Les Caractères ou Les Mœurs de ce siècle (1688), La Bruyère « Du Souverain de la République

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- Les caractères qui présentent une dénonciation sont l’extrait 9 car La Bruyère dénonce l’envie des chefs politiques d’éteindre leur territoire, ainsi que l’extrait 3 car l’auteur dénonce la politique de la luxure et de la gourmandise.

- Les caractères qui présentent une observation sont l’extrait 1, car l’auteur fait observer à la population qu’il est inutile de se plaindre pour quelque chose que l’on ne peut changer, on peut également dire que l’extrait 29 est une observation car l’auteur compare juste le roi à un berger, ne le dénonçant pas directement.

- Les caractères qui présentent une définition soit l’extrait 27, car La Bruyère définît la façon d’appeler un roi, ainsi que l’extrait 35 car l’auteur définit toutes les qualités qu’un roi doit avoir pour pouvoir bien gouverner.

Les Caractères de La Bruyère, les portraits.

- Les défauts dénoncés dans chacun de ces portraits sont : la luxure et la supériorité sans l’extrait « Philémon », la vanité et le fait de ne pas penser par soi-même dans l’extrait « Ménippe », dans le portrait « Acis », l’auteur dénonce les gens qui ne parlent pas simplement pour dire ce qu’ils pensent directement, il critique les gens qui manquent d’esprit, La Bruyère critique également ceux qui veulent prouver à tout le monde qu’ils sont plus cultivés et intelligents mais qui enfaite mentent dans le portrait de « Arrias ». Dans le portrait de « Ménophile », il critique les gens faux qui ne se présentent pas sous le même nom selon l’endroit où ils sont et enfin dans le portait « Gnathon », l’auteur critique les personnes égocentriques et qui n’ont pas de manières.

- Gnathon :

- Gnathon est un être répugnant car il n’a pas de manières, en effet il ne sait pas comment se comporter à table on peut le voir grâce aux descriptions « il se rend maître du plat » l.3, « il ne s’attache à aucun des mets » l.5 , « il ne se sert à table que de ses mains » l.6, « ces malpropretés dégoutantes » l.8, « le jus et les sauces lui dégoulinent sur le menton » l.10, cela fait de lui un être répugnant et impoli qui serait « capables d’ôter l’appétit aux plus affamés » l.9.

- Le personnage est égocentrique car il ne fait attention que à lui « ne vit que pour lui » l.1, il considère que « tous les hommes ensemble sont à son égard comme s’ils n’étaient point. » l.1, il n’hésite pas à se conserver les meilleurs places sans se soucier des autres « il les prévient dans les hôtelleries » l.15 et « il occupe lui seul celle des autres » l.2 , en fin de compte seul lui compte et il ne s’attache de personne « ne pleure point la mort des autres, n’appréhende que la sienne » l.19. Cela fait de lui un personnage égoïste qui ne pense qu’à lui.

- Dans ce texte, le personnage de Gnathon est très exagéré, par exemple les descriptions comme « il occupe lui seule celle des autres » l.2, « il tourne tous à son usage » l.16, « on le suit à la trace » l.10, ce sont des hyperboles car personne n’est égocentrique à ce point, l’auteur a voulu exagéré le caractère de Gnathon, pour que les autres comprennent à quel point il est dérangeant pour la société d’être égoïste.

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