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Une histoire de la raison, François Châtelet - Entretien avec Emile Noël

Par   •  24 Octobre 2018  •  2 029 Mots (9 Pages)  •  468 Vues

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- Chapitre 4 : La politique

→ Dans le même temps la philosophie se confronte à de nouveaux concepts politiques : la rationalité s’applique maintenant au domaine socio-économique et politique : se produisent des mutations spirituelles et économico-politiques.

→ Machiavel, dans Le Prince, publié en 1513 explique l’idée que c’est l’unité politique de la société qui assure son être et son maintien: « Pour qu’existe une société une, il faut un acte fondateur. » (p103) → Bodin ajoute en 1576 dans La République que ce qui peut assurer l’unité d’une société est nécessairement une puissance souveraine et reconnue par consensus.

→Question de la légitimité de celle-ci:

Définition de l’état de nature par Claude Lévi-Strauss : « L’état de nature c’est ce qui subsiste en l’homme quand on retire non seulement ce qui lui est apporté par la société, par la contingence de l’histoire ». p119 : l’état de nature n’est qu’un concept. Hobbes : « A l’état de nature, l’homme est totalement libre de faire tout ce qu’il est capable de faire. » : entraine une lutte entre les hommes = l’Homme doit se dessaisir de sa puissance au profit d’une puissance souveraine (= Le Léviathan).

L’Etat ne peut être que souverain. Locke : l’Homme naît avec des droits imprescriptibles : le droit de survivre et le droit de propriété implique un problème de propriété privée et de sa défense :

L’Etat se dresse comme une association de propriétaires.

- Chapitre 5 : Kant, penseur de la modernité

→XVIIIe s. : siècle des Lumières : progrès dans tous les domaines en particulier scientifique, politique et intellectuel

→Kant s’interroge sur le statut de la connaissance et sur les chances de la liberté :

-Critique de la raison pure, 1790 : traite du problème de la connaissance : statut réflexif de la découverte

-Critique de la raison pratique,1790 : traite du problème moral, de la conduite individuelle et collective dans la réalité politique

→Kant et l’humanité : il espère une transformation complète de la nature humaine : il croit en l’homme perfectible (cf : contexte des Lumières, idée du progrès dominante)

→Selon lui trois facultés permettent à l’Homme d’accéder à la connaissance : la sensibilité/l’affection, l’entendement actif et la raison (c’est la faculté des principes)

→Critique de la métaphysique : se trompe sur leurs objets d’études principaux : l’âme, le monde et Dieu : il n’y pas de connaissance absolu : « il n’y a de connaissance vraie que celle que l’on peut vérifier.» p140

→Selon Kant s’il y a une morale c’est: « Agis toujours de telle sorte que tu puisses ériger la maxime de ton action en loi universelle. » p143

→Selon Châtelet : Kant a fondé la pensée expérimentale et donc le rationalisme critique.

- Chapitre 6 : L’histoire

→Hegel : confronte philosophie et histoire. Contexte : idée de progrès radicalisée par la Révolution Française

→Hegel constitue une synthèse sur tout le savoir philosophique passé et rassemble dans ses écrits les

découvertes faites par la pensée moderne.

→S’oppose à la pensée kantienne sur certains points :

-La Phénomélogie de l’esprit : affirme qu’il y a un savoir absolu puisque les hommes le réclament

-suppose que la pensée produit quelque chose de l’être : ainsi tout ce qui a un sens c’est à la fois de l’être et de la pensée = réconciliation du savoir et de l’absolu

-il soutient dans La Science de la logique (1816) que « L’être est devenir » p161 : mouvement qui renvoie de l’être au devenir : il y a de l’histoire du devenir

= la réalité que nous avons sous les yeux se manifestent chaque instant

→Hegel s’était assigné la tâche en publiant La Phénomélogie de l’esprit (1806) : de mettre un ordre d’intelligibilité historique dans tous ce que les hommes ont pensé : repenser l’histoire de la culture, revenir aux origines des notions pour en arriver à notre présent

= véritable métaphysique réalisée en philosophie de l’histoire

→Il considère l’Etat comme réalisation de la raison : un Etat rationnel capable dans son état final de permettre à chacun sa liberté

- Chapitre 7 : La raison et la société

→Traite de la confrontation entre raison et société.

→Savoir absolu exprimé en 1816 dans La Science de la logique de Hegel : référence à la pensée hégélienne : « il ne faut plus philosopher, nous savons » : volonté d’achever la métaphysique et réaliser le projet platonicien

→Cadre de l’économie politique classique fondée par Adam Smith et Ricardo

→Hegel illustre l’opposition entre la bourgeoisie et le prolétariat : « le plèbe » et « la richesse » : selon lui les riches deviennent toujours plus riches et moins nombreux que les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et nombreux. Ces conditions sont irrémédiables et fructueuses et constituent un danger pour collectivité : risque de désarticulation de la société

→Critique de la philosophie du droit d’Hegel : exprime l’idée qu’il n’y a qu’une seule science : la science de l’histoire : amorce des réflexions de Marx qu’il expose dans L’Idéologie allemande et Engels.

→Kant: « L’individu peut se promouvoir comme un absolu dans la mesure où il accomplit un acte moral. »: il peut choisir d’être libre.

- Chapitre 8 : L’avenir

Question générale : la philosophie a-t-elle un avenir ?

→Nietzsche refuse l’idée de vérité: montre que la vérité est « une pauvre notion »: une notion dérivée.

Ce que nous appelons le vrai est en réalité une affirmation allant dans

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