CNED devoir 1 histoire 2017
Par Andrea • 7 Décembre 2018 • 857 Mots (4 Pages) • 514 Vues
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L'Etat a donc mis 50 ans à reconnaître son implication réelle dans ces événements, après une longue amnésie. Sous la pression des associations, la vérité à finit par éclater au grand jour.
En dernière partie, nous allons étudier le rôle des historiens dans l’évolution de la mémoire de la seconde grande guerre. Le discours de François Hollande emploie des chiffres exactes (“13.152 hommes, femmes et enfants”). Ces chiffres ont été déterminés grâce au travail des historiens à travers l’analyse des documents de l’époque et le recueil de témoignages.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale les historiens n'ont pas assez de recul et la mémoire est principalement gaulliste. Il faut attendre les années 80 pour qu'une volonté de construire une histoire scientifique émerge, les historiens ont utilisés des sources diverses (comme les archives et les témoignages) pour permettre de déterminer les responsabilités de chacun et pour nous permettre de mieux comprendre comment et pourquoi les français ont pu prendre part à ce terrible génocide. C'est donc grâce à leur travail que nous pouvons mieux comprendre notre passé afin que chacun puisse juger, reconnaître et assumer ses responsabilités.
Les historiens sont donc les principaux acteurs de l'évolution de la mémoire du génocide. Sans leur travail nous n'aurions jamais pu connaître avec exactitude ce qu'il c'était réellement passé lors de cette terrible période.
Nous avons donc vu que la mémoire du génocide des juifs a bien évolué depuis 1945 en France. Cela aura pris du temps de passer outre cette amnésie des évènements qui se sont produits pendant l’occupation allemande. Peu à peu, avec l'aide des historiens, et sous la pression des associations, l'Etat français a finalement reconnu la collaboration avec les allemands et son implication dans le génocide.
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