Le médecin volant, Molière

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est le valet de Valère. C’est lui qui jouera le faux médecin. C’est lui qui endossera le rôle de « médecin volant », entrant par la porte, sortant par la fenêtre, en alternant les déguisements de médecin, de frère jumeau, courant d’un endroit à l’autre. Le personnage est ainsi présent dans la plupart des scènes.

Gorgibus est le père de Lucile. Présenté comme « un lourdaud » (p. 58), il est un personnage-type des comédies de Molière : il incarne le vieillard égoïste et avare qui veut marier sa fille à qui lui plait, sans tenir compte des sentiments de la jeune fille. Il se révêle naïf et facile à duper : il se laisse berner par le déguisement de Sganarelle et ses prétendus talents de médecin. Il est uniquement préoccupé de ne pas retarder le mariage de sa nièce avec l’époux qu’il lui a choisi. Et ce n’est que grâce à son valet, Gros-René qu’il comprend que Sganarelle et Narcisse ne font qu’un.

Valère est l’amant de Lucile. Sur les conseils de Sabine, il décide Sganarelle à endosser le rôle d’un médecin qui devra soigner son amante qui feint d’être malade.

Sabine est la cousine de Lucile. Elle n’apparait qu’au début de la pièce, mais elle a un rôle très important puisque c’est elle qui à l’idée du faux médecin.

Lucile est l’amante de Valère et la fille de Gorgibus. Personnage au centre de l’intrigue, elle apparait peut et ne parle pratiquement pas.

L’avocat est un homme avec beaucoup d’ego et jaloux. En effet, quand il apprend que Gorgibus est impressionné par un médecin, il tient à le rencontrer. Il teste ces connaissances en parlant latin et en faisant référence à de grands philosophes.

Molière n’hésite pas à joindre la grossièreté des paroles à celle des gestes. Ces grossièretés est très présente dans la scène 4, ou Sganarelle en médecin avale la pisse de Lucile pour discerner la cause et la suite de la maladie. Le mot est utilisé à 7 reprises en l’espace de 15 lignes. Molière force les effets comiques par des caricatures quels soit caractérielle ou vestimentaire. Les farces est un comique plus lourd. Les farces de Molière sont caractérisées par un mélange entre la réalité et la bouffonnerie. Le Médecin Volant de Molière est une pièce qui mêle la réalité de l’époque avec l’effet léger de la naïveté et l’oisiveté de Gorgibus. Molière utilise la farce pour dissiper la gravité d’une situation. Il utilise ses pièces pour peindre des caractères et exprimer ses idées. Elle lui permet de rendre une vérité morale ou une idée matériellement sensible au spectateur.

Cette pièce repose sur le registre comique. La pièce de Molière est révolutionnaire, elle est une des premières pièces qui repose sur un comique caractériel. Elle est extrêmement importante car c’est Molière qui révolutionne la vision de la comédie. Il fait passer la comédie d’un statut où elle ne servait que d’entracte entre deux tragédies à celle d’un registre à part entière et toute aussi important que la tragédie. Molière se permet de critiquer la société de manière directe et ne reprend pas les codes des anciens écrivains. Il amène avec ces pièces de la diversité dans le monde du théâtre.

Le « Médecin Volant » est une pièce que j’ai particulièrement appréciée. Elle est tout d’abord une des premières pièces que Molière a écrites et nous permet de voir son évolution. Elle est une des rare pièce comique qui selon moi, remplie son rôle en étant drôle. Elle est innovante, en effet ces premières pièces à mettre en œuvre un comique caractériel. Elle se différencie aussi des autres pièces des autres écrivains que je connais car Molière avant d’être un écrivain est aussi un acteur. Cela qui lui permet de donner une importance à chaque personnage mêmes ceux secondaires. Molière a écrit cette pièce en utilisant le vocabulaire de tous les jours, cela nous permet de nous imaginer les gens vivants au 17ème siècle. C’est une farce courte avec du comique de répétition et j’aime beaucoup le principe d’un acteur interprétant deux personnages. Le passage où Sganarelle parle à Gorgibus dans une phrase en latin « inventé » sans que celui sans rende compte, page 66 est un passage que j’ai beaucoup aimé. Malgré cela je trouve que cette pièce manque d’originalité, elle est très ressemblante à plusieurs autres œuvres de Molière comme « Les Fourberies de Scapin ».

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