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Train muscu

Par   •  11 Février 2018  •  1 483 Mots (6 Pages)  •  406 Vues

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sonnet XII de Du Bellay (cliquez sur le titre ou l'auteur pour effectuer une recherche)

Auteur : Du Bellay

Titre : sonnet XII

Époque : 16 ième

Oeuvre dont est tiré le titre : Les Regrets

Accéder au commentaire de texte : Commentaire : Du Bellay : sonnet XII

Extrait étudié :

Joachim Du Bellay (1522-1560), Les Regrets (1558), sonnet XII

Vu le soin1 ménager2 dont travaillé3 je suis,

Vu l'importun souci qui sans fin me tourmente,

Et vu tant de regrets desquels je me lamente,

Tu t'ébahis souvent comment chanter je puis.

Je ne chante, Magny, je pleure mes ennuisa,

Ou, pour le dire mieux, en pleurant je les chanteb;

Si bien qu'en les chantant, souvent je les enchante :

Voilà pourquoi, Magny, je chante jours et nuits.

Ainsi chante l'ouvrier4 en faisant son ouvrage4,

Ainsi le laboureur faisant son labourage,

Ainsi le pèlerin regrettant sa maison,

Ainsi l'aventurier en songeant à sa dame,

Ainsi le marinier en tirant à la rame,

Ainsi le prisonnier maudissant sa prison.

1 soin : synonyme de "souci".

2 ménager : concerne l'intendance, l'économie, la gestion de la vie quotidienne, fait référence à la profession de Du Bellay.

3 cf. étymologie : du latin médiéval trepalium « instrument de torture ».

4 ouvrier et ouvrage ont le même étymon (= mot attesté ou reconstitué qui sert de base à l'étymologie d'un terme donné. Source : T.L.F.I.)

a asyndète. Sens : je ne chante pas, mais je pleure mes ennuis.

b épanorthose (= définition par rectification).

Le commentaire :

Commentaire composé : les regrets de Joachim Du Bellay sonnet XII

Introduction

Joachim du bellay est né en 1522 à Lyrée en Anjou. Il est issu d’une grande famille de notables provinciaux de grand renom. Joachim Du Bellay est un grand poète français qui fait partie de la pléiade. Il a écrit de nombreux de nombreux recueil dont les regrets écrit de 1555 à 1557, alors qu’il séjourne à Rome auprès de son cousin, Du Bellay consigne impressions et commentaires sous forme de poèmes. Il en résulte un recueil de 191 sonnets en alexandrins, les Regrets et autres œuvres poétiques, publié la même année que les Antiquités de Rome.

Le sonnet dont je vais parler est le sonnet XII. Ce sonnet est un poème lyrique dan lequel l’auteur essaye de fuir son désespoir en chantant.

Comment par un poème lyrique l’auteur essaye-t-il de fuir son désespoir en chantant ?

Dévelopement

Dans un premier temps, on peut remarquer que ce sonnet est un poème lyrique.

En effet l’auteur utilise plusieurs marques de la première personne telle que « je » (v1), « me » (v2), « mes » (v5)… on peut donc voir que l’auteur parle en son nom. On remarque aussi que tout au long du texte, l’auteur exprime de nombreux sentiments « me tourmente » (v2), « me lamente » (v3), « pleure » (v5) il paraît plutôt triste de sa situation dan lequel il est. La seule chose qui l’empêche d’être triste est qu’il peut chanter. Il nous raconte aussi sa vie, nous parle de ses amis « je ne chante Magny… » (v5) ce qui est donc une des caractéristique du registre lyrique.

De plus dans ce poème on peut remarquer que l’auteur fait souvent allusion au temps qui passe plus ou moins vite « sans fin » (v2), « jour et nuit » (v8), à la fuite du temps en général

Qu’il ne peut pas contrôler mais seulement subir. On peut voir aussi une certaine nostalgie dans les paroles du poète : « tant de regrets » (v3) il préférait la vie qu’il avait auparavant.

Il pense qu’il n’est pas le seule a avoir du regrets et que d’autre personne en ont aussi : « le pèlerin regrettant sa maison » Ce qui est aussi une des caractéristique du registre lyrique

On peut dire que d’après tous ces arguments (marque de la première personne, expression des sentiments, fuite du temps et nostalgie) le poème de Joachim Du Bellay est une texte de registre lyrique.

Dans un second on peut remarquer que le poète essaye de fuir son désespoir en chantant.

Tout d’abord le poète parait plutôt désespérer : « vu le soin ménager dont travailler je suis » Cette phrase attire l’attention du lecteur à cause de l’organisation syntaxique : cette phrase est un phrase passive. De plus on peut remarquer le champ lexical de la torture : « travailler » (v1) qui a ici le sens de torturé (le poète subit sa vie), « me tourmente » (v2), « pleure mes ennuis » (v5) qui a ici le sens de tourmente, angoisse. Le vers 14 est le vers de chute : le poète exprime sa colère. Le poète souffre car il faut qu’il fasse différentes taches alors qu’il ne se sent pas près. Il a des aspirations à l’art, il voudrait y passer tous son temps mais il ne peut pas a cause de ces différentes taches.

De plus on peut remarquer la fuite du poète.

« Si bien qu’en les chantant, souvent je les enchante

Voilà pourquoi, Magny, je chante jours et nuits »

Le poète essaye de fuir ses tourments en chantant, c’est un moyen pour lui de s’évader.

Pour lui « chanter » (v4) est synonyme d’écrire. En effet Joachim Du Bellay est à Rome quand il écrit cela et Magny lui n’y est pas donc Magny ne peut pas l’entendre chanter en revanche il lit tous les texte de Du Bellay. Quand au deux tercets, Joachim Du Bellay y compare sa situation

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