Commentaire du texte de Michel Tournier

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Robinson retrouve son humanité par l’écriture et ainsi retrouve une forme de plénitude.

En effet, l’adverbe de temps « désormais » (ligne 30) met en valeur une rupture qui montre l’avant et l’après. Le champ lexical du commencement se développe dans ce texte « premier » (ligne 13) ; « faire sa rentrée » (ligne 14) ou « ère nouvelle » (ligne 18) marque également une rupture avec le passé et les premiers moments vécus sur l’île. De plus, Robinson retrouve son humanité par un moyen qui n’appartient qu’à l’homme : l’écriture. Et qui devient pour lui une façon de dialoguer avec lui-même. L’énumération et les pluriels « méditations » (ligne 16) ; « réflexions » (ligne 17) et « souvenirs » (ligne 17) souligne la vitalité de ce dialogue intérieur. Il retrouve également son humanité en redevenant un être pensant « monde de l’esprit » (ligne 14). Enfin, Robinson retrouve une forme de plénitude. Le rythme binaire et le lexique mélioratif ligne30 « nom mélodieux et ensoleillé » mettent en valeur le contentement de Robinson pour le nouveau nom de l’île. L’hyperbole «pensa pleurer de joie » (ligne 13) peut évoquer des larmes de joie.

Pour ce commentaire, nous avons vu dans un premier temps une étape fondamentale pour le naufragé puis une renaissance pour celui-ci. Notre problématique était en quoi s’agit-il d’une découverte décisive pour Robinson. La quête de l’écriture est une quête réussie pour Robinson. La découverte de l’écriture a été une découverte décisive pour Robinson puisqu’il a pu se réinscrire dans le monde humain en se créant un calendrier et en créant une carte de l’île où il a fait naufrage. L’écriture à redonner une forme de plénitude à Robinson.

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