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Analyse littéraire, Ma Coqueluche, Rue Deschambault.

Par   •  29 Mai 2018  •  1 143 Mots (5 Pages)  •  640 Vues

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Ce bonheur qui flotte autour d’elle l’amène à en constater un autre : celui qui flotte dans son imagination, dans sa solitude. Tout l’été dans son hamac, seule avec elle-même, Christine découvre un aspect du bonheur dans ses rêveries qui l’a comble totalement. Elle se pose donc ces questions : « Comment ne sait-on pas plus tôt qu’on est soi-même son meilleur, son plus cher compagnon? Pourquoi tant craindre la solitude, qui n’est qu’un tête-à-tête avec ce seul compagnon véritable? » (p.73). Ici, une métaphore permet de rapprocher sans terme comparatif la solitude à un « tête-à-tête » avec soi-même, qui est décrit comme « seul compagnon véritable ». Ce procédé met l’emphase sur l’importance de la solitude, puisqu’elle permet d’être seul avec l’âme. Christine trouve refuge dans son esprit, où elle dit trouver « de pures merveilles » (p.73). Ainsi, l’enfant malade constate le bonheur qu’elle ressent à l’égard d’être seule avec ses pensées et se laisse encore bercer par le mouvement de son hamac. Ce mouvement lui permet de rêvasser sans cesse et de passer à travers la maladie d’une façon sereine et heureuse. Certes, quand le vent cesse, Christine réalise : « comme une morphinomane à sa drogue j’étais assujettie au mouvement, que le calme plat me réveillait de mes songes? ». Avec une comparaison, son état de béatitude et de rêveries créé par le mouvement est rapproché, à l’aide du terme comparatif « comme », à l’addiction qu’une morphinomane éprouve envers la morphine. Cela illustre clairement le besoin de la petite Christine de s’évader encore et encore dans ses songes. Lorsque le mouvement de son hamac s’arrête, elle craint soudain la réalité, sans son bonheur imaginatif… En somme, la solitude permet à la narratrice de réaliser qu’elle-même est son plus fidèle camarade. Elle lui permet aussi de voyager dans ses pensées puis de puiser dans cette activité un bonheur grandissant qui l’a nourrit infiniment.

Enfin, dans le récit « Ma coqueluche », Christine fait part de sa découverte particulière du bonheur. D’abord elle expérimente un bonheur qu’elle puise dans la nature et dans les jeux que celle-ci lui propose, tels la musique du vent ainsi que le mouvement paisible des feuilles au gré de celui-ci. Ensuite, elle découvre un aspect plus profond du bonheur, celui qu’elle trouve dans la solitude, dans son imagination. La perspective de Christine face au bonheur diffère beaucoup de celle des autres gamins de son âge qui se contentent très bien des jeux d’enfants classiques. D’ailleurs, Christine grandit en gardant cet aspect différent des autres. Par exemple dans le récit « La voix des étangs », Christine aspire à être écrivaine et passe son temps dans le grenier à penser. Sa mère s’inquiète et lui rappelle qu’elle devrait faire comme ses amies et jouer à des jeux de son âge. N’ayant jamais vraiment pensé comme les autres, Christine évolue tout au long du roman à partir de ces découvertes précieuses sur la vie.

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