L'Europe politique de 1815 à 1939

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Deux principes :

- Libertés sur tous les aspects et notamment pol et socx. Libertés économiques (A. Smith est un des théoriciens du libéralisme éco). En découle ensuite la théorie capitaliste.

- Egalité que les libéraux entendent comme l’égalité devant la loi et devant l’impôt. Cette égalité n’est pas politique. La ligne de clivage entre les libéraux et les démocrates restera la Q° du suffrage, universel ou censitaire.

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Le libéralisme en actes

En France et en Angleterre, pratique du libéralisme. L’Angleterre pratique ce libéralisme depuis 1 siècle et demi. Elle le pratique sans constitution écrite. Pas de texte cohérent et définitif, mais se réfère a des textes fondateurs étalé dans le temps. Cela passe par l’Abeas corpus, le bill of right, cela fondant l’Etat de droit. On fait la synthèse de ces textes qui sont différents dans le temps, mais ont contribué au pouvoir du roi et à la fois à assoir des libertés sociales et politique.

Système pragmatique, qui n’a pas besoin de cette référence écrite et synthétique et qui évolue par reforme successives. Le royaume britannique échappe aux révolutions de ce siècle. Réformisme politique qui par petite touche fait évoluer le système politique sans passé par les moments dramatique révolutionnaire. Le roi perd peu à peu son pouvoir selon la formule « Le roi règne mais ne gouverne pas ». Symbole de la nation sans exercé la réalité du pouvoir qui se trouve aux mains d’un premier ministre et d’un cabinet. Le législatif est aux mains du parlement, Chambre des lords héréditaire, chambre des communes élues. Corps électoral qui s’élargie progressivement. Réforme de 1832 qui procède à cet élargissement du corps électoral en faisant doubler. Environ 800 000 votants pour 16M d’habs. Régime parlementaire qui s’installe. Pour gouverner, le premier ministre doit avoir la majorité à la chambre des communes. Des lors que le premier ministre n’a pas le soutien du gouvernement il ne peut plus gouverner. Oppositions entre Whigs et les Tories (traduit part libéraux et conservateurs. Vision assez caricaturale car leur idéologie est assez proche, ce qui les différencie c’est surtout leur base électoral, les tories recrutent surtout dans la haute aristocratie, dans les zones rurales, église traditionnelle, assez traditionnelles, les whigs recrutent plus dans les milieux urbains, la nouvelle bourgeoisie, les églises minoritaire). Modèle de monarchie parlementaire libérale.

Deuxième exemple de libéralisme en acte pour la même période est la France de la monarchie de Juillet. Elle peut apparaitre comme une France qui choisit le libéralisme ne serait-ce que parce que le régime nait de la RF et de la victoire des libéraux. Ce régime qui nait d’une révolution libérale apparait à ses débuts comme un régime prêt à mettre en œuvre les idées libérales. Ce qui se traduit en parti par des symboles. Louis Philippe qui monte sur le trône a le titre de « Roi des français » et non plus « roi de France ». Il est roi d’un peuple et non plus d’un territoire. Toujours dans les symboles, louis Philippe adopte le drapeau tricolore. Régime parlementaire. La charte est toujours présente mais est amendé. Corps électoral est élargie 80 000 sous la Restauration, 200 000 sous la monarchie de Juillet. Certains nombre de réforme (catholicisme perd sa religion d’Etat). Régime libéral qui s’installe et qui se veut un régime de réconciliation entre les français. Il entend mettre fin à « la guerre des deux Frances ».

Liberté au cœur de la doctrine.

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Les avancées de la démocratie sociale

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Les libertés publiques

Liberté de la presse qui est au cœur du débat politique depuis la révolution de 1848. Elle a été l’enjeu de nombreux débats et revendications. Peu d’état pratique une censure absolue de la presse, mais beaucoup d’état européen y compris ceux qui ont un régime constitutionnel pratique une restriction de la presse. Système du cautionnement (débourser une grosse somme d’argent pour créer un journal). Ce régime de la presse bénéficie de la démocratisation des états qui se traduit par la suppression des restrictions juridiques. Pour la GB, les restrictions sont levées 1855 (fin du STAMP ACT, baisse prix du timbre).

Pour la France c’est 1881, la loi sur la presse qui fait partie de la première vague de réforme législative des républicains. Toute forme de censure de la presse est supprimée sauf les abus de liberté comme la diffamation ou provocation à la désertion. Abaissement du prix des journaux grâce aux progrès techniques permet d’augmenter l’offre.

Liberté de réunion en 1838 et d’association dès 1825. La France est plus réticente que le modèle britannique, car attachement des libéraux français à la liberté individuelle contre la liberté publique. Droit de coalition est rétabli en 1864 sous l’empire qui avait été supprimé en 1791 par la loi le Chapelier (fin des corporations). Ceux qui veulent défendre leur intérêt dans le domaine du travail par exemple peuvent le faire, peuvent se réunir pour faire grève. Pour le droit d’association pour la France c’est 1901. Droit syndical 1884. Autorisation formation syndicat tout en les contrôlant.

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L’éducation

Les libéraux disent qu’il faut réserver le vote aux citoyens instruits, qu’ils ne soient pas la proie des démagogues. Les démocrates répondent que le moyen de résoudre ce problème est d’instruire les masses ce qui place l’école au sein de l’enjeu politique. Pour les démocrates, l’objectif est d’étendre l’instruction primaire à tous alors que les libéraux misaient sur l’enseignement secondaire. Le but est que chacun dispose d’un minimum de savoir pour exercer son devoir de citoyen. La démocratisation des états européens passe par la mise en place d’une législation scolaire. C’est un indicateur de la démocratisation des états.

Liberté de choix de recevoir ou non une éducation alors que pour les démocrates l’instruction doit être obligatoire. Envoyer les enfants à l’école c’est perdre le travail qu’ils effectuent dans les campagnes. Réticence des familles a envoyé ces enfants à l’école.

L’école obligatoire et gratuite amène la prise

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