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Fiche de lecture, la lutte des places, Vincent de Gaulejac

Par   •  23 Septembre 2018  •  5 334 Mots (22 Pages)  •  444 Vues

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Pour conclure sur ce chapitre, il est important de comprendre que la désinsertion sociale, se caractérise par une exclusion dans chacune des dimensions. Progressivement, les individus finissent par perdre confiance, puis espoir, ce qui les entraîne dans la déchéance.

Chapitre 5 : L’individu à l’épreuve du précariat et de la violence symbolique

Dans ce chapitre, l’auteur nous explique l’importance du travail dans la vie de chaque individu. Effectivement l’absence de travail à un rôle déterminant dans la désinsertion. Le travail permet l’accès à la dignité, mais aussi permet d’avoir une estime de soi. C’est pour cela qu’être chômeur est une situation difficile car la personne perd l’estime de soi, et même l’estime d’autrui.

De plus dans notre société actuelle, le rêve de tous, serai d’avoir un travail agréable, bien rémunéré, une famille, pour avoir une « belle vie ».

Dans notre société existe deux notions à distinguer celle du travail et celle de l’emploi. Même si un individu travail - bien que son poste soit pénible et fatigant - il est valorisé car cela lui permet de construire son identité individuelle et de se sentir intégré dans une société. A l’inverse la notion d’emploi représente une activité professionnelle peu gratifiante. Le revenu devenant alors l'élément essentiel de l'emploi. Pour finir, le chômeur du point de vue de notre société actuelle perd l'estime des autres et ne parvit plus à s'estimer lui-même. Ainsi, perdre sa dignité, son estime de soi c'est perdre le lien social.

- L'ENGRENAGE DE LA DESINSERTION : HISTOIRES SINGULIERES

Chapitre 6 : Les étapes de la désinsertion

Comment expliquer que la désinsertion sociale puisse arriver à tout le monde mais que ça n’arrive pas à n’importe qui ? Comment expliquer que les uns s’en sortent et les autres pas ? Pour débuter ce sixième chapitre l’auteur se pose ces deux questions. Pour y répondre, tout d’abord il prend référence sur B. Bergier qui explique l'errance comme étant une trajectoire décomposée en quatre étapes. La première étape est « une rupture » que l'individu ne parvient pas à assumer (et/ou maitriser). La deuxième étape correspond à « l'enchaînement des ruptures » et à l'entrée physique en errance. La troisième étape est celle du « décrochage » et consiste à utiliser un moyen institutionnel de survie pour s'abriter, se nourrir (Resto' du Cœur, centre d’accueil...). La quatrième étape est celle de la « déchéance » et de l'entrée dans un groupe organisé d'exclus.

Le phénomène de désinsertion, est un processus dynamique, ou l’individu se perçoit lui-même dans une situation qui n’est pas propice à la réussite, et la manière dont la société, le perçoit. Le processus de désinsertion est un phénomène très douloureux pour les personnes qui en sont victimes. Généralement ces derniers éprouvent certains sentiments très négatifs, comme la honte, la révolte, l’humiliation. Ils se sentent comme exclus de la société, ils ne rentrent plus dans « la norme ».

L’auteur nous explique qu’il existe trois phases distinctes, qui symbolisent, caractérisent ce processus. C’est 3 phases sont, la Résistance, l’Adaptation, et l’Installation.

Pour continuer, l’auteur nous fait part de quatre histoires :

Alain est issu d’une famille paysanne, il a repris le commerce agricole de son père à sa mort (Alain avait alors 15 ans). Il avait beaucoup d’ambition dans le domaine du théâtre, il a eu beaucoup de difficultés, mais il vivait de sa passion, donc l’aspect financier ne le dérangeait pas. Il explique qu’il n’est pas tombé dans le processus de désinsertion car il avait un capital culturel, social et affectif.

Alette, est issu d’une famille monoparentale à l’âge de 3 ans pour cause de décès de son papa. Ensuite elle vit le décès de son frère très difficilement. Ensuite, elle rencontre un homme est tombe enceinte puis à la suite de ça cesse toutes activités professionnelles. Elle se sépare de son mari et se retrouve seule avec son enfant. Entre dépression et sentiment de débordement, elle enchaine des « petits boulots ». Elle a beaucoup de problèmes financiers, administratifs, relationnels… Elle finit par retourner auprès de sa mère ce qui l’empêche d’avoir une situation de désinsertion dramatique.

François lui, passe d’un poste fixe, à des « petits boulots ». A cause de son alcoolisme il devient coléreux, et affaibli. Il rejette toutes aides de la part des institutions, car il se sent rejeté, rabaissé… Il finit par être isolé. Il se retrouve dans un foyer d’urgence où il continu de boire. Quand il essaye de ne pas boire il se retrouve isolé donc il continu d’être saoul, et d’être dans un café pour pouvoir avoir des relations « amicales » avec des gens ivres comme lui.

Denis, vit avec sa mère après le divorce de ses parents. Elle se sent délaissé car sa mère se remarie et à un deuxième enfant. Elle devient infirmière puis après elle fait des petits boulots et vit sous les ponts. Elle n’y a rien qui la rattache à quelque chose.

Pour finir l’auteur fait référence aux SDF et aux 3 phases (Résistance, Adaptation, Installation).

Chapitre n°7 : Abdel « de toute façon j’étais obligé de passer par là »

L’histoire d’Abdel est celle d’une certaine ascension sociale suivie d’une chute brutale.

Né en Algérie dans une famille de nationalité française, Abdel est le personnage principal donc l’auteur nous fait part de son histoire. Abdel a grandi après de sa maman, car son père - qui était marin - était très absent. Abdel arrête l’école très jeune, à l’âge de 14 ans pour pouvoir travailler et subvenir au besoin de sa famille. Il part en France pour retrouver son père à l’âge de 16 ans. Mais la situation n’est pas comme il l’avait imaginé. Son père vit avec une maîtresse, et c’est mis à boire de l’alcool. Furieux de la situation et de la transformation de son père, Abdel décide de prendre son envol, et se débrouiller seul.

Au début ce n’était pas chose facile, il est allé de foyer en foyer mais quelques années plus tard, Abdel connait une vraie réussite sociale. Etant couturier dans un magasin sur les Champs Elysées, Abdel gagne bien

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