Les jeux olympiques.

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Deuxièmement si les J.O. sont aussi importants et perdurent dans le temps c’est qu’ils sont source d’enjeux économiques important. En effet, si autant de pays veulent être pays accueillant c’est qu’ils peuvent apporter gros pour le pays. De nos jours, les pays organisateurs ont un budget gigantesque pour organiser les Jeux Olympiques. En 2008, le budget total de la Chine pour les jeux de Pékin était de 42 milliards de dollars. Ce qui montre que la somme qu’ils sont prêt à mettre est rien comparé aux profits qu’ils peuvent en tirer : pays médiatisé dans le monde entier, apporte du tourisme, obtiennent de nombreux contrats, fait gonfler le PIB avec la création d’infrastructures et d’emplois. La ville de Pékin a en effet pu profiter d’une augmentation de 12.8 % du PIB et de 1% du PIB chinois après les jeux. On remarque aussi un impact dans l’économie du sport avec une augmentation du nombre de licenciés dans le pays qui accueil. Autre que le pays accueillant cet empire économique touche également les sportifs qui sont au cœur des jeux. Le philosophe et polémiste Robert Redekker affirme : « Le sportif est un mutant soumis à l’impératif de la commercialisation. Il se doit d’être commercialisable. Il ne s’appartient pas – en ce sens, il est le contraire d’un homme libre -, il appartient à ses sponsors, il appartient aux médias qui vivent de ses efforts, il appartient à la grande masse des consommateurs d’événements sportifs. ». En d’autres termes le nouveau système des J.O. repose sur les médias qui grâce aux droits de retransmissions font de grands chiffres d’audience et participent activement à ce marché du sponsoring en filmant les marques sur les maillots, permettant aux entreprises d’empocher de nombreux bénéfices. Les athlètes perçoivent des rémunérations en échange de la publicité qu’ils promeuvent. Le C.I.O quant à lui n’interdit pas ces pratiques puisqu’il bénéficie de millions de dollars, grâce à l’exposition médiatique. Ces acteurs sont donc en interdépendance les uns aux autres et font tout pour alimenter ce marché que sont les J.O. On peut donc s’apercevoir que la compétition sportive n’est en réalité pas le véritable enjeu des J.O. Il est remplacé par un enjeu bien plus lucratif qu’est celui du business auquel le C.I.O contribue. De même le C.I.O est allé jusqu’à couper une partie des subventions dédiées aux jeux paralympiques pour faire face à des frais supplémentaires engendrés par les J.O. de Rio et ce dans un même but de profit. Se pose alors la question d’éthique et d’égalité qui ne serait plus au centre des J.O., les valeurs auquel aspirait Pierre de Coubertin sont donc passées au second plan face aux nombreuses tensions politiques qu’ont subis les J.O et à un intérêt grandissant du XXIème siècle à privilégier l’aspect économique plutôt qu’humain.

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