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L’humanisme, les sciences et les techniques (XV è- XVI è siècles)

Par   •  26 Novembre 2018  •  3 293 Mots (14 Pages)  •  493 Vues

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structures universitaires au Moyen Age ont leur modalités de fonctionnement : on se

dispute (des disputatio sont organisées).

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Comment s’organisent les universités? Les universités s’organisent en faculté, et celle qui

va être le plus ouverte aux innovations va être la faculté de médecine. C’est une faculté

supérieure, indépendante des facultés de théologie, où les professeurs sont laïcs. Dès le

Moyen Age, ce sont le facultés de médecine qui accueillent les mathématiques, les sciences

astrales (astronomie, astrologie). Il y a des rapports établis entre l’astrologie et le corps

(Aristote). C’est aussi dans ces facultés de médecine qu’on va introduire de nouvelles

disciplines : apparait la botanique au milieu du XVI ème siècle en Italie. On y voit

également des philosophies naturelles concurrentes : à Padoue, il y a une forme

d’aristotélisme qui se développe. On y voit aussi se développer le paracelsisme, fondé sur

l’hermétisme.

Il existe également dans les facultés supérieures (celle qui délivrent le doctorat) le droit et la

théologie. La philosophie à l’université a une position subordonnée : c’est une science

propédeutique. (on doit en faire avant de faire autre chose) Il y a 4 parties à la philosophe

enseignée à l’université : la logique, la morale, la physique (qu’on appelle également la

philosophe naturelle) et la métaphysique. Elles sont essentielles pour passer dans les 3

sciences supérieures que sont droit, théologie, médecine.

A côté des sciences, avant de passer dans ces 3 facultés supérieures, il y’a la faculté des arts,

celle des arts libéraux. (7 arts libéraux au Moyen Age)

-Trivium : grammaire, rhétorique, logique.

-Quadrivium : arithmétique, musique, (mathématiques purs) géométrie, astronomie.

(mathématiques mixtes)

=> Ce sont les arts libéraux.

Il y a aussi à l’époque tout ce qu’on appelle les « arts mécaniques »= c’est l’aspect

instrumental, l’aspect technique, rejeté hors des pratiques scientifiques. Les mathématiques

peuvent apparaitre utiles pour les activités mécaniques (comptabilité, architecture…). Il y a

tout de même des interactions entre les arts mécaniques et l’université : les médecins, les

chirurgiens…

2) Les humanistes et la science des textes

Humanisme : mot apparaît tardivement, seulement dans les années 1760, avec comme sens

« amour de l’humanité », mais le terme humaniste est employé dès le XVIe siècle, il vient

de l’italien umanista.

Umanista en italien c’est un prof de lettres classiques, ceux qui se consacrent aux studia

hamanitatis. Ce que l’on appelle aujourd’hui les humanités, cad l’étude des langues et des

cultures de l’Antiquité.

Cette étude n’est pas une fin en soi, elle doit servir à atteindre la perfection de la nature

humaine. Il y a une idée de la dignité humaine.

Célèbre humaniste italien du XVe siècle : Pic de la Mirandole, a écrit un traité De la dignité

de l’homme.

Cela explique la place accordée à l’éducation, dans une démarche intellectuelle novatrice.

Grande place aux belles lettres, à la philologie et non pas à la logique scolastique.

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Cette philologie (amour du langage) telle qu’elle se pratique à la Renaissance doit faire

apparaitre des erreurs dans la transcription des manuscrits. Cette philologie met au centre de

sa pratique les textes originaux, non pas les commentaires comme à la période précédente.

Soucis de l’élégance de la langue, réhabilitation de la rhétorique, au détriment de la

dialectique (l’art de bien raisonner).

Erasme en 1527 écrit à un grand humaniste français, Guillaume Budé : « Beaucoup sans

avoir étudié la logique savent juger correctement, sans la connaissance de la langue, nul ne

peut comprendre ce qu’il entend ou lit ».

Rupture avec la scolastique qui donne un prima à la philologie et à la rhétorique.

L’université (qui jusque la était le seul modèle de transmission des savoirs) ne suffit pas

entièrement à recevoir ce nouveau courant culturel qu’est l’humanisme.

Scolastique : courant de philo né à l’époque médiévale, qui comprend des bases de philo

aristotélicienne croisées avec les bases du christianisme. Ecole de logique et de

raisonnement.

Dans les universités, de nouvelles chaires sont créées pour accueillir les nouveaux courants

de pensées.

Vésale enseigne l’anatomie à Padoue.

Galilée enseigne les maths à Padoue.

François Ier créé le Collège d’électeurs royaux pour l’enseignement des langues anciennes,

les sciences mathématiques et

...

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