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Civilisation et culture littéraire cas

Par   •  28 Mars 2018  •  12 320 Mots (50 Pages)  •  470 Vues

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La littérature courtoise présente un changement radical par rapport à la chanson de geste car elle présente un nouvel idéal. Chanson de geste → exploit guerrier, littérature courtoise s’intéresse à un art de vivre. On y met en évidence un idéal : le chevalier courtois. Ce chevalier est différent du chevalier de la chanson de geste, il présente tt de mm des pts communs : le chevalier agira toujours dans l'intérêt du seigneur. Là où cela change, il agira aussi dans l'intérêt de quelqu’un d'autre, pour plaire (une femme) = l'amour courtois appelé aussi le Fin ‘Amor.

(Cf Lancelot ou le chevalier à la charrette)

L’amour courtois = fin’amor

Le statut de la femme est aussi présenté comme un idéal qui peut même avoir un impact négatif sur l’homme. A l’instar du Lai d’Aristote. Texte écrit par Henri D’Andeli qui reprend le principe du roman courtois mais en plus court (l’ancêtre de la nouvelle).

Le lai d’Aristote est l’histoire d’Aristote qui est le mentor d’A. Le Grand. Un grand sage qui conseil A. et lui enseigne la vie. Il lui a dit de faire attention à ce que cette dame ne l’éloigne pas de ses objectifs. En l’apprenant, la dame voulu se venger donc elle se promena près d’Aristote légèrement dévêtu et celui-ci tomba amoureux. Elle lui dit alors qu’elle veut bien se permettre à lui à la condition qu’il se mette à 4 pattes pour qu’elle puisse le chevaucher. Il accepte, A. Le Grand voit cette scène et se moque de son maître, Aristote se sort de cette situation en disant que lui-même c’était laissé aveugle. Cette exigence de la part de la dame auquel l’homme doit céder est le Fin’Amor qui est vraiment exacerbé dans Tristan et Yseult.

Le cycle arthurien est aussi ce qu’on appelle la matière de Bretagne qui a donné lieu à de nombreux romans courtois, tel que 5 d’entre eux écrit par Chrétien de Troyes. L’un des 1ers auteurs de renommé, avec lui il y a comme une propriété intellectuelle qui s’opère, on parlera alors du Chevalier à la charrette.

Il a écrit notamment :

- Erec et Enide

- Cligès

- Lancelot

- Yvain chevalier au lion

- Perceval ou le conte du Graal

A travers de la matière de Bretagne, il y a une sorte de mélange qui va se faire entre une tradition chrétienne qui se met en place et une tradition païenne qui commence à s’ancrer dans les mœurs (Merlin : archétype du druide et à côté de cela on a cette tradition païenne et la religion à travers le Graal)

IV/ La déconstruction des modèles par le biais de la satire

Œuvre satirique le plus emblématique : Le Roman de Renart fin 12ème siècle. Qui a eu un tel impact sur la population que cela a donné lieu à une autonomase (= nom de l’auteur devenu un archétype). Le roman de Renart n’a pas été écrit par un seul auteur et c’est un regroupement de plusieurs textes. Ils sont influencés par les fables d’Esope et de la littérature orientale. On un texte qui diffère de la littérature courtoise. Comme on a des animaux, on peut plus aisément utiliser des stéréotypes. Le renard incarnation de la ruse, de ce fait on a des parodies plus facilement. Ce texte procède à une déconstruction de toutes les valeurs établies dans la chanson de geste et la littérature courtoise. On associe ce roman à la chair et à la littérature courtoise à l’esprit. Soit beaucoup moins spirituel. Ce roman reste encore malgré tout réservé à un public aristocratique.

Les Fabliaux apparaissent fin 12ème jusqu’au 14ème siècle, textes anonymes pour la plupart. La grivoiserie s’accentue encore, la cruauté est propos est très importante. Le propre du Fabliau est de faire rie avec un comique assez simple (quiproquo, confusion…) (ex : Estula, c’est l’histoire de deux frères dans le besoin dont le voisin est riche commerçant, ils décident de le voler, l’un d’eux se rend dans une dépendance où normalement se trouve le chien mais qui n’y est pas. Le commerçant entend du bruit envoi son fils pour appeler le chien : « Estula es-tu là ? » demande le fils. Il appelle son père qui fait le même chose et ils vont aller chercher le prêtre en pensant que le chien est possédé). Textes qui se basent sur des actions assez simples, avec des personnages stéréotypes de la vie de tous les jours qui n’étaient pas le cas avant. C’était de texte destiné a élu en public. Parfois on y trouve des morales mais ce ne sont que des prétextes, ils occupent une toute petite place dans le Fabliau.

Le Fabliau se transforme en une sorte de miroir de la société de l’époque. Des personnages qui vont essayer de se jouer des tours ; peu vraisemblable ; mais qui fonctionne grâce à la bêtise d’autrui.

Ces Fabliaux ne sont toujours pas destinés au bas-peuple, ils sont réservés à certaines bourgeoisies. Pour avoir des textes qui vont toucher tout le monde, il faudra attendre l’apparition du théâtre comique. Il apparaît par le biais des fêtes, c’est de cette façon qu’il va toucher un large public. Qui dit fête, dit moment de subversion pour les villageois (c’est-à-dire inversion des rôles), transgresser les tabous. Les premières traces écrites qu’on a date du 14ème-15ème siècle. Il y a un auteur célèbre : Adam de la Halle, qui a notamment écrit le jeu du feuillet : succession de sketchs, petites scénettes, il se termine par la roue de la fortune, principe selon lequel la roue peut tourner, car ils savent qu’ils font partie de la noblesse mais ils peuvent profiter des opportunités que leur offre la vie, les plaisirs de la vie dont ils ne peuvent pas avoir accès.

La farce, ressemble aux fabliaux (homme obligé de faire le ménage par sa femme, il ne voulait pas sa femme lui lance les vêtement sale avec le caca des enfants, la femme finie par tomber dans le bassin demande de l'aide à son mari mais ce n'est pas marqué sur sa liste dc il refuse et fini par obtenir de ne pas avoir besoin de faire le ménage.)

Les farces mettaient en scène des scènes de ménage pour voir qui dominerait, thème du peuple, on ne résignait pas sur les grossièretés. Dans les farce on libère l'homme de tous ses impératifs.

V/ Le théâtre religieux

Il existe dès le 10ème siècle joué en latin. A partir du 12ème siècle, il est joué en langue vernaculaire.

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