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Culture générale et expression. Devoir.

Par   •  30 Mai 2018  •  1 183 Mots (5 Pages)  •  470 Vues

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Dès 1890, l’Etat décide de renforcer l’intensité de son projet, jugeant que la discipline est encore trop souple. Les enfants ont alors droit à de peines plus longues, plus difficiles exploitées par la filière militaire.

Une légère amélioration se fait sentir en 1912, les conditions d’éducation sont revues, avec un droit de législation politique pour les enfants. En effet, est instauré le premier tribunal pour enfants, bien que l’impact ne touche pas les prisons.

Un ouvrage intitulé Les Enfants du coin, un document choc à ce moment du débat de la société, qui anime son point de vue en 1925 fera polémique. Ce livre traite du non-impact de cette amélioration soudaine sur le quotidien des maisons de redressement.

Vers 1935, Alexis Daman entrainera une rébellion des colons suite à sa propagande de presse. Quelques années plus tard, diverses mesures seront mises en place, ce qui permettra de mettre en place les premières réformes en 1937/1938...Dès lors, un léger changement sera noté, les projets débouchant vers la voie professionnelle, la pédagogie s’instaurera peu à peu mais il faudra attendre 1960 pour voir les prisons sortir du quotidien des enfants[h].

4- Comparaison de documents

Ces trois documents traitent d’un thème commun, celui de la limite[i] de la délinquance et son rapport à l’éducation. Le poème de Jacques Prévert Chasse à l’Hommeainsi que l’affiche du téléfilm Les Vauriens se concentrent expressément sur l’année de 1934. Celui de Jacques Bourquin retrace de façon plus large en retraçant son histoire au cours des deux derniers siècles.

Les textes décrivent les conditions de vie de l’enfant au début du XXème siècle dans les maisons de redressement de Belle-Ile-En-Mer[j]. Il est décrit comme un moins que rien, une brute. On peut citer dans le premier document « comme une bête », « tirer sur lui à coups de fusil » faisant référence à un animal, marquant l’intensité des propos. En second temps, Jacques Bourquin accentue cet aspect sauvage de l’enfant par ses propos « il faut soumettre l’enfant[k] », ne laissant aucun trait humain à ces individus, imposant leur soumission afin de mieux les éduquer à leur guise. Le « dressage » des enfants s’impose comme à des bêtes, les envoyant aux centres pénitentiaires sans pitié aucune, afin de remédier face à cette délinquance débutante. Emmanuelle Bouchez décrit le téléfilm Les Vauriens en justifiant ses propos « l’art de survivre » face à une violence invraisemblable dans ces prisons. En effet, elle commente ce film de « palme de l’horreur » ce qui évoque la dureté et la puissance de ses mots.

De plus, les documents témoignent de la violence employée dans les centres pénitentiaires, les bagnes. Emmanuelle Bouchez constate que « la violence et la maltraitance » pouvaient ramener de graves séquelles, entraînant la survie difficile de ces enfants mais pouvaient être plus graves et devenir mortelles. Jacques Prévert justifie de ce climat de violence et de maltraitance par « briser les dents à coups de clés » ; acte commis par les gardiens à ses trousses voulant stopper leur course. Dans le second document l’auteur évoque les « châtiments » et « l’enfermement », devenus des actes de peine, servant de punition aux enfants indisciplinés[l].

L’exclusion et l’enfermement des mineurs délinquants étaient de surcroît la seule discipline envisageable afin de progressivement donner place à l’éducation et à la prévention grâce à la mise en place des réformes. De ce fait, les droits de l’enfants ont permis l’amélioration des conditions de vie des enfants au cours des années, donnant peu à peu une place à l’éducation, et délaissant la dureté des camps pénitentiaires.

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