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La cour des miracles commentaire

Par   •  3 Janvier 2018  •  1 033 Mots (5 Pages)  •  1 014 Vues

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De plus, l'utilisation du rythme ternaire donne du rythme à la lecture « vaste place, irrégulière et mal pavée » (ligne 11) « des rire aigus, des vagissements d'enfants, des voix de femmes » (ligne 13) « mêlé, confondu, superposé » (ligne 18).

Dans cette description, Hugo utilise l'accumulation pour enrichir sa description, comme par exemple à la ligne 7 et 8 « espagnols, italiens, allemands, de toutes les religions, juifs, chrétiens, mahométans, idolâtres. »

pareil à la ligne 23 « inconnu, inouï, difforme, reptile, fourmillant, fantastique »

Il utilise aussi la métaphore où il compare la Cour des Miracles à un théâtre comme le prouve les thermes « immense vestiaire » (ligne 8) « comédie éternelle » (ligne 9) dont « tous les acteurs » (ligne 9) sont les habitants de la Cour des Miracles.

Mais Hugo compare aussi ce lieu à un lieu « magique » (ligne 2) où les mendiants « se transfiguraient la nuit en brigands » (ligne 8)

Ce lieu, déjà très peu engageant, est décrit comme mal fréquenté et dangereux.

Victor Hugo décrit la Cour des Miracles comme un lieu dangereux, comme le prouve la phrase « les sergents de la prévôté qui s'y aventuraient disparaissaient en pièces » à la ligne 3.

Il est décrit comme « la cité des voleurs » (ligne3)

L'auteur utilise le champs lexical de la délinquance « voleurs » (ligne 3), « brigands » (ligne 8), « vol » (ligne 9) « le meurtre » (ligne 10)

S'y ajoute le champ lexical de la misère et de la pauvreté avec des mots tels que « croupir » (ligne 4) « mendicité » (ligne 4).

L'auteur utilise la métaphore et compare la Cour des Miracles avec une « ruche monstrueuse » (ligne 5) dont les habitants sont des « frelons de l'ordre social » (ligne 6) mais il utilise aussi le chiasme à la ligne 15 « on pouvait voir passer un chien qui ressemblait à un homme, un homme qui ressemblait à un chien » et il utilise des adjectifs tels que « fourmillant » « reptile » (ligne 23) Hugo utilise tous ces procédés pour montrer le côté animal, presque bestial que peuvent avoir les habitants de ce quartier.

Hugo nous montre une grande diversité de personnages que l'on peut rencontrer à la Cour des Miracles, comme par exemple un « moine défroqué » (ligne 6) un « écolier perdu » (ligne 6) des « vauriens » (ligne 7), des « voleurs » (ligne 3), des « mendiants » (ligne 8), des « brigands » (ligne 8).

Cet extrait qui décrit la Cour des Miracles montre bien que ce quartier est comme un monde à part, un quartier de misère mal fréquenté qui n'a rien avoir avec le centre de la ville.

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