Analyse linéaire sonnet 1 à 4 des regrets de Du Bellay
Par Plum05 • 3 Janvier 2018 • 981 Mots (4 Pages) • 1 854 Vues
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3 : Le tercet affirmait une excellence nouvelle. Rime renvoie à la poésie. Revendication d’un style prosaïque pour ses vers : utilise l’alexandrin et non plus le décasyllabe. En effet, l’alexandrin est considéré comme un maitre flasque, prosaïque car il est long. Une syntaxe plus simple et respecte un ordre classique de la phrase. Aucune inversion de mot. Le laurier à la renaissance couronne les poètes. Refuser le laurier est une façon de dire qu’il refuse un certain type de poésie qui accompagne le laurier.
4 : Mise en garde car simplicité n’est pas facilité et donc que ces rimes ne sont pas forcément imitable.
- Les style de poésie :
- Humilis = simple / bas = un seul style
- Mediocris = moyen
- Sublimis = style haut / grave
- Sonnet 3
« Le pénible sentier qui mène à la vert » (v14) renvoi à un mythe d’hercule lorsqu’il doit choisir entre un chemin large et agréable qui mène au vice et un chemin escarpé et étroit qui mène à la vertu. Imprégnation stoïcienne. Du Bellay déplace au plan moral l’association rime et prose. Apparition de Ronsard qui est « les champs de la Grace », c’est le poète qui est resté en France auprès du Roi. Il continue à répandre en 53 sa poésie. Il s’engage aux côtés du Roi dans les guerres de religion. Il est sur tous les fronts et c’est ce que désignent « les champs de la grâce ». « Je suivais » renvoi à son travail poétique antérieur. « Fureur » = inspiration divine qui symbolise la figure du poète. Il l’oppose au « soucis » qui est provoqué par le fait d’avoir quitté la cours de France. Il ne peut plus chanter en style élevé.
- Sonnet 4
« Passion » signifie souffrance. Le sonnet 4 converge vers ce qui a été exposé auparavant. Le premier quatrain reprend la poétique du refus « je ne veux », « et moins veux-je »… Il se cite lui-même en refusant ce qu’il a fait avant. Cite trois modèle « Horace », « Pétrarque » et « Ronsard » qu’il rejeté. Il propose une nouvelle poétique. Posture modeste du poète. « Ailleurs » (v11) renvois aux sciences et aux livres, et s’oppose à lui-même « me » (v10). Il renonce à la gloire.
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