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Fiche de lecture, Claude Simon (1913-2005), La route des Flandres (1960)

Par   •  23 Novembre 2018  •  2 393 Mots (10 Pages)  •  455 Vues

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p.55 : Blum, George et Iglésias discutent à propos des chevaux de ce dernier. Discussion futile aux dires de Georges, qui dresse des suppositions pendant une page sr la relation entre Iglésias et sa « propriétaire » (amour ?)

p.58 description de Sabine (mère de George) « la flamboyante chevelure orange , les doigts endiamantés les robes trop voyantes qu'elle s'obstinait à porter malgré son age » Portrait psychologique d’une femme maladivement jalouse du nom de de Reixach qu'elle ne peut porter (en effet, c'est une femme !) .N'a que cesse de rappeler les liens les unissant à la branche. Introduction à la généalogie de la famille.

p.61 : souvenir de George enfant feuilletant religieusement des vieilles paperasses de familles.

p.63 : référence au portrait de la 1ere de couverture, l'aïeul de George, abîmé d'un gros trou rouge sur le front, faisant sinistrement écho à son suicide. A Durablement impressionné George.

p.65 descendance actuelle de la famille : le capitaine et sa femme de 20 ans plus jeune que lui. Leur mariage scandaleux. Corinne semble être une femme dominatrice (exigée démission de l'armée de de Reixach, imposée l'achat d'une voiture de course etc.)

p.66 : mise en abîme : les trois derniers points ont été narrés par George à Blum durant leur halte dans la grange de la p.47 . Alors que les deux comparses discutent de leurs exploits de la nuit passée, une rixe éclate entre la sentinelle du camp et « M. l'adjoint »(du maire) .Au même moment, en arrière plan, un rideau tombe derrière une fenêtre (ne cesse de retenir l'attention de George). Soudain s’élève un gémissement de femme (pas de suites ?). C'est l'automne 40 et il ne cesse de pleuvoir

p.72 George, Wack l'alsacien, Martin et Blum lavent leur linge au lavoir en tenant une discussion insipide sur les galanteries de Wack. Le ton monte, a Blum de s’écrier « t'as oublié de m'appeler sale youpin. Je ne suis pas un con : je suis un youpin (=juif) »

+ Description de la longue Agonie du cheval que soignait Iglesia p.48

p.78 pause narrative sur les uniformes de première main qu'ils revêtent. Quoique d'excellente facture, ils se mueront en « loques trop grandes » .

p.79 : prolepse : le wagon de prisonniers.

Entassés comme des bêtes les uns sur les autres. George ne sait pas où se trouve sa jambe. « l'air tellement épais et souillé », « suffocant remugle » « sentir la sueur noire pénétrer ses poumons » George (désormais « il ») professe des insultes à l'égard des deux de reixach (l’ancêtre du tableau et le capitaine).

p.84 George se demande l'heure qu'il est. Se rend compte du ridicule de sa question alors qu'il est parqué depuis des jours dans un wagon à bestiaux.

p.85 : l’expérience de la disette et de la recherche de la moindre miette à se mettre sous la dent. George partage d'un quignon de pain avec Blum.

p.87 récit de la mort de de reixach, la tête explosé par une rafale de mitraillette + récit de l’embuscade. Fuite de George avec iglésia, touché à la cuisse : (absence totale de ponctuation, passage à lire dans une seul souffle). Analogie avec l’ancêtre « son trou au milieu du front et sa tempe » « cette espèce de confiture rouge sombre » « comme si a balle de pistolet tirée un siècle et demie plus tôt avait mis toutes ces années pour atteindre sa deuxième cible mettre le point final a un nouveau désastre »

p.90-93 : George conte l'histoire de l’ancêtre, son attirail, son suicide légendaire et fantasmé et ses livres de rousseau à Blum

p.96-98 : G. imagine la réaction de la maison suite à la mort du maître de Reixach (comparaison avec une gravure romantique à la Fragonard où le valet accourt, sans avoir eu le temps de se rhabiller complètement) ; représentation très imagé de la mort de l’ancêtre : « une table renversée, les vêtements […] fiévreusement arrachés[...] gisant , immense et incongru, les ombres mouvantes de la chandelle jouant sur la peau blanche et transparente, ivoirin[...] et le fragile sexe de statue couché, barrant l'aine, sur le haut de la cuisse […] le tableau tout entier empreint de cet on-ne-savait-quoi de trouble »

p.100 : G imagine la réaction faciale du capitaine lors de sa mort, porté par « un coup d'une brutalité inouïe insoupçonnée démesure injuste imméritée […] le plomb lui emportant la moitiés de la tête » motif du dégainage par réflexe du sabre au moment de mourir, ce que George compare avec un canard décapité continuant de courir.

p.102 retour au récit de l'embuscade

Grand soleil. Iglésia et Georges croisent des paysans endimanchés leur sommant abruptement de partir (« allez vous en foutez le camp foutez le camp d'ici ! »

p.105 retour au train

Georges se rend compte que Blum n'est plus que l'ombre de lui même depuis trois ans. Blum a incubé une maladie infectieuse : il ne cesse de cracher du sang d'un noir profond. George tente de le rassurer « mais ce n'est qu'un peu de s... sacré veinard ! Ils vont te rapatrier comme mal..., sacré veinard ! » . C'est la dernière fois que George voit Blum.

p.107 : prolepse : la guerre est finie

George fait l'amour à sa femme « l’obscure fleure noire des lèvres », « ses seins roulant sur sa poitrine » « la hanche luisant phosphorescente dans l'obscurité ». Il semble qu'ils ne se soient pas vus pendant 5 ans. Mais les images de la guerre ont durablement traumatisés Georges qui ne cesse de penser au train « Puis Georges ne l'écoutant plus[...] le cadavre pesant et corrompu de l'air noir[...]cette haleine au goût de mort »

p.109 Retour à l'épisode du train avant la mort de Blum « puis tout a coup l'air entra », d'autres prisonnier montent dans le wagon. George retrouve Blum par hasard. George se fait tabasser en essayant d'atteindre Blum à l'autre bout du wagon avant de se rendre compte que ce n'était pas « le marseillais » mais des chevaux qui l'ont rué de coups. Bastonnade entre Blum, George, et le « noir dans lequel ils essayaient de donner et duquel leur arrivaient des coups » Georges est blessée à la lèvre, c'est sa première blessure

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