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Révisions Capes - cours

Par   •  25 Septembre 2018  •  2 102 Mots (9 Pages)  •  373 Vues

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> Critique universitaire : réfléchit, cherche à connaître les œuvres dans leur singularité, savoir littéraire.

>>>>>> La critique littéraire ne donne pas de réponses, elle pose des questions.

HISTOIRE DE LA CRITIQUE:

Poétique d’Aristote: 1er critique, un philosophe > le but de son œuvre est de guider, d’orienter la critique littéraire en classant les productions existantes en fonction de leurs moyens et de leur fin. Sa théorie: tous les textes littéraires ont pour but la mimésis (imitation des actions humaines) et idée de poesis (fabrication) qui s’oppose à l’inspiration divine romantique.

Critique de louange ou blâme en fonction de critères esthétiques :

> XVIIème siècle : règles à respecter pour convenir au public (morale, bienséance,rapport au réel de vraisemblance, codes esthétiques).

> XVIIIème : prescription = suivre le bon goût.

> XIX-XXème siècle : critique doctrinaire plus complexe (politique, morale, sociocritique, religieuse…) ; beaucoup de courants, d’écoles, plus de règles.

Selon la méthode critique utilisée, une œuvre est pensée différemment : l’oeuvre perd l’unité de sa signification.

L’interprétation de l’oeuvre suscite un acte créateur : la critique devient un genre littéraire qui travaille avec ses propres outils.

Oeuvre littéraire et autocritique : Parfois une œuvre littéraire peut réfléchir sur elle-même ; cf. Proust, A la recherche du temps perdu : à la fin du roman, on apprend que l’oeuvre est l’histoire d’un écrivain.

+ Gracq montre qu’à force de parler d’elle-même, la littérature des années 60-70, donc Nouveau Roman, finit par se dévorer.

Critique de la réception :

jusqu’en 1970, le lecteur était un élément de l’histoire littéraire. Dès lors, il actualise le sens du texte, lui donne un sens différent : il cherche les signes dans le texte qui attestent de la façon dont le texte doit être lu.

> Fondements linguistiques :

Saussure : signifié VS signifiant ; il y a une réalisation concrète du langage : influence du locuteur sur le destinataire (performatif) et façon dont le destinataire transforme l’énoncé (lecteur est un élément à part entière du système linguistique de l’oeuvre).

Viala : Naissance de l’écrivain, l’écrivain écrit en fonction du public. Théorie revisitée : en fonction des choix de l’auteur, on a un certain profil de lecteurs ; l’oeuvre s’adresse à un type de lecteurs ou elle finit par dessiner le lecteur auquel elle s’adresse : l’auteur choisit son lecteur.

Sartre : « Qu’est-ce que la littérature ? »

> Organisation du récit : le lecteur n’a pas accès à toutes les informations tout de suite (auteur utilise ce qu’il sait et ce qu’il ne sait pas). cf. L’Education sentimentale : en focalisation interne, jamais Madame Arnoux cache ce qu’elle pense du personnage au lecteur.

> Historicité du lecteur : l’oeuvre est inscrite dans son temps (en témoigne d’une manière ou d’une autre, qu’elle sélectionne ou non un aspect du monde) et parle au lecteur qui vit dans ce monde en commun avec l’auteur. c’est parce qu’il y a un rapport particulier au monde que l’oeuvre est efficace.

Genette : notion de « narrataire », le lecteur inscrit dans le texte ; il joue un rôle dans le texte. cf. Le Père Goriot, Balzac : « oh vous lectrice qui tenez ce livre d’une main blanche » + Le Lys dans la vallée ou Natalie est narrataire de Félix, le texte est écrit pour elle et Félix essaye de se présenter sous son meilleur jour. Natalie indique la bonne lecture à la fin du roman ou Félix s’est trompé : il n’a pas réussi à la séduire.

Elaboration : le lecteur est engagé dans la construction d’hypothèses.

Eagleton : Critique et théorie littéraire : montre le travail de déduction et de spéculation du lecteur > ellipse, sous-entendu, économie du texte, anaphore infidèle qui jouent sur les connaissances à compléter du lecteur.

Jauss : horizon d’attente > anticipation du lecteur qui construit le texte, spécule la suite.

Différentes théories de la réception :

> Jauss : Pour une esthétique de la réception : littérarité d’un texte rompt avec l’horizon d’attente, certain écart ; un texte qui donne au lecteur ce qu’il cherche ne se renouvelle pas et est donc non-littéraire.

> Wolfgang Iser, L’acte de lecture : peu importe que le lecteur soit ou non contemporain de l’oeuvre, il en est un élément dans tous les cas. L’oeuvre : lecteur + texte : interaction dynamique.

Le lecteur a une part entière dans la construction du sens, mais cela ne veut pas dire qu’il interprète comme il veut ; il tient compte des interprétations faites antérieures, l’oeuvre pousse le lecteur vers une conscience théorique nouvelle de ses attentes et des codes du texte. Autrement dit, un bon lecteur est un critique littéraire capable de mettre ses croyances en question.

Dans L’Education sentimentale, au début, on est naïf, on attend que cela démarre, puis on se rend compte que Flaubert se moque de nous. On ne situe jamais l’ironie donc aucune lecture entièrement vraie ou fausse ; pas de portrait de Madame Arnoux si ce n’est autre qu’en focalisation interne : on ignore donc si elle est belle ou laide.

L’ouverture doit être graduellement éliminée à mesure de la lecture. Plus la lecture avance, plus on a d’éléments pour discriminer certaines hypothèses.

La relecture : une bonne œuvre est destinée à être relue, la relecture apporte de la profondeur au sens. cf. A la recherche du temps perdu, à la fin, naissance de l’écrivain qui décide d’écrire tout ce que l’on vient de lire : la révélation du caractère hautement autobiographique et invitation à la relecture à la lumière de cette information.

> Riffaterre : pour lui, la littérarité est le contrôle maxima d’un texte sur le lecteur =le texte est prévu pour produire des effets proprement littéraires,

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