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Journal de lecture, la fortune des rougons

Par   •  8 Octobre 2018  •  1 780 Mots (8 Pages)  •  438 Vues

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Mercredi 1er Mars : Chapitre 5 (pages 196 à 268)

Le début du chapitre 5 donne un mauvais pressentiment pour les républicains. La nuit, dans le froid, Silvère et Miette se retrouvent pour se réchauffer. Ils font leurs premier baiser sans aller plus loin, car ils voulaient attendre le mariage. Nous en apprenons plus sur le passé des deux enfants. Leurs rencontre, leur amitié puis leur amour. Nous comprenons enfin pourquoi ils exprimaient un tel attachement envers l’ancien cimetière, car Marie (Miette étant son surnom) y aperçoit son nom sur l’une des tombes. Elle y voit une prémonition, annonçant une fin proche. Au fil du temps, leur amour devient de plus en plus grand mais ils gardent leur pureté. Le lendemain, les républicains et les conservateurs s’affrontent. C’est un véritable carnage. Miette est tuée, et Silvère pleure la mort de son bien aimée. Elle regrette de mourir vierge, et Silvère exprime de la culpabilité. M. Pascal est la pour soigner les blessés républicains mais ne peux malheureusement rien pour Miette. Silvère, sous le choc, se laisse faire prisonnier. Dans tout ce passage, Zola prend soin d’augmenter la compassion du lecteur en s’appuyant sur le caractère impitoyable du gendarme et la beauté de Miette. Cette fin si brutale de leur idylle innocente me rappelle vaguement celle de Lyra et Will dans La Croisée des Monde. Mais ces derniers se quittent par choix, tout en défendant leurs principes.

Mardi 28 Février : Chapitre 6 (pages 269 à 359)

Pierre quitte sa cachette avec un groupe de conservateurs. Il reprend la gendarmerie des mains de son frère lors d’un court affrontement. En utilisant le principe du téléphone arabe, la bataille est déformée en combat épique. Ainsi, Pierre devient un véritable héros et on lui donne la mairie. Au même moment, on apprend que le coup d’état est une réussite. Mais le peuple est méfiant, pensant que l’héroïsme de Rougon a été embelli. Cependant, le génie de Félicité lui permet de s’en sortir avec encore plus de gloire. Elle donne 1000 francs à Antoine pour qu’il vienne reprendre la mairie accompagné de ses hommes. Pierre étant au courant de ce qui se préparait, font une embuscade contre les insurgés. Durant la nuit, 4 hommes sont tué est laissé la où ils sont. Ainsi, Rougon devient un véritable héros pour avoir protéger la ville pendant la nuit. Et ce, grâce à Félicité. J’ai l’impression, dans ce roman, que Félicité est la seule femme à avoir une aussi grande autonomie. Car chacune des autres femmes sont soumis à un homme et ne peux donc pas élaborer de tels plan. Félicité en étant la seule exception avec Miette.

Dimanche 5 Mars : Chapitre 7 (pages 360 à la fin)

C’est une fin bien triste que nous réserve Emile Zola… Pierre a une fin heureuse. Il va être décoré de la légion d’honneur. Il organise donc une fête avec de nombreux invités. Mais avant son heure de gloire, il va rendre visite aux membres de sa famille. Aristide, qui a soudainement changé de camp, devenant bonapartiste. Antoine, a qui il doit 800 francs et dont il exige l’exile. Pascal qui s’occupe d’Adelaïde qui a visiblement assisté à un événement horrible, la rendant totalement folle. Zola laisse durer le suspens, même si on se doute bien qu’elle a assisté à l’exécution de pas n’importe qui. Mais Pierre ne voulant pas gâcher sa fête en se rendant triste, s’occupe peut de sa mère et s’en va. Alors que la fête bat son plein, le sang de l’exécuté se caillait sur la tombe d’une certaine Marie. Un sang innocent, celui de Silvère, qui a été rependu par celui a qui il avait crevé l’œil. 8 jours plus tôt, il devait faire ses adieux à Miette et 8 jours plus tard, ils se retrouvent au royaume des morts. Ainsi, certains personnages ont une fin heureuse, mais chacun d’entre eux ayant du sang sur les mains, leur bonheur ayant couté la vie ou la raison des autres membre de leur propre famille. Je pense que le message qu’a voulu faire passer Zola dans ce texte est très pessimiste. Entre orgueil, égocentrisme et lâcheté, tout les moyens sont bons pour les protagonistes d’accéder au pouvoir et à l’argent. Ces trois nom ont suffit à effacer ce qu’il devrait y avoir de plus important pour chacun d’entre nous : La famille.

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