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La France de 1914-1939

Par   •  8 Mars 2018  •  4 936 Mots (20 Pages)  •  451 Vues

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Le 4 juillet, Vienne décide de mener une action de représailles contre la Serbie. Le 19 juillet, elle rédige un ultimatum servi à la Serbie le 23 juillet. Cet ultimatum oblige la Serbie à réprimer toute propagande contre l’Autriche-Hongrie, qu’elle recherche les responsables du complot et qu’ils soient traduis en justice. Une close supplémentaire demande à ce que des officiers autrichiens participent à cette recherche.

Belgrade refuse d’accepter des enquêteurs autrichiens. Le 23 juillet, l’Allemagne considère que le conflit doit être réglé entre l’Autriche-Hongrie et la Serbie mais elle prévient voir menace que si une autre puissance intervient cela aurais des conséquences incalculables.

Le gouvernement Russe réagit et fait savoir que si l’Autriche-Hongrie fait la guerre à la Serbie, les Russes entreront en guerre contre elle. Le conflit qui au départ austro-serbe risque de dégénéré en conflit austro-russe et par le jeu des alliances, immanquablement, la France et l’Allemagne risquent d’y être impliquer. Le gouvernement Serbe accepte toutes les restrictions sauf la participation de fonctionnaires Autrichiens. La Serbie demande alors que l’affaire soit portée devant le tribunal international de la Haye (Pays-Bas).

Le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. Immédiatement, Belgrade est bombardé. L’Allemagne apporte sont soutient à l’Autriche-Hongrie. Les puissances européennes sont devant le fait accompli : l’Autriche-Hongrie veut éliminer la Serbie par la guerre, l’éliminer des Balkans entant que facteur de risque politique.

L’Autriche-Hongrie voit dans cet anéantissement la condition de sa survie car l’Autriche craignait que le nationalisme serbe encourage toutes les populations slaves du sud, se qui entrainerais sa dislocation. De ce point de vue, la décision d’écraser la Serbie est bien antérieure à 1914.

A ce moment, l’Allemagne soutient l’Autriche-Hongrie et pense que le conflit va rester localisé et elle pense que la Russie n’est pas prête à entrer en guerre : ils vont repousser toutes les idées de compromis diplomatique voulu par ces puissances. Le 29 juillet, l’Allemagne refuse la réunion d’une conférence internationale voulue par l’Angleterre. Ces 2 chefs d’Etat majore allemand et Austro-hongrois jouent un rôle décisif dans la déclaration de guerre. La responsabilité est exclusive, elle engage l’Allemagne et la Serbie.

2. Le conflit européen

Entre le 28 juillet et le 4 août, le conflit dégénère en conflit européen par le jeu des mobilisations générales (armée mobilisée sous pression des Etats major).

Le 29 juillet, le gouvernement Russe répond au Bombardement de Belgrade par une mobilisation partielle. Ils n’auront pas de relation diplomatique avec l’Autriche-Hongrie et le Tsar, Nicholas II, hésite. Il donne l’ordre de mobilisation générale et en fin de journée il donne un contre ordre de mobilisation générale mais le 30 juillet il redonne l’ordre et cette mobilisation doit être exécutée le lendemain. L’hésitation du Tsar désorganise la machine de guerre Russe et fragilise la Russie.

Le 31 juillet, le gouvernement Allemand envoi un ultimatum à la Russie et à la France. En réponse à l’ultimatum allemand, le 1er Août, la France et l’Allemagne mobilise. C’est pour poursuivre son plan de guerre que l’Allemagne s’adresse à la Belgique le 2 août et annonce que le territoire va être traversé par les troupes allemandes : en violation à la neutralité belge, le 4 août, l’Allemagne envahit la Belgique et l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie.

De son côté, le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Le 10 août, la France va déclarer la guerre à l’Autriche-Hongrie. On peut souligner l’intransigeance de l’Autriche-Hongrie mais aussi la responsabilité des Russes qui ont décrétés rapidement la mobilisation générale qui a enclenchée le fait que la guerre est devenue inévitable.

- La politique extérieure française

Raymond Poincaré, chef du gouvernement, président du conseil en 1912 et président de la République en 1913. C’est un lorrain.

40 ans avant : perte de l’Alsace et une partie de l’Allemagne. En Alsace et en Lorraine, une partie parle allemand. En 1870, quand l’Allemagne désannexe les territoires français qui parle allemand, la France le voit comme une mutilation du territoire français.

C’est une personne très sensible au problème de l’Alsace-Lorraine, c’est quelqu’un partisan d’une politique de fermeté envers l’Allemagne. C’est un républicain qui a le sens de la grandeur nationale. Il est persuadé qu’il est impossible de changer les relations Franco-allemandes et qu’il est impossible de dissocier l’Alliance Austro-allemande et il pense qu’il existe une « mentalité allemande ». Il pense donc que le conflit est inévitable. Pour lui, la France ne doit pas « se dérober à son pouvoir ». en 1913, il a fait voter la loi des 3 ans : le service militaire de 3 ans et de ce fait il s’est forcé de renforcer la potentiel militaire français. Au niveau diplomatique, il va s’impliquer dans ce qu’on appel la consolidation au niveau diplomatique et s’applique à consolider la triple Entente : constituait la base du système diplomatique français depuis le début du 20e (pré-requis), il comportait une alliance Franco-russe et un avec l’Angleterre.

En 1892, la France avait signée une convention avec la Russie : la France devait mobiliser si l’Allemagne mobilisait et elle devait entrer en guerre si l’Allemagne attaquait la Russie.

En 1912, la France et la Russie signe une nouvelle convention naval : la France réaffirme son soutient à la Russie dans le cas d’une guerre austro-russe et aussi dans le cas d’une guerre faite par l’Autriche-Hongrie et à laquelle l’Allemagne aurait apportée son soutien.

Dés 1912, des négociations sont entamés, les accords avec les anglais ne sont pas un engagement ferme ni précis par rapport à la France. En 1914, la France n’a toujours pas assurance d’une intervention anglaise en cas de guerre franco-allemande c’est-à-dire que le gouvernement anglais se réserve toujours d’examiner le droit fondé de la position de la France. En 1914, si la France a donné des engagements fermes envers la Russie, elle n’a jamais obtenue les mêmes par les anglais.

C’est dans ce contexte diplomatique que va éclater la crise de juillet 1914. Le

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