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Baudelaire : les fleurs du mal

Par   •  7 Mai 2018  •  1 597 Mots (7 Pages)  •  626 Vues

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évoqués et plus spécialement dans la partie « Spleen et Idéal » comme dans « Chants d’automne » et les 4 « Spleen ». En effet dans ces poème le poète se compare à un « cimetière abhorré de la lune »

Le doute avec la Vie et la mort sont évoqués. A quoi sert elle si on meurt ? Par exemple dans le poème « la mort des pauvres » il considère la mort comme une délivrance face a la dureté de la vie plutôt qu’à un aboutissement triste et funèbre.

L’alcool la drogue et le tabac sont aussi évoqués dans toute la partie « Le Vin » ainsi que dans le poème « Paradis artificiels » et « La Pipe ». L’auteur utilise ces thème comme une provocation avec la métaphore de la pipe comme quelqu’un de réconfortant qui « enlace et berce son âme » et le Vin qui sert à « noyer la rancœur et bercer l’indolence ». Il fait naître d’éléments considérés comme mauvais la beauté.

2) Opinion sur le texte : jugement sur le recueil

J’ai trouvé ce livre intéressant. En effet le style de l’auteur très recherché nous offrant des poèmes de qualité m’a beaucoup plu tout comme le plan du recueil et l’organisation du recueil révélant l’envie d’ordre du poète. La capacité du poète à allier deux thèmes antithétiques est impressionnante et nous fait réfléchir sur la vie, ses obstacles et bonheurs.

Néanmoins je trouve que la lecture d’un tel auteur demande une très forte concentration pour comprendre l’intégralité de la volonté de Baudelaire, en effet, l’utilisation de vocabulaire recherché et très riche ainsi que des procédés tels que l’allégorie ou la métaphore fréquemment utilisés demandent plusieurs relectures. De plus je ne me suis pas sentie touchée par des poèmes ayant pour thème le mal ou la nostalgie. Le poète évoque souvent le « mal du siècle » sur un ton désespéré et je déplore le fait qu’il ne nous fasse pas plus nous évader.

3) Choix d’un passage

Le passage qui m’a le plus plu est « Le rêve parisien »

Ce poème m’a beaucoup touché par plusieurs de ses aspects : tout d’abord je trouve que ce poème décrivant en apparence le rêve est très réaliste. En effet, l’utilisation de couleurs (« rose » « vert »; même le noir devient couleur) et de mots caractérisant la grande richesse tels que « diamants » « cristal » mais aussi de mots mélioratifs (« éblouissantes » « magique »)constituent un univers plaisant et joyeux qui éclaire le rêveur de toute sa splendeur. De plus l’emploi massif de mots appartenant au champs lexical de la grandeur infinie tels que « confins de l’univers » « babels d’escaliers » « gigantesques » amplifient l’irréalisme du rêve et donc un sentiment de sécurité. Les verbes d’actions et l’utilisation du nom « monotonie » donne un rythme au récit et nous rassurent sur l’impossible inaction en montrant que l’action est une façon de s’évader. Les mots extrêmes tels que « jamais » et « infinis » ainsi que la ponctuation forte et l’utilisation de consonnes « coulantes » amenant douceur à la description corroborent ce propos. Enfin la strophe « un silence d’éternité » synthétise l’Idéal du Poète selon Baudelaire : le poète a besoin de voir pour s’inspirer et de silence pour créer.

J’ai aussi beaucoup apprécié la seconde partie du poème qui marque le retour à la réalité et où l’on voit comme à l’accoutumée un thème antithétique se former. En effet l’utilisation massive de mots péjoratifs tels que « taudis » « soucis » « maudits » « ténèbres » et de consonnes dures donnent un ton raide et râpeux au récit. Baudelaire ici veut montrer le réalisme de la vie et non l’inverse. Il crée une rupture en associant la brutalité et la douceur ainsi que l’engourdissement et la monotonie et bien sûr le bien et le mal. La dernière strophe conforte son angoisse en nous révélant sa peur de l’inexorable fuite du temps.

J’ai enfin été émue par cette allégorie de la vie si réaliste. Le poète nous montre dans ce poème l’apaisement d’un bonheur ( de l’amour peut être) qui nous enivre, nous fait perdre toute notion du temps et de l’espace et qui nous détache complètement de la vie réelle pour ensuite nous exprimer la rechute avec un obstacle qui nous fait trébucher ( l’annonce d’une triste nouvelle certainement) et qui nous confronte de nouveau à la dure réalité de la vie et à sa laideur.

Pour conclure je dirais que ce passage m’a montré que le géni de Baudelaire qui consistait à analyser chaque parcelle de la vie et qui l’exprime avec la plus grande réalité est prouvé.

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