Britannicus, Acte II scène 3.

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« Songez-y donc, Madame, et pesez-en vous-même

Ce choix digne des soins d’un prince qui vous aime,

Digne de vos beaux yeux trop longtemps captivés,

Digne de l’univers à qui vous vous devez. » (V. 599-602)

La seconde étant le plaisir de nuire à Britannicus, à qui il a presque tout pris. Il décide de lui choisir un époux. On devine ici qu’il n’a pas l’intention de nommé Britannicus, car, il lui rendrait la seule chose qu’il avait.

« Et je veux de ma main vous choisir un époux » (V.566)

En effet, après qu’Agrippine est détrôné Britannicus et est placé Néron à la tête de l’Empire, Britannicus ne possédait plus que l’amour de Junie. Mais Néron jaloux que son « frère » possède la seule chose que lui ne possède pas fait enlever cette dernière et lui demande sa main.

Est-ce pour assurer un héritage à l’image de Néron, par amour pour Junie, ou pour nuire à Britannicus que Néron retient Junie dans son palais ?

Conclusion :

Néron est un être sans pitié et un Empereur particulièrement cruel envers sa famille et son peuple. Il use de son poste d’Empereur pour arriver à ses fins et serai prêt à tuer pour nuire à son frère et lui enlever l’amour de Junie, laquelle fut destinée à Britannicus par l’Empereur Claude.

On observe dans cette pièce un Empereur diabolique et une Junie impuissante, qui ne peut refuser la demande de l’Empereur. Néron fait preuve ici de perversité en tendant un piège et demandant sa main à Junie, amante de Britannicus.

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