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Commentaire "Ursus et Homo" du roman L'Homme Qui Rit, Victor Hugo

Par   •  24 Septembre 2018  •  1 058 Mots (5 Pages)  •  1 791 Vues

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Les premiers mots ; liés d’une amitié étroite ; ils avaient "vieilli ensemble" ils unissaient "fraternellement" leurs forces dans l’effort pour tirer la cahute. Il participe à la recette en faisant la quête : il s’est dressé et joue donc au saltimbanque comme son maître. Le loup est dans une position subalterne ("gracieusement" = avec grâce ou gratuitement"?), mais approuve Ursus en permanence , indique sa supériorité. Il est invité à ne "pas dégénérer en homme", ce qui souligne sa supériorité.

II. Des personnages emblématiques

A. Ils n’ont aucun caractère réaliste

Leurs noms contradictoires et symétriques font sourire d’emblée ou suggèrent une portée philosophique du texte, en renvoyant à des notions archétypales. Les caractéristiques d’Ursus, le comportement d’Homo défient tout réalisme : suscitant l’interrogation au lecteur sur le genre narratif auquel il a l’affaire. L’humanité du loup ne peut que difficilement d’être crue : il reste quelque chose d’inquiétant dans le personnage .

B. Ils prennent une dimension symbolique

Par leur caractère surnaturel :

- Ursus incarne à la fois tout à la fois le philosophe, le savant, l’artiste, l’homme de la nature. Il semble doté de pouvoirs surhumains , sinon dans leur détail, du moins dans leur combinaison improbable.

- Homo est une race supérieure à l’espèce humaine, il ne doit pas "dégénérer en homme".

Par leur étroite complémentarité ils incarnent un être seul être combinant les deux pôles opposés de de l’animalité et de l’humanité. : sorte de créature à deux visages. Aussi le roman prétend-t-il dès son début , un aspect ambigu, échappant aux classifications et aux catégories des mouvements littéraires (réalisme , romantisme, naturalisme).

III. Un début de récit énigmatique

A. Beaucoup d’indications suscitent l’interrogation : sommes-nous dans un conte ou un roman ?

Les noms des personnages = un latin qui évoque les temps anciens d’un moyen age merveilleux. L’association de l’homme et de la bête est aussi quelque peu fabuleuse. La mention de pouvoirs quasiment magiques dans l’orviétan, le don de la ventriloquie nous dirigent vers le conte.

B. A d’autres moments un certain réalisme ce met en place

Dans l’évocation précise de bourgades d’Angleterre. Dans la description des lieux ou s’arrêtent les personnages. Dans l’utilisation d’une certaine forme d’érudition : le terme savant d’engastrimythe - qui renvoie à rabelais = les noms d’oiseaux avec des précisions.

C. Une certaine poésie pourrait se dégager de certains passages

L’énumération des lieux ou couchent les deux amis "ils campaient à l’aventure dans une friche, dans une clairière, dans la patte d’un oie d’un entrecroisement d’un route, à l’entrée des hameaux, aux portes des bourgs, dans les halles, sur la lisière des parcs". Le caractère charmant des évocations d’oiseaux avec leurs noms colorés et en partie en exotique. La dernière phrase avec son balancement ses comparaisons et ses sonorités contrastées.

CONCLUSION

texte ou divers aspects se mélangent propres à susciter la curiosité du lecteur mais aussi son étonnement. Texte ambivalent dont on semble d’emblée que son propos dépassera la trame narrative dont l’enjeu sera une réflexion sur l"homme conduite au travers de personnages hors du

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