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L’Europe et la guerre froide : 1980-1991 (de la naissance de Solidarnosc à l’implosion de l’URSS)

Par   •  14 Juin 2018  •  1 393 Mots (6 Pages)  •  670 Vues

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Les habitants des démocraties populaires souhaitent de plus en plus retrouver leur indépendance et leur liberté. Ils revendiquent la liberté démocratique et rejettent le communisme.

En 1980-81, le régime soviétique souffre d’une crise économique et sociale grave avec endettements, pénuries, hausses des prix et grèves. En 1980, la Pologne fait fasse à de nombreuses grèves et révoltes ouvrières. Cette même année, un accord est conclu entre le gouvernement polonais et les ouvriers du Gdansk. Cet accord permet la libération des détenus politique, la reconnaissance du droit de grève et de la liberté syndicale ainsi que de la liberté d’expression religieuse. Peu de temps après c’est la création du premier syndicat libre en Pologne, le Solidarnosc. Ce syndicat est une grande force d’opposition au pouvoir politique communiste. Mais, très vite le Solidarnosc se transforme d’un petit syndicat en un mouvement social d’opposition beaucoup plus important. La crise économique, l’aspiration à la démocratie et l’écart entre le pouvoir politique et la société civile vont mener à la fin des démocraties populaires. Gorbatchev et sa réforme politique « perestroïka » y contribue également.

En 1989, c’est le grand tournant. Dans tout les pays d’Europe de l’Est le processus de démocratisation se déroule de la même manière : Mise en place d’élections libres, élimination des dirigeants soviétiques, mise en place d’une économie de marché et transformation des partis communistes (PC) en partis sociaux-démocrates. En Pologne on assiste à la démocratisation des institutions, à la légalisation du Solidarnosc et au premier gouvernement non-communiste. Quant à la Hongrie, le pays ouvre une partie de son rideau de fer et beaucoup d’habitants profitent de cette ouverture pour fuir en RFA (République fédérale d’Allemagne). Suite à cela, de plus en plus de révoltes et de manifestations éclatent en RDA (République démocratique d’Allemagne) dans le but d’abattre le mur de Berlin. Face à ce soulèvement populaire, le 9 novembre 1989, Schabowski annonce la chute du mur de Berlin et, par conséquent, la fin des démocraties populaires. Commence alors la réunification allemande.

Extraits de documents :

1990 -91 : Réunification Allemande et éclatement de l’URSS - fin du communisme

La réunification allemande commença avec la chute du mur de Berlin, et dura jusqu’en octobre 1990. On assiste alors à la victoire d’un système politique sur un autre (le capitalisme sur le communisme) Le capitalisme est un système économique et politique prônant le libre échange et les capitaux privés. Même si a première vue, il semblait que la réunification de l’Allemagne serait rapide et simple, l’occident ignorait que l’Allemagne de l’Est était au bord du gouffre économique. Malgré cela, la réunification se fit en la durée d’une année.

[pic 2] Photo de la porte de Brandebourg, 3/10/1990, célébration de la réunification allemande

Une fois l’union soviétique disloquée, plusieurs pays prennent leur indépendance et mettent fin à leur ancienne tutelle communiste afin de mieux s’intégrer au modèle européen. . Les premiers pays à mettre en place une économie de marché et une démocratie parlementaire sont : la Hongrie, la république Tchèque, la Pologne, et ensuite les pays Baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie), et la Slovénie.

[pic 3]

Représentation cartographique de la dislocation de l’URSS

L’intégration sur le plan social est plus simple car les valeurs de ces pays sont proches de celles prônées par l’Union Européenne. La principale difficulté d’intégration est alors la différence des niveaux financiers. Les pays ayant appartenu à l’ex-URSS qui ont voulu passer à l’économie de marché ont connu beaucoup de problèmes économiques, tels que l’inflation ou le taux de chômage élevé. Une autre difficulté est que les citoyens n’avaient pas du tout pris l’habitude de gérer la vie politique sous le régime communiste, ils se retrouvèrent pris au dépourvu.

La suppression des structures politiques autoritaires pour passer à une structure démocratique permet un retour assez important du nationalisme dans certains pays. Les gens peuvent à présent clamer haut et fort leur opinion sans craindre pour leur vie, certains affirment donc leur refus d’adhérer à l’UE car cela serait synonyme de rassemblement et ainsi donc d’atténuation du sentiment national.

[pic 4]

Discours du serbe Milosevic sur la commémoration de la bataille de Kosovo Polje, il s’en sert à des fin de propagande du nationalisme

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