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Commentaire sur le chapitre X d'Une Vie de Maupassant

Par   •  30 Octobre 2017  •  699 Mots (3 Pages)  •  715 Vues

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la brutalité : « un geste forcené », « secouer », « briser en pièces ». La violence des sentiments est traduite par la violence des actions. La violence du Comte semble même liée à la folie « forcené » et il parait communiquer sa démence à la carriole qui est « emportée follement ».

• Les références auditives : « criaient », « heurtaient du poing », « cris affreux » transmettent aussi la violence qui émane des amants cachés dans la carriole.

• L’allitération en [k] dans la phrase : « Ils criaient là-dedans, heurtant la cloison du poing,

ne comprenant pas ce qui leur arrivait » renforce la violence des cris et la panique des deux amants.

• Le rythme saccadé, par exemple dans la phrase : « Puis soudain il s’attela, pliant sa haute taille dans un effort désespéré, tirant comme un bœuf, et haletant; et il entraîna, vers la pente rapide, la maison voyageuse et ceux qu’elle enfermait » reproduit aussi la violence aveugle du Comte.

• La violence est aussi liée à l’image de l’enfermement et de l’ouverture : c’est la violence du comte qui enferme les amants dans la carriole : « il poussa le verrou » et « il entraîna […] la maison voyageuse et ceux qu’elle enfermait ». La carriole devient un espace clos qui va s’ouvrir avec d’autant plus de fracas : « [Elle] bondit en décrivant une courbe, et, tombant au fond, s’y creva comme un œuf » l’ouverture de la voiture s’accompagne de l’ « ouverture » des corps : « front ouvert », « mâchoire […] détachée ».

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