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Corpus de textes

Par   •  25 Octobre 2018  •  963 Mots (4 Pages)  •  498 Vues

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Dans le chapitre VI de Candide, Voltaire raconte comment « on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre ». Dans les Lettres persanes, Montesquieu, comment les gens sont choisit, jugés et purifiés lors d’une inquisition. Et enfin, l’extrait de l’opéra Don Carlos nous présente un autodafé « spectaculaire ».

Toutes ces actions se passent en Espagne ou au Portugal durant le XVIII ème siècle, elles présentent toutes de différente façon l’autodafé comme un spectacle. Nous allons donc relever et montrer les éléments qui mettent en avant le côté festif et grandiose de l’autodafé. Dans les trois documents le côté spectaculaire est défini par : la musique, les costumes, le défilé, le décor ainsi qu’un public qui nous fait penser à une représentation.

Tout d’abord, un autodafé se déroule autour de personnes désignées pour un sacrifice, la plupart du temps les sacrifiés sont des pratiquants d’une autre religion ou des étrangers, arrêtés pour une raison futile ou absurde.

Dans Candide : « deux Portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard », le docteur Pangloss et son disciple Candide, l’un pour avoir parlé, et l’autre pour avoir écouté ont été arrêtés. Une fois arrêtés, ils sont gardés en prison pendant huit jours, évoqués par Voltaire par une antiphrase : « dans des appartements d’une fraîcheur, dans lesquels on n’était jamais incommodé du soleil », ces huit jours d’attentes sont une autre manière de confesser ses péchés, et c’est aussi une longue attente qui augmente la cruauté de cette cérémonie.

Dans les Lettres persanes, les chrétiens accusés de trahison peuvent échapper à la mort en portant un scapulaire (« qui a porté sur lui deux morceaux de drap attachés à deux rubans ») et après avoir fait un pèlerinage. Ensuite, « Huit jours après ils furent tous deux revêtus d’un san-benito » (Candide), les prisonniers sont ensuite revêtus d’un bel-habit, le public porte de beaux costumes (opéra Don Carlos), ils vont ensuite être amenés sur une place accompagné de chants (opéra Don Carlos).

Dans la mise en scène de F.Zeffirelli, le peuple (public), les moines, le Roi et la Reine portent de très beaux et luxueux vêtements, la place est également décorée pour l’événement.

Enfin, les victimes sont brûlés, pendus, ou bien exécutés après que les moines aient récités le « sermon très pathétique » (Candide).

Pour conclure, on peut donc voir grâce à nos documents que l’autodafé est vu et pratiqué comme un spectacle grandiose, parfois critiqué et montré de façon ironique mais odieuse comme par Voltaire et Montesquieu, parfois représenté comme quelque chose de somptueux comme dans l’opéra de Don Carlos.

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