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Le langage des choses dans FDM et l'invitation au voyage

Par   •  12 Octobre 2018  •  1 493 Mots (6 Pages)  •  420 Vues

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=> tout est correspondant dans un jeu d’écho et de réponse et on peut donc croire que l’harmonie est possible par la sensation

V9

Volta (bascule) on passe mvt descendant à ascendant dans ces tercets. Une remontée vers la clarté car le tercet commence par un présentatif « il est ». On observe au v8 à 9 répétion du même substantif « parfum »

Ce substantif montre que Baudelaire aspire à extraire une substance : le parfum

Les analogies sensorielles sont mev par outil de comparaison « comme »

-« frais comme des chairs… » toucher/odorat

- « doux comme » odorat/ouïe

Ces trois vers sont placés sous le signe du paradis, qui monter qu’ils ont une nature originel, natif/naïf « FDM Moesta et errabunda »

3 Grâces : Aglaé, Thalie (fleurit), Euphrosyne (sourit)

V11

Introduit par un tiret qui montre une scission, ça montre une faille dans l’harmonie des sinesthésies, un trou typographique auqeul un abime serait en train de s’ouvrir voire une krisis. Baudelaire reprend l’image nocturne v7 le pardisiaque n’est jamais loin de l’enfer. Alitération {R} montre une dissonance avec un mvt de renversement, d’inversion, de perversion. Ce rythme ternaire répon au rythme ternaire v9-10

Doux =/= triomphant | verts =/= riches | renversement d’adj à adj. Comme si on avait de 2 rythmes ternaires en miroir

V12

Assonance {I} introduit discordance d’une stridence, l’idée d’un cri qui peut être de jouissance ou de douleur. Ce cri abolie la vision du paradis enfantin

Ces parfums sont placés ssous le signe du débordment, ils excèdent la forme et basculent dans l’informe et donc on les voit dans l’infini comme si les parfums pouvaient attaquer les flacons pour se propager dans l’air. Comme si le parfum a une action dissolvante et conquérante. Idée de la corruption où les parfums « FDM A une charogne » la décomposition du corps entraîne une odeur qui se dégage. La décomposition de la mat. Est la cond° de la possiblité de l’avènement du parfum comme essence métaphysique.

+ diérèse « expansion »

V13

Vers binaire avec 2 hémistiches qui montrent l’ambivalence du parfum selon Baudelaire

1ère : parfum à origine animal « ambre, musc » est associé à l’amour profane

« ambre musc » associé à la chair de la femme (ambre = « FDM les bijoux ») (musc « Un parfum » « la chevelure »)

Musc = muscle de la femme

2e : parfum à origine végétal « benjoin encens » associé à l’amour sacré car ce sont des parfums liturgiques qui sont immatériels car on les brûle (benjoin « A une madone ») « encens « Harmonie du soir

Bref : v13 = ambivalence amour baudelairien qui unie la luxure à la fois, amour profane à amour sacré, lascif au mystique, diabolique au divin

V14

Synthèse des contradictions du sonnet + théorie des correspances. Cette pointe est placée sous le signe du chant, c’est un art poétique de la poésie comme chant. Il s’agit de faire une analogie entre chanter et s’élever

Il chante non pas dieu mais l’inspiration et l’enthousiasme, on a bien un mvt vers le haut mais aucun ciel est atteint. Mais y’a aucune réponse de Dieu, l’unité demeure alors lointaine (cf. v7)

Chiasme montre que le poète est enfermé dans la matière et dans le monde sensible même s’il est gagné dans un élan vers le spirituel et l’intelligible. On observe un mvt de montée et de redescendre dans la chair. A la fin on remarque que la corruption gagne, spiritualisme de la matière et du mal

CCL :

Baudelaire n’invente pas par l’idée même de correspondance , sa singularité est dans l’orientation des synesthésies/correspondances ; Càd que l’harmonie est aussi bien céleste qu’infernal. Elle conduit aussi bien vers le gouffre d’en haut que d’en bas et peut être même moins vers le ciel que l’enfer. Cet enfer est l’enfer de la luxure d’où le choix du sonnet du libertin qui introduit « l’irrégulier dans le régulier » (Gauthier) càd introduire la corruption dans le paradis. Le ciel s’est inversé en gouffre chez Baudelaire comme « l’encens » en « sens »

Le poème ne fait qu’indiquer la possibilité d’un passage du matériel au spirituel au lieu de le réaliser véritablement. C’est donc l’indice d’une fragilité et d’une faille qui est métaphysique et poétique. L’enjeu du sonnet irrégulier.

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