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L'école des femmes / molière

Par   •  2 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  754 Mots (4 Pages)  •  455 Vues

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Jean Baptiste Poquelin, un dramaturge et un comédien français du XVIIème siècle connu sous le pseudonyme de Molière a écrit l’École des femmes paru en 1662. Cette satire a été influencée par la comedia del arté : comédie italienne improvisée avec un jeu physique et un comique grossier qui a marqué l’enfance de Molière. Dans cette pièce Molière se moque d’Arnolphe un bourgeois qui élève Agnès depuis toute petite pour qu’elle devienne sa femme afin qu’elle ne le trompe pas. Cependant Horace (fils d’un ami a Arnolphe) va contrarier les plans d’Arnolphe en épousant Agnès.

Dans le passage analysé, scène V acte III, Arnolphe à travers un monologue réagit à la scène précédente, sur la désobéissance d’Agnès qui a envoyé une lettre « d’amour » à Horace. Au cours de ce monologue, Arnolphe passe par plusieurs émotions : il est très affecté par cet acte.

Comment le trouble d’Arnolphe apparaît-il dans cette scène ? Pour répondre à cette question nous analyserons la souffrance qu’Arnolphe ressent après cet affront dans un premier temps avant d’étudier les sentiments qu’il ressent envers Agnès : la colère et l’amour. Et enfin nous nous intéresserons à la jalousie d'Arnolphe contre Horace.

Les souffrances d’Arnolphe sont visibles d’abord grâce à l’utilisation massive de mots du champ lexical de la souffrance : « déplaisir », « désespoir », « peine », « je souffre ». Ensuite les passages « me voila mort », « ma peine mortelle » sont des hyperboles qui accentuent l’état d’Arnolphe, elles montre qu’il souffre terriblement de l’affront d’Agnès. La répétition de « Ciel » L18 et L28 cela permet de voir son désarroi : il implore le ciel. Le vers 29 « Ou bien, s’il est écrit qu’il faille que j’y passe, » montre que le destin d’Arnolphe est peut-être(« s’il) qu’il meure suite à cette trahison, c’est encore une exagération de la situation d’Arnolphe qui lui confère un côté tragique. Arnolphe serait prêt à se mutiler comme nous le montre le vers 30 « Et je souffletterais mile fois mon visage. » cela témoigne de son trouble mental. Enfin le passage « Je souffre doublement du vol de sont cœur et l’amour y pâtit aussi bien que l’honneur » nous permet de voir qu’Arnolphe souffre autant voir plus de son honneur que de son amour ce qui va le mettre en colère.

Son mécontentement commence tout d’abord par le « quoi ? » L3 nous montre qu’Arnolphe est étonné par l’adresse d’Agnès, l’utilisation des rimes nous montre aussi l’habilité d’Agnès : « traîtresse-adresse » et « écrit-esprit ». Puis il se met en colère contre elle (L12-L16) avec la réplique « Elle a feint d’être telle à mes yeux, la traîtresse, » où il la nomme ouvertement de traîtresse. Sa fureur est visible grâce à de nombreux points d’exclamation

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