les sommes empruntées ou placées. La valeur de ces flux de revenus donne la valeur actuelle du patrimoine.

+ [pic 1][pic 2][pic 3]

À partir de là, Friedman présente une formule où le revenu permanent est fonction du taux d’intérêts et du patrimoine. Il présente donc des fonctions de consommation correspondant aux différents types de revenus.

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dépend du taux d’intérêts des goûts des consommateurs, de la structure du patrimoine et notamment le rapport entre le capital humain et le capital non-humain.[pic 7]

Le paradoxe de Deaton établit que les variations de la consommation sont plus faibles que celles du revenu. Ce paradoxe tend à contredire les analyses de T. Hall en 1978 qui reprennent les analyses de Milton Friedman supposent que les variations de la consommation sont plus importantes que celles du revenu.

L’analyse statistique montre les séries de taux de croissance de la consommation sont caractérisées par la présence d’une structure dépendance de long terme qui peut trouver sa source dans la formation des habitudes de consommation.

L’effet de démonstration de démonstration ou d’imitation de Duesenberry

L’effet de démonstration suppose que les biens ne sont pas seulement consommées pour répondre à un besoin économique mais aussi parce qu’il comporte une charge symbolique, en effet, consommer tel bien est un signe de distinction social ou d’appartenance sociale.

Pour Duesenberry, la consommation d’un individu dépend de la place qu’il occupe dans la hiérarchie sociale. La propension à consommer d’un individu dépend de son revenu et du revenu et de la consommation de la catégorie qu’il veut imiter. Donc les agents économiques à revenus inférieurs cherchent à imiter ceux dont les revenus sont supérieurs, ce qui se traduit par une propension à consommer plus forte que celle qui devrait exister.

L’effet de cliquet et l’effet de mémoire

- L’effet de cliquet ou l’effet de crémaillère.

Duesenberry et Modigliani : La consommation au temps t1 dépend du revenu de la période t1 mais du revenu le plus élevé atteint dans le passé, donc si à un moment donné le revenu baisse alors la consommation baissera, mais d’un niveau plus faible que celui du revenu.

- La formation d’habitude ou l’effet de mémoire de Brown

La

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