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ADM 1002 TN 1.

Par   •  23 Avril 2018  •  3 217 Mots (13 Pages)  •  924 Vues

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qui est l’essence même de l’organisation scientifique du travail.

Question 2

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes administratifs d’Henri Fayol.

Henri Fayol a établi 14 principes administratifs dont certains sont utilisés par l’entreprise Les Assurances Sécuriplus. En premier lieu, j’établirai les principes correspondants et ensuite, ceux qui ne correspondent pas.

Tout d’abord, en me basant sur la figure 1, je remarque que la division du travail est clairement adoptée au sein de cette société. Elle contient plusieurs divisions qui sont par la suite divisées en plusieurs directions. Le directeur de la division médicale l’affirme lui-même : «je fais mon travail de gestionnaire, il est à peu près temps qu’ils fassent leur travail de commis» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.10).

L’entreprise utilise également le principe de l’autorité et la responsabilité : «qui correspond au droit de donner des ordres et au pouvoir de les faire exécuter» (M.G.Bédard, M.Ebrahimi, A-L. Saives, Management à l’ère de la société du savoir, p.41). Le directeur des réclamations des médicaments, M. Blanchette, menace ses employés de les congédier si la productivité n’est pas optimale et les erreurs non corrigées : «J’entends bien changer les choses et améliorer la performance autour d’ici et tant pis s’il faut congédier chacun des commis du service pour y arriver» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.11).

Comme je peux le constater en observant la figure 2, une discipline en matière d’activité est instaurée au sein de cette entreprise. À chaque jour, les demandes de réclamations suivent un processus détaillé et précis, ce qui démontre que les employés respectent une convention explicite établie. Aussi, la discipline en matière d’obéissance selon Fayol est appliquée par M. Blanchette comme nous le prouve ce passage : «Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faute de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.11).

De plus, la société respecte le principe de l’unité de commandement car chacune des directions de la division médicale a son propre directeur, ce qui permet d’affirmer que l’unité de direction est aussi respectée car tous les employés se rapportent à un seul chef ayant un seul programme et un même but.

En ce qui concerne le degré de centralisation, je dirais qu’il est assez élevé car le directeur de la division médicale, dans la façon dont il traite ses subordonnés, fait en sorte de diminuer l’importance de leur rôle. L’organigramme de la figure 1 démontre la hiérarchie présente dans cette société. Elle est bien définie, donc les employés sont en mesure de savoir où ils se situent dans cette hiérarchie. Par contre, la voix hiérarchique (les communications) ne passe pas nécessairement par tous les degrés de la hiérarchie. Le directeur, qui est en haut de la hiérarchie, envoie les ordres et les informations directement aux commis qui sont complètement en bas de la hiérarchie, sans passer par les autres degrés : «j’ai perdu le compte du nombre de mémos que j’ai envoyés à tous les commis aux réclamations pour leur souligner qu’ils ne font pas du bon travail» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.11).

L’entreprise Sécuriplus correspond au principe de l’équité car M. Blanchette, le directeur, fait preuve de justice en traitant tous les employés de la même façon. Il applique les conventions établies par l’entreprise de manière rigoureuse : «j’ai envoyé un autre mémo aux commis pour leur dire qu’il fallait augmenter la vitesse de traitement et éliminer les erreurs» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.11). Selon Fayol : «l’équité, c’est-à-dire la combinaison de la justice avec la bienveillance, est la solution pour pallier les insuffisances des règles établies» (M.G.Bédard, M.Ebrahimi, A-L. Saives, Management à l’ère de la société du savoir, p.42). Par contre, M. Blanchette présente une certaine lacune dans sa démarche d’équité car il n’y a rien dans le texte de l’étude de cas qui démontre qu’il fait preuve de bienveillance à l’égard de ses employés.

Je peux présumer qu’il y a une certaine stabilité du personnel en me basant sur ces extraits du texte où M. Blanchette parle d’une des commis au service des réclamations:«Elle a trois ans d’expérience dans ce métier» et «tu as autant d’expérience que tout le monde ici» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.10). Donc, le personnel est assez stable mais il leur faudra un peu plus de temps pour acquérir plus d’expérience pour bien remplir leur fonction.

Maintenant, les principes qui ne correspondent pas. Dans cette étude de cas, les principes de la rémunération et de l’ordre ne sont pas abordés. Le principe de subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général ne correspond pas au cas de Sécuriplus. Les employés ne semblent pas prioriser les buts de l’entreprise comme nous le dit ce commentaire de M. Blanchette : «l’ennui, c’est qu’ils semblent s’en foutre éperdument» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.10).

En analysant ce cas, c’est plus qu’évident que le principe de l’initiative n’est pas mis en pratique. En voici un bon exemple lorsqu’un employé, Olivier Le Scelleur, vient lui faire une proposition : «Il estimait que les commis aux réclamations devraient être consultés afin de pouvoir expliquer les erreurs et suggérer des façons d’améliorer les choses» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.11). Il refuse catégoriquement «pouvez-vous imaginer ça!»

(A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.11).

Finalement, le dernier principe qui ne correspond pas à Sécuriplus est l’union du personnel. M. Blanchette a envoyé à maintes reprises des avis écrits à ses employés «il ne se passe pas une semaine sans que je n’aie à écrire à l’un ou l’autre des commis pour leur rappeler que leur travail laisse encore à désirer» (A.Atkinson, Étude de cas Les Assurances Sécuriplus, p.11). D’après Fayol, pour éviter les disputes

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