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Histoire de France : Convention

Par   •  28 Septembre 2017  •  7 111 Mots (29 Pages)  •  684 Vues

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Le procès de la Reine se fera plus tard. Très mauvaise nouvelle pour la Convention, guerre civile généralisée en France et toute l’Europe est contre la France depuis la mort du Roi. La pauvre Marie Antoinette connait une succession d’avanies, comme Reine otage, là encore la Cour d’Espagne essaie de monnayer la vie sauve de la Reine, rejetée par les sans culottes que dès le 13 juillet 1793 réclament la tête de la Reine. On enlève le Dauphin du Temple (8 ans), à sa mère pour lui donner une éducation Républicaine. On le confie au cordonnier Simon qui va lui faire un bourrage de crâne on lui apprend les chants révolutionnaires. Un des responsables de la détention, qui représente les sans culottes, fait des visites impromptues pour voir si l’éducation est bien menée. Le cordelier Hebert, est donc celui qui s’occupe de Dauphin. En aout, la Reine est transférée à la Conciergerie qui est une prison, elle n’a pas le droit de changer de vêtements ni de voir son fils. Lorsqu’un membre de la commune de Paris lui demande alors qu’il l’a bousculé : « Madame, est-ce que je vous ai fait mal ? » elle répond « Oh non, à présent, rien ne me fait de mal », ses cheveux sont blancs alors qu’elle a 38 ans. Elle n’est pas jugée par la Convention mais par le Tribunal Révolutionnaire, où tous les membres sont habillés de noir. Le Président est le bras droit de Robespierre, elle n’a pas le droit à une défense, elle est soumise à l’accusateur public : Fouquier-Tinville. Ces jurés illettrés ont été choisi simplement pour leur grande condition républicaine, alors que le dossier de la Reine est vide : on lui reproche ses dépenses, et d’être autrichienne, d’avoir soutenu le Roi dans la fuite de Varennes. Son courage impressionne. Hébert devient témoin du viol de son fils par sa mère, il dit « c’est une salope » et l’accuse d’inceste et Louis le dauphin fait un semblant d’acquiescement pris pour une affirmation. La Reine dit « J’en appelle à toutes les mères » et baisse les yeux. La séance est suspendue, la Reine est toute retournée, elle a du mal à se conduire, elle sait qu’il n’y aura qu’un seul jugement possible. Elle mourra en Reine de France en disant : « Je pardonne à tous mes ennemis ». Le 16 octobre, on lui refuse un prêtre, on lui met un peignoir d’intérieur et le bourreau est Sanson et a reçu l’ordre de l’humilier, on la met dans le tombereau des ordures. Elle est traitée de tous les noms, c’est épouvantable ce qu’elle subit. On lui brûle les cheveux une fois qu’elle est morte, on met le corps dans une simple pierre, on met la tête entre les jambes, ils sont enterrés dans le cimetière des innocents qui n’existe plus aujourd’hui.

III/ Neerwinden et la trahison de Dumouriez

La mort du Roi a précipité la guerre, on s’enfonce dans la faim, dans le drame social et économique de cette Révolution qui n’arrive pas à rebondir du fait de la perte de confiance en la monnaie. La Convention déclare la guerre à la Grande Bretagne, aux Pays Bas, à l’Espagne en 1793. On ne tolère pas ce faux procès en Europe, c’est peut-être la solidarité monarchique. La France décide d’annexer les territoires voisins ouverts à la France, elle annexe donc l’actuelle Belgique, dont le Port d’Anvers, premier port continental en Europe, car c’est un port d’estuaire puissant sur l’Escaut. Quand c’est une petite puissance qui l’a comme la Belgique, la GB ne dit rien, mais quand c’est la France c’est pour la Grande Bretagne une menace. Les Français donnent légitimité à l’ensemble de l’Europe avant la mort du Roi. Au début du mois de mars pour faire face à ses menaces, Danton décide de lever 300 000 hommes, tous ceux qui sont célibataires et qui ont 20 ans doivent partir. C’est la première fois que l’on a un système de levées obligatoires. L’armée révolutionnaire est en Belgique, c’est celle de Dumouriez, qui a annexé Anvers, il tient la Belgique mais doit faire face à une armée autrichienne et prussienne payée par la GB. Il a été désigné généralissime des armées de la Révolution. Il était girondin et était pour la dictature au nom de Louis XVII. Il a cette idée d’une Révolution qui va trop loin, mais pour l’instant il ne dit rien même s’il essaye d’éviter le combat il est obligé d’accepter la bataille, c’est la rencontre de Neerwinden de 1793. 30 000 autrichiens affrontent 40 000 français, des Français qui se sont perfectionnés depuis Valmy. Pendant la journée du 18 mars, les deux armées s’affrontent et Dumouriez sort vainqueur. Du côté français il y a 2500 morts et 1500 blessés. Face à ces pertes énormes, et à Dumouriez qui n’a fait aucun discours, les bataillons volontaires désertent en expliquant qu’il vaut mieux battre sur le territoire qu’à l’étranger même si ce sont des Wallons français. Le 19 Mars au soir de plus, il vient d’apprendre que sa tête est mise à prix parce qu’on l’accuse d’être royaliste. Il entame alors sa retraite: 22 et 23 mars il est battu car est en infériorité numérique. Dumouriez a échoué ce que Napoléon a réussi plus tard. Il cède à la tentation du Coup d’Etat, il proclame Louis XVII et se proclame dictateur pour une monarchie constitutionnelle. Ses hommes ne le suivent pas, il va même jusqu’à livrer les commissaires qui étaient venus pour le faire emprisonner aux Autrichiens. La trahison est achevée, le 4 Avril, le vainqueur de Jemappes et de Valmy, il trahit, il passe à l’ennemi. Il finit par mourir en Mars 93 renié de tous en GB. La trahison de Dumouriez a des conséquences parce qu’il avait été Girondin, ministre de la guerre d’un département girondin.

IV/ La proscription des Girondins

Quelqu’un qui est proscrit est quelqu’un qui n’a pas été jugé et quiconque qui le rencontre peut le tuer. L’origine du mot proscription vient de notre histoire. La 1ère date de 82 avant JC entre Marius et Sylla, qui a proscrit des partisans de Marius. César est assassiné en 44 av JC, ses fils spirituels Marc Antoine et décident de proscrire les assassins de César, Brutus et Cicéron.

C’est le 1er crime politique de la Convention qui s’est déjà mise hors de la justice. Les girondins sont accusés de tous les maux : responsables des malheurs de la guerre, de la guerre civile, de la coalition contre la France, ils ne savent pas tenir la Province car il y a des guerres civiles, on les accuse de chômage, les sans culotte ne cessent de demander leur tête. C’est la folie qui s’empare de la Convention, on décide de poursuivre tous ceux qui portent l’étiquette girondine. Le 2 juin 1793, on proclame la proscription, en même temps que

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