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Lecture Analytique Sonnet XIV : « le Fort Sommeil » (L'olive) De Du Bellay

Par   •  23 Mai 2018  •  3 483 Mots (14 Pages)  •  1 691 Vues

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L’intention de l’auteur n’est pas toujours ce qu’il dit dans son récit, il peut dissimuler, être ironique etc.

C’est sur cet ensemble de phénomènes que nous allons travailler.

● Préface du Décaméron de Boccace.

22/09

Les nouvelles italiennes → « Le novelliere, au XVIe siècle : Matteo Bandello, Luigi di Porto, GG Cinzio, Marguerite de Navarre »

→ implique un expérience complète du monde chez Boccace + on peut trouver uen histoire de désir physique, le désamour sans drame, sans sacrifice car c'est la vie → événement indiscible car cela n'existe pas, cela fait parti des événements il n'y a aucune leçon a en tirer, ce n'est ni bien ni mal, ça aurait été bien et vertueux si cela avait était obligé, cela aurait été méchant s'il avait été fiancé à cette femme et qu'il l'avait quitté. On ne peut disserter sur cela, ça n'existe pas cependant c'est de cela que la vie est faite.

Bandello → c'est lui qui va inventer l'histoire tragique.(cf poly 3)

point commun entre les deux textes : la vertu

Le valet est présenté comme un criminel, opposition entre la vertu de la fille et le vice du valet. Le modèle de cette histoire est basé sur « le viol de Lucrèce ». Ce qui est intéressant c'est de voir qu'une femme n'existe que par sa vertu, modèle de comportement typiquement romain.

A un détail près, la vie de la jeune femme aurait ou changer du tout au tout si Mme l'avait pris avec elle pour l'éduquer → c'est ce qui est tragique. Ici, ce qui intéresse B c'est qu'il dise « je l'au vu cette fille », cela donne du crédit à l'histoire, il en fait un personnage réel mais c'est faux car c'est une histoire reprise d'un autre nouvelliste mais le fait qu'une fille de la campagne se fasse violer par un valet est un fait divers, mais ce fait divers est transformé par B qui va le rendre totalement différent. Différent car il va y ajouter beaucoup de détail, du suspens en prolongeant le moment décisif jusqu'à la vérité. Pour cela, il va décrire les lieux et les circonstances, son destin aurait pu être différent. Elle est pleine de grâce et de vertu, on est proche de cendrillon et de Blanche neigne, en revanche ici on a un modèle de conte populaire càd que cette jeune fille est une cendrillon manquée à un cheveux. Elle est intéressante car il y a un propos social accroché à cette fille, la vertu peut se trouver dans toutes les classes sociales.

Intéressant car on fait appel à une notion romaine → la vertu est plus puissante que le rang. Le narrateur à vu la jeune fille raté son destin à un cheveux, c'est le hasard qui condamne Giulia.

Le valet veut la ramener à l 'état de bête alors qu'elle s'élève à l'état d'ange, or ici le valet la croise et lui fait une proposition qui du coup la ferait retombé. Elle résiste de plus en plus, le mécanisme narratif mis en place est que plus elle refuse plus le désir et force, un mécanique qui ne peut finir que par le viol et donc le meurtre.

La jeune fille déjà formidable va devenir un sainte, il doit lui arriver malheur, c'est quelqu'un de normal càd que l'épreuve à laquelle il est consacré doit aboutir à tuer, abbatre un homme normal et face à l'épreuve la ou les autres auraient péri il serait devenu sur-homme. Ici, ce n'est pas exactement le cas car sinon elle aurait pu devenir none. Elle ne peut pas se suicider car c'est contre l'avis de dieu, c'est nier dieu, cela n'arrive pas à Giula car elle fait un suicide roman, elle égale en vertu les grands de l'histoire ;

Après son viol elle reprend son destin en main, donne des ordres alors que ce n'ets qu'une paysanne. Elle prépare une mise en scène, elle s'habille de blanc cela montre que ce qu'elle fait est volontaire. Elle tient un discours reconnaissable, elle se suicide pour ne pas montrer qu'elle a accepté les avances du valet.

Ils lui font un monument à sa mort ce qui montrent qu'elle a rejoint les grands modèles romains. On montre qu'on est dans une société patriarcale où la victime a tord, le fait qu'elle ait subit le viol la rend coupable car elle a perdu son honneur. Pour le prouver, il faut qu'elle aille jusqu'à la mort, elle détruit elle même ce qu'il reste.

Ce qui arrive à G est exemplaire d'une société patriarcale ou l'on érige un exemple une femme qui s'auto détruit, elle devient une héroïne des valeurs patriarcales alors qu'elle est pauvre et banale à l'époque, qui incarne ce que l'on demande des femmes. Faire revendiquer son statut à la victime est l'une des opérations les plus complète pour imposer son idéologie.

06/10

Le passage du 16° au 17° siècle.

Après l'assombrissement a la fin du 16° i siècle → reprise et imitation du conte.

Conte en vers à la fin du 17° cad le moment ou la forme qui devient intéressante est celle du conte.

Perault - Peau d'âne →

problématique : on s'interrogera sur les diverses caractéristiques du conte en vers en particulier dans le récit de Charles Perrault (← attention pbtique trop générale, elle n'est pas spécifique)

- Origines du conte : passage oral à l'écrit

Frontispice : gravure qui fonctionne comme une préface, scène dans l'espace clos du foyer. Conte populaire par jeu. Pour P le folklore français n'a rien de plaisant, il préfère le moderne à l'antique. Dernière page de la préface → peint le comportement de ses jeunes enquêteurs (les enfants). Identification du lecteur, malgrès univers enfantin les adultes peuvent les lire mais la perception du conte ne sera pas la même. On constate cela avec narration pleine d'ironie + écriture raffinée +double sens pas forcément accessible pour un jeune public (exemple au vers 119 de Tony Gheeraert) « Il trouve même un casuiste(avocat) qui jugea que le cœur se pouvait proposé » le cas dont il parle est un mariage entre père et fille qui ne pose aucun pb à la

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