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Les mémoires officielles de la Seconde Guerre Mondiale

Par   •  21 Août 2018  •  2 143 Mots (9 Pages)  •  400 Vues

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En 1994 est inauguré le mémorial des enfants juifs d’Izieu près de Lyon. L’arrestation de 44 enfants et de leurs éducateurs sera retenu contre Klaus Barbie comme relevant du crime contre l’humanité lors de son procès en 1987. La décision de construire un musée-mémorial a été prise après le procès Barbie.

En 2005 Mémorial de la Shoah à Paris, à la fois mémorial (crypte avec flamme du souvenir, mur des noms) mais aussi centre de ressources (conservation d’archives privées et publique sur le génocide = formation d’enseignants)

Site du camp des milles inauguré en sept 2012. Camp d’internement de juifs étrangers (38 nationalités différentes internés. Un des rares lieux témoins en activité de 1939 à 1942. 2000 déportations.

Le mémorial de Drancy inauguré le 21 sept 2012

Autres ex nombreux

Intense activité mémorielle comme une reconnaissance de ce qui été longtemps occulté…

CCL

Ainsi, en un demi-siècle, on est passé d’une mémoire destinée à faire taire les divisions pour reconstruire l’unité nationale, à des mémoires multiples portées par les différents acteurs du conflit et finalement reconnues pour la plupart. Reste que certaines de ces mémoires restent polémiques, celle des « malgré nous », alsaciens et mosellans incorporés dans la wehrmacht donc certains étaient présents à Oradour-Sur-Glane (victimes ou bourreaux ?)

La mémoire des homosexuels déportés (triangles roses), celle des tziganes (500 000 morts sur 700 000 personnes), celles des coloniaux sont encore négligées

Cinéma et mémoire de la guerre en France : quelques exemples

Première période : le mythe d’une France résistante

- la bataille du rail (1946, René Clément) : hommage aux cheminots engagés dans la Résistance

- le père tranquille (1946, René Clément) : un Français moyen, passant pour un homme terne et un peu lâche, est en fait le chef de la Résistance de toute la région

- le silence de la mer (1949, Jean-Pierre Melville) : un officier allemand passionné par la culture française se heurte au silence des habitants de la maison réquisitionnée dans laquelle il loge

- Paris brûle-t-il ? (1966, René Clément) : la libération de Paris

- La grande vadrouille (1966, Gérard Oury) : image très rassurante ; aucune allusion à Vichy et à la collaboration, des Français unanimement résistants

- L’armée des ombres (1969, Jean-Pierre Melville) : l’héroïsme d’un réseau de résistance

- Un contre-exemple : la traversée de Paris (1956, Claude Autant-Lara) ne présente pas des résistants mais des Français profitant de la guerre pour s’enrichir

Deuxième période : Une France plus complexe

- Le chagrin et la pitié (1971, Marcel Ophüls) : voir cours

- Lacombe Lucien (1973, Louis Malle) : un jeune homme voulant se battre rejoint la milice car il n’a pas pu entrer dans un mouvement de résistance

- Les guichets du Louvre (1974, Michel Mitrani) : la rafle du Vel’d’Hiv’

- Section spéciale (1975, Constantin Costa-Gavras) : dénonciation des tribunaux d’exception de Vichy qui « jugeaient » en fonctions de lois rétroactives

- L’affiche rouge (1976, Frank Cassenti) : la part des étrangers dans la résistance

- Papy fait de la résistance (1982, Jean-Marie Poiré) : le mythe des « pères tranquilles » de la résistance tourné en dérision

- Au revoir les enfants (1987, Louis Malle) : le sort d’enfants juifs cachés, dénoncés et déportés

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