L'exemplarité des peines dans "Surveiller et punir " de Michel Foucault

...

Le début du monde correctionnel se fait à la même époque que la construction d’hôpitaux psychiatriques, le but est d’extraire ces personnes de la société et de leur enseigner la vertu pour pouvoir les réhabilités au monde extérieur, on ne punit pas moins mais différemment, les prisons sont une nouvelle forme de torture qui est plus subtile, dissimulé, c’est une appropriation de l’âme du condamné, qui contrôle les gestes, les actes et la vie du détenu, destiné à faire croire au reste de la société que ces peines sont plus douces et moins cruelles, cependant la différence est que la peine peut être juge de plusieurs manières, selon les circonstances, comme cité p. 32 « Elle peut être sévère ou indulgente, tournée vers l’expiation ou attachée à obtenir une réparation, appliquée à la poursuite des individus ou à l’assignation de responsabilités collectives ».

De la page 12 à 13 Michel Foucault expose l’emploi du temps qui régira, dès l’entrer du prisonniers dans l’établissement, ses moindres faits et gestes, avec l’exemple de la « maison de jeunes détenus à Paris », c’est le passage de la punition à la surveillance de ce fait les prisonniers ne sont plus exposés à la vue de tous, ils sont cloîtrés, surveiller constamment.

La punition, selon Foucault doit être considérée comme un ensemble de mécanismes productifs, la répression et la sanction sont des réactions à des actions qui sont l’acte de transgression, crimes, délits.

Considérer les mécanismes comme des actions positives dans un sens productif.

Contrairement au supplice du corps, la prison privilégie le redressement de l’âme afin de préserver le reste de la population, mais aussi avant tout de transformer l’individu pour son retour à la liberté, cependant c’est une lame à double tranchant, car une fois à l’extérieur l’ancien détenu ne sera pas traité différemment qu’en prison, même encore plus durement, au vu de son passé l’isolement et la discrimination n’en sera pas moindre. Les peines de prisons sont au final un cercle vicieux qui ne cesse jamais.