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Le rapport des sociétés à leur passé.

Par   •  1 Juin 2018  •  1 414 Mots (6 Pages)  •  437 Vues

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Enfin, la mémoire de la déportation raciale émerge dificillement. Les rescapés adoptent souvent le silence face à une société qui n’est pas prête à entendre l’évocation de leur souffrance. En dépit de l’émotion suscitée par le retour des survivants du génocide, l’atrocité des crimes commis dans les camps est difficile à réaliser. Il y a aussi les déportes raciaux sans mémoires.

- L’historien se penche sur les différentes mémoires (1960-1990)

- L’ ? sur la mémoire juive

La spécificité du génocide des juifs commence cependant à s’imposer à l’occasion du procès d’Adolf Eichmann, en Israël en 1961-1962, qui à un fort retentissement. Cela libère la parole des survivants des dizaines de rescapés témoignent alors publiquement de ce qu’ils ont vécu. Des groupes mémoriels se créent qui élaborent une mémoire commune pour faire admettre leur vision du passé.

- « Vichy, un passé qui ne passe pas »

Le contexte des années 1970 est favorable à une recherche critique de l’histoire et de la mémoire de l’Occupation. En 1971, le documentaire « le Chagrin et la pitié » de Marcel Ophuls fait ressurgir le souvenir de Vichy en montrant la vie à Clermont-Ferrand pendant l’occupation. Il décrit des francais pétainiste, surtout occupés à survivre et propose donc une vision assombrie de cette période.

En 1973, l’historien américain Robert Paxton fait paraître la France de Vichy qui renouvelle l’histoire des « années noires ». Alors que jusque-là, les recherches portaient surtout sur l’histoire de la guerre, lui montre les liens entre l’Allemagne nazi et Vichy.

Cela suscite d’autres recherches sur la période et permet le rétablissement des faits historiques : les français n’ont pas été nombreux à résister. Enfin dans son livre « Les assassins de la mémoire », l’historien Pierre Vidal Naquet dénonce ceux qui énoncent des théories négationnistes.

- Des procès relancent le débat sur la mémoire

Beate et Serge Klasfeld : des chasseurs de nazis et de collabos → procès de Klaus Barbie en 1987.

Les crimes de l’Humanité sont imprescriptibles depuis 1964. Dès cette époque, Serge Klasfeld et son épouse Beate s’emploient à faire juger en France ou en Allemagne.

Dans les années 1980-1990, la mémoire devient au cœur de l’actualité judiciaire. L’action de Klasfeld conduit au procès de 3 responsables de persécutions antisémites.

X Klaus Barbie (1988)

X Paul Touvier (1994)

X Maurice Papon (1998)

A ces occasions, des historiens interviennent et témoignent. Ces procès réveillent les mémoires et relancent une réflexion sur les nations de culpabilité de responsabilité.

C’est le cas lors de la sortie du « Shoah » de Claude Lanzmann en 1985. Construit uniquement sur des témoignages de témoins survivants-rescapés et bourreaux avant qu’ils ne disparaissent, le film documentaire décrypte les ravages du génocides juif afin de sensibiliser aussi les jeunes générations.

- L’historien devant les enjeux mémoriels (1990-nos jours)

- La déferlante mémorielle

Loi Gayssot 1990 → pénalisation de la négation contre les crimes de l’humanité.

L’heure est désormais à la reconstruction mémorielle. La loi Gayssot sanctionne l’expression du négationnisme. Les collectivités et l’Etat considérait qu’une vision commune du passé aide à consolider la société qui mènent des politiques de la mémoire qui passent par des rituels et des symboles (commémoration officielles, mémoriaux …)

Il existe désormais plusieurs journées de commémorations officielles de la 2GM.

→ La journée du souvenir des victimes de la déportations et morts dans les camps de concentration du IIIe Reich, le dernier dimanche d’avril.

→ La commémoration de la victoire.

- Le débat mémoriel des politiques

« Discours de Jacques Chirac au Vel Div en 1995 »

A leur tour, les poltiques entrent dans le débat mémoriel, e 1995, Jacques Chirac reconnaît officiellement la responsabilité de l’Etat francais dans la déportations des juifs de France « Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des français par l’EF.

Parallélement à l’affirmation de la mémoire, certaines révélations alimentent des polémiques. En 1994, un livre révèle le passé vichyste, décoré par Pétain. Il était aussi dès 1943, à la tête d’un mouvement de résistance.

- Les historiens prennent leurs distance face à l’inflation mémorielle

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