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Étude de Madame Bovary (Flaubert).

Par   •  10 Juin 2018  •  2 235 Mots (9 Pages)  •  566 Vues

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La structure globale du roman, repose sur 3 points

La linéarité : 3 parties

La première = 9 chapitres = la mise en place des personnages par étapes en passant par l’enfance, le mariage, la vie à Tostes et le retour à l’enfance d’Emma au chapitre 6

La deuxième = 15 chapitres = la vie du couple à Yvonville

La troisième = 11 chapitres = la double vie d’Emma entre Yvonville et Rouen

Appétit pour l’absolu, l’inaccessible = folie d’Emma

3 derniers chapitres= devenir des personnages mais surtout de Charles qui meurt alors qu’l vit du culte de sa femme idéalisée. Incipit : « nous » qui disparait Circularité : présence d’une figure textuelle de l’auteur

Scènes qui se font échos : le bal de la Baubeyssard + Bal masqué à Rouen Les deux amants se font échos + font échos aux 2 femmes de Charles.

L’épisode du pied beau, sa relation avec Léon, Charles…

L’art de Flaubert consiste à construire des scènes. Roman très théâtral. Ces scènes sont à considérer comme des moments culminants dans une durée qui est-elle étale. « Un roman de l’ennui ».

- Impersonnalité de l’œuvre ?

- Portée autobiographique ?

« Madame Bovary c’est moi ». « Sujet, personnage, effet, tout y est hors de moi »

Une jeune vierge flamande qui meure dans une petite ville de province après avoir attendu l’amour, romans licencieux (romans d’amours). Flaubert lui-même se pose des questions sur l’amour dans sa rédaction. Flaubert lui-même a dit que l’art du romancier doit être impersonnel. Y a-t-il des présences de l’auteur chez Madame Bovary ? Il n’y jamais (contraire Stendhal) de ruptures de l’illusion romanesque chez Madame Bovary. Mais il y a des discours indirects libres : Le narrateur donne l’impression d’être une figure textuelle de l’auteur. Le passage au présent à la fin. Début chap. 2 : conversation entre Emma et Rodolphe. « L’impossibilité pour langage humain d’atteindre la puissance des émotions » : l’émotion ne peut être transcrite en creux. Cette belle image lyrique « attendrir les ours » ours = Flaubert ?

Y a-t-il des convictions politiques ou religieuses ? Flaubert n’est pas Balzac, Hugo. Dans sa jeunesse il était plutôt de gauche (libéralisme) puis vers la droite. Il a vécu sans prendre de position politiquement. Puisqu’il est déterministe : il a plutôt une vision très pessimiste de l’histoire.

Le phénomène religieux a toujours profondément intéressé Flaubert. En 1840 : Flaubert a une illumination mystique. « Ce qui m’attire par-dessus c’est la religion, pas plus l’une que l’autre. = La foi. Emma a une sorte de sensualité mystique. Il y a un mysticisme chez Emma. La façon dont elle lit les livres religieux, qu’elle partage avec l’auteur. Mais beaucoup de pudeur chez F qui l’empêche de s’étaler.

- L’écriture correspond pour Flaubert à une tentation démiurgique = demi dieux

Le Fameux « Madame Bovary c’est moi » = désir de ne plus être soi mais d’être sa création. « C’est une délicieuse d’écrire, de ne plus être sois. Au moment où il parle de l’agonie d’Emma, il a le « gout de l’arsenic dans la bouche ». Cette impersonnalité est liée et confirmée dans sa lettre à George Sand. Impersonnalité n’est pas impassibilité, indifférence.

- La portée mythique de l’œuvre

Emma Bovary est devenue le symbole du désir absolu. Elle est devenue un mythe comme Don Quichotte l’est devenu aussi Les deux personnages sont des personnages qui ont beaucoup lus.

- Emma incarne le désir

- Désir

Cf. Mensonge romantique et vérité romanesque

Emma est l’incarnation du désir. Un critique, René Girard dans Mensonge romantique et vérités romanesque 1985, soutiens cette thèse tout en le précisant. Elle incarne le désir selon l’autre. Elle incarne une certaine loi du désir qui fait que le sujet ne choisit pas lui-même les objets de son désir, mais la projection du désir que l’autre à d’elle.

En tant qu’être de désir elle est une affirmation positive et triomphante d’une énergie vitale. Comme elle est psychiquement malléable, elle s’assujettit à toutes les altérités imaginables.

- Lectures

Elle a beaucoup lue, et grâce au bal, tout ce qu’elle a lu se concrétise. Elle se dit que puisque cet univers d’aristocrate existe, elle peut devenir elle aussi un aristo, et réaliser ses fantasmes.

- Emma représente aussi le désir de Flaubert qui est celui de l’écriture

Le désir d’Emma deviens pour Flaubert cet absolu de l’écriture et dans la correspondance qu’il échange avec Louise Collet. Flaubert part de son désir d’écrire et raccroche son désir décrire au désir d’aimer de son héroïne. Un idéal autour duquel ses rêves se sont cristallisés à tel point qu’il ne sera jamais satisfait. Madame Bovary est un roman qui apprend à se méfier de certains romans (sentimentaux, consommations). Pouvoir de l’écriture. Pouvoir critique de l’écriture. L’ambition de Flaubert a été la hauteur de son pouvoir de l’écriture. Emma est un personnage fasciné par la littérature romanesque et sentimentale comme Flaubert.

Problématique : consitution du mysticisme romantique

- Emma aime la littérature pour ses excitations personnelles : par cette recherche inconsidérée de la passion elle va aller vers son destin. Pragmatisme d’Emma, ce n’est cependant pas pour elle une voie vers la lucidité

- Complicité du narrateur avec son personnage : Emma est pour Flaubert la possibilité d’excorve

Génie du christianisme : Châteaubriand : définition du mal du siècle.

Pour se sortir du mal du siècle il faut restaurer l’idée de Dieu : Chateaubriand.

D’abord et avant tout un texte littéraire. Il y a derrière les textes littéraires : un enthousiasme, une exaltation

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