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ADM1002 La SEMCO: Avec ou sans Ricardo

Par   •  30 Novembre 2018  •  2 363 Mots (10 Pages)  •  739 Vues

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On peut, en outre, conclure qu'il n'existe pratiquement aucun lien entre la façon de faire chez SEMCO, l'OST de Frederick Taylor ou l'administration classique d'Henry Fayol. L'organigramme n'a plus sa place et on instaure une nouvelle structure organisationnelle. Il n'y a plus de pyramide hiérarchique. «La structure pyramidale est remplacée par des cercles de concentration»[6]. Ils ne mettent désormais plus les intérêts des actionnaires au-devant de tout. L'employé fait partie intégrante d'un processus de développement, de création et de réussite en se sentant à la fois valorisé et apprécié.

Question 2 En quoi l’entreprise SEMCO correspond à certains postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif.

Si SEMCO remet en question plusieurs principes de l'OST et de l'administration classique, elle est certainement en accord avec plusieurs fondements du mouvement des relations humaines et le modèle participatif. Comme je le présentais plus haut, le Taylorisme et l'administration classique ont, en quelque sorte, robotisé l'employé avec le travail à la chaîne précis et calculé et leur sens de l'organisation parfait. Au contraire de ces deux théories, les relations humaines et le modèle participatif tentent de redonner de la valeur humaine aux journaliers en améliorant leur condition de travail et en les impliquant dans le processus de production et de création, ou parfois même de l'administration.

Le mouvement des relations humaines est, cependant, tout aussi bien organisé que les mouvements précédents. L'échelle hiérarchique est encore très présente ainsi que la division du travail. Les décisions, autant du plan organisationnel qu'administratif, se prennent en haut lieu. Les règles sont toujours très bien définies, mais on y ajoute un facteur négligé par Taylor et Fayol; le facteur humain. On donne l'opportunité à l'employé de s'épanouir du mieux possible en travaillant et c'est ce qui relie cette tendance de l'époque à SEMCO. Semler amène à ses employés une grande lassitude en ce qui attrait aux horaires de travail et aux objectifs à atteindre. Chacun établi sa propre routine. Il leur offre également des lieux de détente qu'ils peuvent utiliser quand bon leur semble pour s'y reposer, comme une cour aménagée ou une cafétéria décorée à leur goût.

Aussi, en établissant un nouveau cadre et en enlevant l'importance accordée à la hiérarchie, SEMCO donne à ses membres une équité et un sentiment d'appartenance important. Si le mouvement des relations humaines démontre l'importance d'appartenir à un groupe, en autre par le biais d'expériences réalisées pas Hawthorne, SEMCO en fait de même avec ses nouvelles méthodes d'équité dont ses «bureaux non territoriaux»[7] et ses places de stationnements non attitrés.

Il considère ses employés comme étant tous égaux. Chacun peut décider de travailler avec un ou plusieurs collègues à différents postes ou encore d'avancer seul sur un projet particulier qui lui tient à cœur. On sent, par ailleurs, une grande ouverture du côté de la recherche et développement; tout particulièrement chez les groupes d'ingénieurs, qui travaillent fréquemment sur l'élaboration de nouveaux produits et sur leur prix de revient.

Nous avons la preuve chez SEMCO que l'amélioration des relations humaines fait prospérer l'entreprise. Les profits qui, en 1980, étaient à 4 millions de dollars se chiffrent, en 2003, à 212 millions[8]. Il y a certainement un rapport entre le bien être de la personne, faisant partie intégrante d'un groupe au travail, et sa rentabilité pour l'entreprise, du moins, c'est ce qu'on tente de démontrer. Il n'est plus nécessaire de gérer de façon autoritaire et stricte pour obtenir des résultats concluants. Bien que l'entreprise Brésilienne soit en accord avec plusieurs postulats du mouvement dont on parlait préalablement, il a davantage de liens avec le modèle participatif qui est, en fait, une version améliorée du mouvement des relations humaines. Comme son nom l'indique, le modèle participatif progresse vers la participation et l'implication des membres d'une même organisation. Si les relations humaines donnent un certain sentiment d'appartenance à un groupe, le mode de gestion axé sur la participation, quant à lui, donne l'opportunité aux employés de s'intégrer en tant qu'individus et de faire valoir leurs besoins individuels sans compromettre la bonne organisation. «La mise en place d’un nouveau système signifie qu'on va démolir la pyramide, supprimer radicalement des niveaux hiérarchiques, éliminer des tas de titres, briser les chaînes de commandements établis» (Semler, 1994, p.212.).

Question 3 En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier.

Le capitalisme industriel voit tranquillement le jour avec l’arrivée de nouvelles technologies et de plusieurs inventions telles que l'électricité, les télécommunications ou les moyens de transport. Le lien entre le consommateur et l'objet se transforme pour donner naissance à une société de consommation. Les marchés financiers donnent aux entreprises les capitaux nécessaires à leur développement industriel. Le progrès influence plus que jamais les méthodes de gestion et l'entreprise devient de plus en plus autonome par rapport au gestionnaire qui la possédait. Tout est désormais axé sur la croissance et la rentabilité de l'entreprise elle-même.

Chez SEMCO, on peut également assister à cette auto-gestion de l'entreprise, en 2008, lorsque les activités deviennent assez lucratives et que finalement Ricardo se retire complètement. Ceci permet de réduire le nombre de gestionnaires et ainsi diminuer les dépenses. Bien qu'on adopte, chez SEMCO, un style particulier de gestion, on ne peut faire abstraction des marchés financier. Par contre, la multinationale brésilienne tente de créer des partenariats avec d'autres organisations qui lui sont grandement profitables tel que H&R block ou Cushman

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