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Fiche de lecture sur la Rafle du Vel' D'Hiv

Par   •  23 Mai 2018  •  2 650 Mots (11 Pages)  •  580 Vues

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d’Hiv et se lie d’affection avec la famille Weismann et les enfants de la famille Zygler.

David Sheinbaum est juif et docteur. Il tente de soigner un maximum de personne dans le Vel’ d’Hiv et dans le camps de Baune-la-Rollande avec l’infirmière Annette avec qui il se lie d’amitié. Il se lie également d’amitié avec les deux familles juives citées auparavant.

Dans ce film, il y a d’autres personnages mais ne sont pas protagonistes.

Il y a la police, la Gestapo, d’autres personnes juives, des habitants de l’immeuble non juif, la gardienne de l’immeuble, la directrice de l’école d’infirmière, le maître d’école, le couple tenant une Boulangerie, le plombier...

Problématique & Plan

Comment la réalisatrice allie-t-elle à la fois souvenirs & réalité ?

Nous allons voir dans une première partie, le souvenir qu’évoque ce film, puis dans une seconde partie, nous verrons la réalité sur cette rafle

I. Le souvenir qu’évoque ce film

Pour introduite ce sujet, je vais expliquer ce qu’est la rafle.

Rafle : Il s’agit d’une arrestation massive de personnes.

Ce film retrace une partie de la Seconde Guerre Mondiale : le 16 & 17 Juillet 1942 une grande partie de Juifs est déportée dans le Vélodrome de Paris.

On voit qu’au début du film, les juifs portent déjà l’étoile Juive. Ils jouent entre eux, évoquent des souvenirs lorsqu’ils sont en famille le soir. On remarque que la famille Weismann est très proche. Toutefois, nous sommes ramenés à la réalité avec un gros plan sur Hitler et son discours. Il y a comme une sorte de coupure, comme si on était empêché nous aussi téléspectateurs stoppé de rêver, de penser avec cette famille juive innocente. Lors du 16 Juillet 1942, la Gestapo arrive dans l’immeuble et déporte les Juifs. Ces derniers sont coupés de leurs amis, de leur maison , de leur quartier. Ces souvenirs vécus dans cette immeuble s’arrêtent là. Il y a une scène assez choquante, lorsque l’infirmière arrive dans le Vélodrome, elle voit tous ces Juifs innocents enfermés ici. Elle exprime de l’étonnement.

On remarque que les juifs tentent de rester positifs face à cette rafle, chantent des chansons, se racontent des souvenirs.

Après avoir été emmenés a Beaune-la-Rollande, ils restent tout de même positifs, en dansant sur de la musique « Parisienne », cela leur rappelle leurs souvenirs quand ils étaient à Paris.

Lorsque les enfants sont emmenés à l’Est, l’infirmière tente de les rejoindre mais n’y arrive pas. On voit une coupure, un déchirement. Elle réalise qu’elle n’aura plus de souvenirs avec ces enfants, avec qui elle a eu un attachement. Elle ne veut pas couper les liens. On dirait que les souvenirs s’échappent.

La fin de la guerre à sonné, l’infirmière est à l’Hôtel Lutetia, qui accueille les rescapé des camps. Là, elle retrouve deux enfants avec qui elle a eu un attachement : Nono Zygler & Jo Weismann (qui a réussi à s’échapper du camps de Beaune-la-Rollande).

A la fin du film, Jo Weismann est adopté par une famille qui prend soin de lui. Le film nous replonge comme au début, avec un manège pour enfant. Jo le regarde mais n’éprouve aucune émotion. On dirait qu’il est détruit, n’a plus aucun souvenir..

Ont voit grâce à ce film, que le souvenir est présent mais s’efface peu à peu. A cause des séparations, le souvenir s’enfuit. Les survivants ne peuvent pas oublier ce qui leur a été réservé, mais il y a comme un blocage, comme si le souvenir ne pouvait plus exister.

On peut voir également sur la photo du film deux enfants emmenés par la police. Derrière eux, Montmartre, avec par terre des doudous. Cela signifie bien que cette vie, ces jouets restent derrière eux, ces souvenirs resteront à jamais à Paris.

II. La réalité

Dans cette partie, je vais raconter la réalité de cette rafle. Cette histoire se déroule lors de la seconde guerre mondiale qui a eu lieu de 1939 à 1945. Le programme nazi prévoyait dans un premier temps la déportation de 30 000 Juifs de la zone occupée et 10 000 de la zone libre. Le gouvernement français dirigé par Pierre Laval limite les arrestations aux Juifs étrangers ou considérés comme « apatrides ». La rafle a été préparée depuis la Conférence de Wansee en Janvier 1942.

L’histoire commence en France pendant l’été 1942 et se finit en 1945. En 1942 le 16 Juillet précisément, 13.152 juifs étrangers sont exclus de chez eux en pleine nuit. La Gestapo a emmené les juifs au Vel’ d’Hiv (Vélodrome d’Hiver), pendant une durée de plusieurs semaines et dans des conditions de vie totalement inimaginables. Puis, ils sont emmenés à Drancy, dans un camps avant d’être amené dans un camps de concentration où d’extermination en Pologne. Moins d’une centaine de Juifs arrêtés lors de cette rafle ont survécu. Ce sont les célibataires et les couples sans enfants qui sont conduits au camp d’internement de Drancy.

Roselyne Bosh a été inspiré par un Monsieur, Joseph Weismann. Dans le film, il représente l’enfant évadé. Joseph Weismann a écrit une autobiographie « Après la Rafle ». Durant cette période, a perdu ses parents et ses deux sœurs à Auschwitz. Voici quelques extraits de l’article Le Parisien: « Je coupe du bois à la hache en ahanant Salaud d’Hitler, Salaud de Goering… Ça me soulage, vous n’imaginez pas.» «A l’écran, ça a l’air trop facile : à se demander pourquoi tout le monde n’a pas fait comme mon copain et moi. Ça m’a profondément choqué. Je ne sais pas d’où m’est venue cette pulsion, si puissante… On a mis cinq heures à traverser les barbelés…» 1

Cependant, certaines personnes, des Justes ont cachés ¾ des Juifs français.

On remarque que le film est très proche de la réalité. On peut alors réaliser ce que les Juifs ont vécu pendant des années. Le massacre, la persécution, leurs émotions. Le téléspectateur ressent les mêmes émotions : peur, angoisse, tristesse, dépression, empathie, haine...

A la fin du film, des Juifs tentent de chercher des membres de leur

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