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Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ?

Par   •  14 Octobre 2018  •  1 011 Mots (5 Pages)  •  1 106 Vues

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Argument principal 3

Puisque les deux extraits viennent de deux époques différentes (ayant 169 ans de différence entre leurs publications), les relations Europe-Amérique on eu le temps d'évoluer. Cela est apparent dans les styles employés par les deux textes.

Sous-argument 3.1

Sous-argument 3.2

Dans le texte de Cartier, le sauvage est représenté comme crédule, voire un peu idiot. De plus, il ne communique pas en Français, donc, d'un point de vue européen, en manque de culture, donnant à l'explorateur une autre raison de coloniser.

Dans le texte de Lahontan, le sauvage Adario parle en Français et a un rôle plus important dans lequel il questionne le Baron et défend son mode de vie.

Illustration 3.1

Illustration 3.2

Cartier ment par-rapport à la signification de la croix plantée afin de convaincre les Amérindiens de la garder érigée, en leur assurant que « ladite croix avait été plantée comme borne et balise pour entrer dans le havre » (lignes 20-21). De plus, le sauvage est représenté comme incompréhensible : « Et nous firent signe qu’ils n’abattraient pas ladite croix, en nous faisant plusieurs harangues que nous ne comprenions pas. » (l. 28).

Adario se sert beaucoup de l'argumentation Socratique, en posant à Lahontan des questions afin de défendre son point de vue : « Quelle peine trouves-tu d’approuver les contes des vieilles gens comme des jeunes ? N’as-tu pas la même contrainte quand les Jésuites et les gens qui sont au-dessus de toi disent des extravagances ? Pourquoi ne vivrais-tu pas de bouillons, de toutes sortes de bonnes viandes ? Les perdrix, poulets d’Inde, lièvres, canards, chevreuils ne sont-ils pas bons, rôtis et bouillis ? À quoi servent le poivre, le sel et mille autres épiceries si ce n’est à ruiner la santé ? Au bout de quinze jours, tu ne songerais plus à ces drogues. Quel mal te feraient les couleurs sur le visage ? Tu te mets bien de la poudre et de l’essence aux cheveux et même sur les habits ? N’ai-je pas vu des Français qui portent des moustaches, comme les chats, toutes couvertes de cire ? » (l. 17-24)

Explication 3.1

Explication 3.2

Encore une fois, la croix est un symbole. Cependant, Cartier assure aux Amérindiens qu'elle n'est pas un symbole, qu'elle ne représente pas la monarchie et la colonisation, et qu'elle n'a qu'une utilisation bien mondaine.

Adario a clairement la manière d'argumenter et de rationaliser. Contrairement à Cartier, Lahontan n'écrit pas juste de son point de vue, mais de celui du sauvage aussi, qui est illustré comme civilisé et sophistiqué.

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Étape 2 : Rédaction de l’introduction

La littérature québecoise existe virtuellement depuis la naissance de la province éponyme, puisque les écrivains du nouveau monde voulaient créer leur propre identité, séparée de la souveraineté Française. C'est le cas, par exemple, du baron de Lahontan, qui ne se gênait pas pour critiquer la monarchie, l'État et l'église dans Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique (1703). Malgré cela, certains auteurs se réjouissaient de leur loyauté à la couronne, dont l'explorateur Jacques Cartier, qui a fameusement planté une croix à Gaspé en son honneur, un événement décrit dans son récit Voyages en Nouvelle-France (1534). Dans cette dissertation, nous allons comparer ces deux auteurs afin de mieux connaître les points de vue opposés, notamment sur leur traitement de l'Amérindien.

Nombre de mots [124]

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