En quoi la religion permet-elle d’unifier ou de diviser les hommes à travers le monde ?

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récit de soi et regard social » Esprit, 2014/5 Mai, p.19-28. DOI : 10.3917/espri.1405.0019, parlent d’un retour à une société religieuse, ou d’un changement de religion. L’âge séculier est un âge, un temps, qui au domaine laïque, qui n’appartient pas à l’Eglise. Selon eux, les individus d’aujourd’hui, par exemple avec les crises migrantes, se retourneraient d’avantages vers une croyance, une religion, pour retrouver une communauté. L. Le Pape, va un peu un plus loin. Il évoque la conversion, d’une religion à une autre. Cela n’est pas facile selon, et l’acceptation varie en fonction des religions. Seulement, pour que cela fonctionne, pour que la conversion soit totale, il faut que la volonté de l’individu soit sans faille. Il faut qu’il soit convaincu, que ce soit entièrement personnel, et non-imposée. On peut encore ainsi citer Daesh, en endoctrine ses adeptes, et qui leur diront de se convertir pour intégrer ce groupe. Les conversions n’ayant pour seul but l’adhésion libre et la reconnaissance d’autrui.

Enfin, on peut parler de la religion aujourd’hui. Willaime Jean-Paul, « Les attitudes des jeunes à l’égard de la religion en France », Les cahiers Dynamiques, 2012/1 n°54, p. 6-14. DOI : 10.3917/lcd.054.0006, nous explique, grâce à un sondage, ce qu’il en est advenu aujourd’hui. Il évoque une « pudeur religieuse » chez les jeunes. En effet, on peut constater que ces derniers, ont du mal à évoquer leur tendance religieuse, athée ou non. Les jeunes d’aujourd’hui sont en proies aux amalgames, et aux moqueries de leurs camarades. Ce qu’on peut retenir de ce sondage, c’est que malgré un faible taux de personnes qui « croient », beaucoup respectent ceux qui pratiquent, et disent que la religion a une place importante dans l’histoire de nos sociétés.

Ce que l’on peut aussi retenir, c’est une baisse de l’identification religieuse selon les âges. En effet, les personnes plus âgées, s’identifient jusqu’à trois fois plus à une religion, qui est la religion catholique, qui était bien ancrée dans les mœurs des français, encore à l’époque de nos grands-parents. Cependant, on voit aujourd’hui une augmentation de la diversification des religions, et une volonté de non-appartenance qui a fortement augmenté chez les nouvelles générations.

Willaime Jean-Paul, « L’expression des religions, une chance pour la démocratie » Revue Projet, 2014/5, N°342, p. 5-14. DOI : 10.3917/pro.342.0005, nous explique cette fois-ci, que cette une chance pour la France, et pour notre démocratie, de connaître ces différentes identités religieuses, et culturelles. Ces différentes orientations religieuses, qui permettent aux gens de pouvoir trouver des ressources identitaires, qui sont essentielles à l’épanouissement d’un homme. Il évoque cela comme une force et un symbole pour notre société, une force de notre solidarité, et d’espérance. Cependant, il parle d’un risque dans ces religions. Le risque de s’y « enfermer », de se radicaliser, de venir un « fanatique », et de voir dans notre société actuelle un « ennemi » qu’il faudrait combattre. C’est ce qui se passe aujourd’hui. L’engagement solidaire mondial, Français, de laïque, des catholiques, de l’islam, et de toutes les religions réunis, démontrent bien la solidarité et le soutien entre les communautés de nos jours.

Pour conclure, bien que religions ont été et soit encore des facteurs de discordes et des guerres entre les peuples, les hommes, persistent à vouloir croire, en un dieu, mais en la paix, et en la beauté de la solidarité humaine, entre chaque personnes, croyantes

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